Que vous soyez en B2B ou en B2C, les possibilités de gagner en visibilité par une présence web-sociale réussie sont énormes. A condition de suivre les conseils de notre expert et mentor, Benjamin Blachère, fondateur de l’agence SLAP digital.
Conseil #1 : non, les réseaux sociaux ne sont pas indispensables
Il est rare qu’une start-up ne soit pas présente sur les réseaux en 2017. Et pourtant, Benjamin Blachère, notre mentor expert ès web, n’hésite pas à le dire : « si c’est toujours un ‘nice to have’, ce n’est pas toujours indispensable ».
Honnêtement, moi qui voit tant de jeunes adultes rivés sur leurs smartphones (je donne peu cher pour leurs cervicales…), j’en tombe des nues. Comment ça, « pas indispensable » ? Explication très claire de Benjamin (appelons-nous par nos prénoms, nous sommes dans le monde du web marketing) : rien ne sert de courir, il faut partir à point.
Votre branding (c’est-à-dire, votre stratégie de marque) se cherche encore ? Votre business model a besoin d’être affiné ? Vous êtes déjà sous l’eau avec des priorités technologiques, commerciales, financières ? Si vous avez répondu « oui » à l’une de ces questions (une seule suffit), gardez les réseaux sociaux pour plus tard.
« On rencontre parfois des start-ups qui se lancent trop tôt et trop vite sur les réseaux sociaux. Si votre start-up sait où elle va, c’est très bien. En revanche, si son business model n’est pas encore précis, si son nom n’est pas encore définitif ni déposé, et si elle n’a encore rien à dire (ou trop de choses, au contraire), ce n’est pas le bon moment pour se rendre visible. Décliner et diffuser du contenu en ligne autour d’une marque prend du temps (beaucoup), et demande avant tout une cohérence très précise, au risque d’être contre-productif. »
Ne culpabilisez donc pas d’être (pour le moment) absent des réseaux sociaux : vous avez certainement une bonne raison pour cela, et c’est tant mieux pour vous.
Conseil #2 : ne vous blâmez pas de préférer LinkedIn à Facebook
« Il faut savoir lever le pied des réseaux sociaux, notamment pour les start-ups en B2B », précise Benjamin. « Ainsi, certains canaux très grand public ne seront pas pertinents : Instagram ou Pinterest par exemple. Facebook peut l’être mais à condition de l’utiliser astucieusement pour éviter d’être perçu comme trop intrusif au sein de l’espace personnel de vos cibles professionnelles ».
En bon « Millennial » que vous êtes, les réseaux sociaux, vous maitrisez. Je ne vous apprendrai donc rien à vous rappeler que :
- pour un contenu visuel, l’incontournable est Instagram
- pour un contenu grand public, c’est Facebook
- pour un contenu qui vise des journalistes et influenceurs, ce sera Twitter
- pour un contenu B2B, ce sera LinkedIn
- si les vidéos sont justifiées, YouTube est à explorer car il est le second moteur de recherche en volume de requêtes derrière Google, offre des options de ciblage très précis (et donc très efficace) pour la promotion payante et remonte très bien dans les moteurs de recherches
- un blog sera très utile pour éduquer le marché à une technologie de rupture, et très pertinent pour votre référencement naturel ;
« Site web, places de marché, réseaux sociaux… Tout en gardant en tête la pertinence des médias par rapport à vos cibles et vos produits, il faut multiplier au maximum les canaux. Mais attention : multiplier les canaux, cela signifie multiplier le temps à y consacrer, et le budget à y investir. » Pas question de prendre à la légère la création de comptes : il faut les alimenter, les faire vivre… et souvent, en adaptant les contenus.
Conseil #3 : creusez ces notions que vous connaissez déjà (sans le savoir)
Acquisition, rétention, activation, analytics… « Si la génération Y, très souvent derrière les start-ups de la FoodTech que nous accompagnons, est habituée des réseaux sociaux, elle n’est pas toujours à l’aise avec la terminologie du web marketing. » N’hésitez pas : creusez ces concepts qui vous semblent si naturels et familiers, et qui font pourtant appel à des stratégies bien pensées.
Contrairement au « référencement organique », le « paid reach » ou référencement payant génère des coûts non-négligeables pour les annonceurs mais sont très efficaces sur les réseaux sociaux.
Les publicités « Google AdWords », contrairement aux publicités traditionnelles, présentent l’énorme potentiel d’un ciblage précis et d’un modèle de facturation au coût par clic permettant beaucoup de contrôle et en faisant un outil de test idéal. Et la « position 1 », c’est le St-Graal du « SEO ».
La « landing page », cette page d’atterrissage que vous n’hésitez pas à fermer si elle n’a pas l’info recherchée ou si elle elle trop lente à s’afficher, joue un rôle clé dans l’atteinte de vos objectifs de conversion.
Le « call to action », ce petit bouton sur lequel votre pouce clique plusieurs fois par jour, a été déterminé, choisi, et façonné pour.
Késako ? Faites-vous accompagner par des professionnels pour traduire ces termes en concepts concrets et déterminer les actions à mener par vos équipes. Rappelez-vous : ils ne sont pas toujours spécialistes malgré leur facilité à s’approprier ces outils.
Pour en savoir plus sur SLAP digital, l’agence de marketing digital de notre mentor Benjamin Blachère, rendez-vous sur : http://www.slapdigital.fr/
Par Christophe Breuillet
Directeur de Vitagora et CEO d'AcceleRise, Christophe est notre chef d'orchestre ! Ses domaines d’expertise : le développement d’entreprise, la croissance à l’international, les stratégies d’influence… en bref, le « business », sous tous ces angles. Contactez-moi : christophe.breuillet@vitagora.com