Entre un lancement d’un produit et son succès commercial, il y a cette période incontournable où les dépenses d’une start-up sont plus importantes que les recettes, appelée sans détour la « vallée de la mort ».

 

Comment la levée de fonds peut-elle représenter une solution pour la traverser ? Comment mesurer la valeur de son entreprise ? Comment prospecter les leveurs de fonds ? Comment mener les négociations ?

 

Ce sujet était celui de notre premier webinaire thématique, lors duquel sont intervenues Charlotte Thiempont de Prune, une start-up de la restauration qui a lancé sa première levée de fonds en pleine pandémie (découvrir ici leur aventure), et Sylvie Guillonneau, responsable néo-business à la Caisse d’Epargne et mentor chez ToasterLAB (lire ici son portrait).

 

Quelques conseils tirés des échangés sont à lire ci-dessous… Retrouvez également le lien, en bas de page, pour accéder gratuitement à l’intégralité du replay.

 

 

Attention à vos fonds propres !

Comme Charlotte le formule (et l’a vécu), chaque start-up, dans son développement, « se retrouve dans un besoin beaucoup plus important que ses ressources – et notamment que ses fonds propres ».

 

Sylvie Guillonneau met en garde : la notion de fonds propres doit être traitée avec beaucoup de sérieux. « Quand on a peu de chiffres d’affaires, mais des charges existantes (R&D, électricité, loyer, etc.), il est possible d’avoir des résultats négatifs – mais des fonds propres négatifs doivent être évités à tout prix ! »

 

 

Vers qui se tourner ?

La difficulté des contacts pour réaliser ses levées de fonds est quelque chose de récurrent. D’où l’importance d’être accompagné : « c’est une porte d’entrée vers un carnet d’adresses », rappelle Sylvie.

 

« Quand on prépare une première levée de fonds, il est mieux d’éviter d’aller voir les gros fonds, en se tournant plutôt vers les business angels, puis les family offices, qui crédibilisent le dossier auprès des investisseurs. Voir trop gros pour la 1ère levée de fonds est risqué. »

 

Charlotte en a fait l’expérience : « il est extrêmement compliqué de trouver des bons investisseurs entre 200 et 600 K€ ! Les gros investisseurs sont disponibles pour des levées autour du million d’euros – les business angels plutôt pour des tickets à 50K €. » Sylvie le confirme : « d’où l’intérêt des family offices, des fonds régionaux, et des banques mutualistes. »

 

La question de la valorisation

Pour répondre à cette interrogation, Charlotte se rappelle avoir fait appel à plusieurs experts : « on a pris des conseils, proposé une valorisation en fonction des différents équilibres que l’on a pu trouver – et nous avons revu notre valorisation à la baisse dans le contexte de pandémie, par rapport au risque que les investisseurs allaient prendre. »

 

Sylvie rebondit : « Le calcul de valorisation peut être mathématique quand on parle d’une entreprise qui fait un CA depuis plusieurs années. Quand il n’y a pas de CA, beaucoup plus compliqué, car les investisseurs parient… sur vous ! D’où l’importance d’être bien entourés. Ne vous lancez surtout pas seuls ! Il vous faut un expert-comptable, un avocat (qui vous secouera un peu), etc. »

 

« C’est un vrai sujet ! », confirme Charlotte.

 

Conseils pratiques d’experts, retours d’expérience : revoir notre webinaire en ligne !

Pour en savoir plus sur la levée de fonds, la valorisation de votre start-up, et accéder à des conseils pratiques et retours d’expérience, demandez l’accès gratuit au replay intégral de notre webinaire sur le sujet : rendez-vous sur ce lien https://www.vitagora.com/webinaire-startups-contexte-crise.

 

Je vous donne également rendez-vous pour le prochain webinaire, le 21 janvier, autour du sujet : « Comment structurer, réussir et pérenniser sa pénétration marché pour une startup de la Foodtech ? ». Nous y aurons le plaisir d’écouter François Satin, expert commercial/marketing cumulant plus de 16 ans d’expérience chez Servair (lire ici son profil), et Nicolas Crabot, de la PME Atelier Sarrasin (lire ici son profil).  

 

Contactez-moi pour en savoir plus : clement.galbois@vitagora.com.

 

Les candidatures pour ToasterLAB continuent

N’oubliez pas : notre nouvelle promotion est en recrutement ! Vous avez jusqu’au 25 janvier pour candidater. Pour en savoir plus, contactez-moi directement sur : clement.galbois@vitagora.com, ou rendez-vous ici pour remplir votre candidature et tenter de nous rejoindre en 2021 !

 

Par Clément

 

 

Business Developer, et "start-up back-up" comme il aime se faire appeler, Clément a vécu le monde des start-ups de l'intérieur avant de se mettre au service de leur développement au sein de ToasterLAB. Bénévole sur de nombreux fronts et engagé personnellement pour une consommation plus responsable, Clément est un point de contact privilégié pour les start-ups de ToasterLAB, bienveillant et à l'écoute. Contactez-le : clement.galbois@vitagora.com.