Profil de partenaires : Francis Breuiller

Crédits photo : Unsplash

 

Plus de 100 mentors et experts participent à l’accompagnement des start-ups dans le cadre du programme ToasterLAB. Pour vous faire découvrir leur valeur et leur expertise, nous vous proposons chaque mois un « profil de mentor ».

 

Francis BREUILLER

Directeur d’Initiative Côte d’Or

 

 

LES BONNES RAISONS DE LUI FAIRE CONFIANCE

Francis BreuillerL’accompagnement financier, c’est son cœur de métier. L’envie d’être utile aux autres, c’est sa motivation. Au sein d’Initiative Côte d’Or, dont il a été la cheville ouvrière à son lancement et en est désormais le directeur, Francis Breuiller accompagne les projets de création ou de reprise d’entreprises – notamment, par l’octroi de prêts d’honneur sans intérêt et sans garantie.

 

« Je suis un pur produit du territoire. » Francis Breuiller, avec son humilité naturelle, parle peu de lui. Et pourtant, ses bagages sont pleines d’histoires à raconter : après une maîtrise en sciences économiques à l’université de Dijon en 1993, il travaille dans plusieurs établissements financiers, d’abord à Strasbourg puis à Lyon. Devant son expérience du terrain, il est recruté par la chambre des métiers de l’Yonne, puis la chambre de commerce de Dijon. C’est alors que, marqué par l’envie de tirer le meilleur de l’ensemble des ressources locales au profit d’autrui, il s’impliquera dans le projet de lancement d’une association de prêts d’honneur, devenue aujourd’hui, Initiative Côte d’Or.

 

Intégrée dans le réseau « Initiative France », 1er réseau associatif de financement des créateurs d'entreprise avec 214 plateformes à travers tout le territoire français (en apprendre plus en vidéo ici), et reconnue d’intérêt général, l’association « Initiative Côte d’Or » a pour mission d’aider gracieusement les créateurs et les repreneurs d’entreprises en leur accordant un prêt d’honneur sans intérêt et sans garantie, et en les accompagnant jusqu’à la réussite économique de leur projet.

 

« Nous avons tout d’abord un rôle analytique, puisque nous apportons une lecture des projets afin d’évaluer leur viabilité. Nous  décidons ensuite de l’attribution de financements à taux 0 », explique-t-il. « Ces prêts d’honneur sont octroyés aux dirigeants ou aux associés à titre personnel. C’est un vrai atout, car cela signifie qu’ils peuvent être réinjectés en fonds propres. »

 

En plus des prêts d’honneur, plusieurs autres aides directes de la région sont proposées aux entrepreneurs par Initiative Côte d’Or : le Fonds d'Avances Remboursables Consolidation de la Trésorerie des TPE (FARCT) par exemple, ou encore, l’accompagnement au montage de dossiers de primes à la création-reprise dans les territoires fragilisés (PCRTF) ou d’avances remboursables de la région.

 

Au contact des Chambres consulaires, des experts comptables, de partenaires bancaires (Initiative Côte d’Or est d’ailleurs partenaire du Village by CA), mais également de ToasterLAB, Francis Breuiller valorise le fléchage de dossiers en bonne intelligence : « nous avons vocation à mobiliser tous les acteurs de l’économie locale autour du développement d’entreprise », confirme-t-il.

 

« Proximité et implication » sont d’ailleurs les deux qualités que lui reconnaît Pauline Fuster, assistante de direction de Vitagora, qui a connu Francis Breuiller lors d’une expérience professionnelle passée (ils partageaient alors les mêmes bureaux à la CCI Côte d’Or). « C’est une personne d’une grande disponibilité, très accessible, qui prendra le temps d’expliquer et d’aider les projets qu’il accompagne », confirme-t-elle en se rappelant le groupe de lycéens à l’origine d’une mini-entreprise locale, que Francis Breuiller a permis de mener jusqu’au championnat européen des mini-entreprises en 2014.

 

 

LÀ OÙ FRANCIS VOUS AIDERA

  • Financements non-dilutifs du lancement ou de la reprise d’entreprise (prêts d’honneur)
  • Autres aides financières
  • Connaissance de l’écosystème financier et économique local
  • Parrainage

 

IL LE DIT (ET LE PENSE)

« Ce qui fait le propre d’un chef d’entreprise, c’est la capacité d’adaptation et la créativité. Ceux qui réussissent ont des entreprises qui ne ressemblent pas forcément aux projets initiaux. »

 

A CONSULTER 

 

Par Clément

Business Developer, et "start-up back-up" comme il aime se faire appeler, Clément a vécu le monde des start-ups de l'intérieur avant de se mettre au service de leur développement au sein de ToasterLAB. Bénévole sur de nombreux fronts et engagé personnellement pour une consommation plus responsable, Clément est un point de contact privilégié pour les start-ups de ToasterLAB, bienveillant et à l'écoute. Contactez-le : clement.galbois@vitagora.com.

Traverser la vallée de la mort : comment la levée de fonds peut vous aider

 

 

 

Entre un lancement d’un produit et son succès commercial, il y a cette période incontournable où les dépenses d’une start-up sont plus importantes que les recettes, appelée sans détour la « vallée de la mort ».

 

Comment la levée de fonds peut-elle représenter une solution pour la traverser ? Comment mesurer la valeur de son entreprise ? Comment prospecter les leveurs de fonds ? Comment mener les négociations ?

 

Ce sujet était celui de notre premier webinaire thématique, lors duquel sont intervenues Charlotte Thiempont de Prune, une start-up de la restauration qui a lancé sa première levée de fonds en pleine pandémie (découvrir ici leur aventure), et Sylvie Guillonneau, responsable néo-business à la Caisse d’Epargne et mentor chez ToasterLAB (lire ici son portrait).

 

Quelques conseils tirés des échangés sont à lire ci-dessous… Retrouvez également le lien, en bas de page, pour accéder gratuitement à l’intégralité du replay.

 

 

Attention à vos fonds propres !

Comme Charlotte le formule (et l’a vécu), chaque start-up, dans son développement, « se retrouve dans un besoin beaucoup plus important que ses ressources – et notamment que ses fonds propres ».

 

Sylvie Guillonneau met en garde : la notion de fonds propres doit être traitée avec beaucoup de sérieux. « Quand on a peu de chiffres d’affaires, mais des charges existantes (R&D, électricité, loyer, etc.), il est possible d’avoir des résultats négatifs – mais des fonds propres négatifs doivent être évités à tout prix ! »

 

 

Vers qui se tourner ?

La difficulté des contacts pour réaliser ses levées de fonds est quelque chose de récurrent. D’où l’importance d’être accompagné : « c’est une porte d’entrée vers un carnet d’adresses », rappelle Sylvie.

 

« Quand on prépare une première levée de fonds, il est mieux d’éviter d’aller voir les gros fonds, en se tournant plutôt vers les business angels, puis les family offices, qui crédibilisent le dossier auprès des investisseurs. Voir trop gros pour la 1ère levée de fonds est risqué. »

 

Charlotte en a fait l’expérience : « il est extrêmement compliqué de trouver des bons investisseurs entre 200 et 600 K€ ! Les gros investisseurs sont disponibles pour des levées autour du million d’euros – les business angels plutôt pour des tickets à 50K €. » Sylvie le confirme : « d’où l’intérêt des family offices, des fonds régionaux, et des banques mutualistes. »

 

La question de la valorisation

Pour répondre à cette interrogation, Charlotte se rappelle avoir fait appel à plusieurs experts : « on a pris des conseils, proposé une valorisation en fonction des différents équilibres que l’on a pu trouver – et nous avons revu notre valorisation à la baisse dans le contexte de pandémie, par rapport au risque que les investisseurs allaient prendre. »

 

Sylvie rebondit : « Le calcul de valorisation peut être mathématique quand on parle d’une entreprise qui fait un CA depuis plusieurs années. Quand il n’y a pas de CA, beaucoup plus compliqué, car les investisseurs parient… sur vous ! D’où l’importance d’être bien entourés. Ne vous lancez surtout pas seuls ! Il vous faut un expert-comptable, un avocat (qui vous secouera un peu), etc. »

 

« C’est un vrai sujet ! », confirme Charlotte.

 

Conseils pratiques d’experts, retours d’expérience : revoir notre webinaire en ligne !

Pour en savoir plus sur la levée de fonds, la valorisation de votre start-up, et accéder à des conseils pratiques et retours d’expérience, demandez l’accès gratuit au replay intégral de notre webinaire sur le sujet : rendez-vous sur ce lien https://www.vitagora.com/webinaire-startups-contexte-crise.

 

Je vous donne également rendez-vous pour le prochain webinaire, le 21 janvier, autour du sujet : « Comment structurer, réussir et pérenniser sa pénétration marché pour une startup de la Foodtech ? ». Nous y aurons le plaisir d’écouter François Satin, expert commercial/marketing cumulant plus de 16 ans d’expérience chez Servair (lire ici son profil), et Nicolas Crabot, de la PME Atelier Sarrasin (lire ici son profil).  

 

Contactez-moi pour en savoir plus : clement.galbois@vitagora.com.

 

Les candidatures pour ToasterLAB continuent

N’oubliez pas : notre nouvelle promotion est en recrutement ! Vous avez jusqu’au 25 janvier pour candidater. Pour en savoir plus, contactez-moi directement sur : clement.galbois@vitagora.com, ou rendez-vous ici pour remplir votre candidature et tenter de nous rejoindre en 2021 !

 

Par Clément

 

 

Business Developer, et "start-up back-up" comme il aime se faire appeler, Clément a vécu le monde des start-ups de l'intérieur avant de se mettre au service de leur développement au sein de ToasterLAB. Bénévole sur de nombreux fronts et engagé personnellement pour une consommation plus responsable, Clément est un point de contact privilégié pour les start-ups de ToasterLAB, bienveillant et à l'écoute. Contactez-le : clement.galbois@vitagora.com.

Mentor profile - Sylvie Guillonneau

 

More than 60 mentors and experts take part in coaching and supporting start-ups in the ToasterLAB program. In order to let you get to know these experts and experienced professionals, each month we will be publishing a "mentor profile".

 

 

Sylvie GUILLONNEAU
'Néobusiness' manager at the 
Caisse d’Epargne

 

why you should listen to her

 

Straight-talking, passionate about the world of innovation, and a real expert in finance: it goes without saying that Sylvie, a ToasterLAB mentor since 2017, is a valuable ally.

 

Arriving in banking a little by chance, following a summer job, it was the satisfaction gleaned from helping entrepreneurs develop their businesses that kept her in this field. After more than 10 years working for Caisse d'Epargne in a number of positions (client manager, asset management, branch manager), Sylvie joined the Néobusiness program in 2017, thirsty for new challenges.

 

"The world of start-ups and of innovative companies is different from the world that most bankers are familiar with," Sylvie admits. But no question of resting on her laurels as Sylvie continues to build her understanding of the specific challenges of innovation, by undergoing additional training and by jumping willingly into innovation ecosystems such as ToasterLAB or Business France. Acquiring the technical language to dialogue with innovators is another challenge. "I love what I do," she tells us, "It's fascinating."

 

In this new world, she learns about what makes entrepreneurs tick, their motivations and their business models... and, of course, their far-fetched projections. "Most start-ups imagine themselves on a road of rapid growth. In my experience, there is always a lag. It's never going to go exactly as planned." With a taste for a challenge, she gives start-ups the benefit of her financial expertise. And always gets straight to the point. "I'm not great at sugarcoating. That's not really doing anyone any favours."

 

Convinced that innovation is going to change our lives, she also acknowledges that money makes the world go round. "We don't live in a world of unicorns and cotton candy. So getting an investor is never the end goal. A start-up's goal needs to be to generate its own revenue." 

 

You can also read: 5 ways to talk to your bank manager where Sylvie shares her point of view.

 

 

How Sylvie can help you

  • Taxation and banking solutions 

  • Client relations

  • Professional networks in medtech, biotech and health

  • Innovation ecosystem and financial network

 

 

in her own words

"We don't live in a world of unicorns and cotton candy. Getting an investor is never the end goal. A start-up's goal needs to be to generate its own revenue."

 

more reading

https://www.linkedin.com/in/sylvie-chetta-guillonneau/

 

 

go deeper

 

Do you want to take advantage of coaching support that is challenging, generous... but never complacent, from our exceptional mentors? Contact me and find out more about the ToasterLAB program:  claire.vanoverstraeten@vitagora.com.

 

 

 

By Claire VO

ToasterLAB Programme Manager, Claire "VO" is in charge of our start-ups' acceleration and post-acceleration.  After 12 years with Vitagora, Claire's unparalleled knowledge of our network is put to good use while integrating our startups into the food business ecosystem!  E-mail her at: claire.vanoverstraeten@vitagora.com

 

Profil de partenaire - MiiMOSA

 

POURQUOI ON LEUR FAIT CONFIANCE

 

Certaines start-ups nous épatent. Et lorsqu’on parle avec elles, ce n’est pas forcément pour rejoindre notre programme d’accélération : c’est peut-être qu’elles ont, elles aussi, beaucoup à nous apporter.  Lancée il y a seulement 3 ans, MiiMOSA comptabilise aujourd’hui 24 salariés et est sans aucun doute passée au stade de la jeune entreprise pérenne. Jeune ? Oui. Mais sérieuse !

 

Son activité ? MiiMOSA est une plateforme de financement participatif. Sa spécificité ? Ce site est exclusivement dédié aux secteurs de l'agriculture et de l'alimentation. Avec 1 500 projets de financement à son actif, dont 76% qui ont atteint leur objectif, un total de 8 millions d’€ collectés, MiiMOSA a fait ses preuves.

 

En septembre 2018, MiiMOSA et ToasterLAB ont signé un partenariat, visant à faire bénéficier aux start-ups accélérées par ToasterLAB d’un accompagnement renforcé de la part de MiiMOSA : webinaire, intervention lors des sessions pour apporter des conseils en financement participatif, etc.

 

 

Là où Miimosa vous aidera

 

  • Financements participatifs : MiiMOSA propose deux types de financements participatifs :

    • Le don avec contrepartie, pour des objectifs de financement situés entre 1 000 et 70 000 € (moyenne à 6 500€)
    • Le prêt rémunéré, pour accompagner des financements plus importants (entre 15 000 et 200 000€), avec un taux d’intérêt variant de 2 à 4%. Une option très pertinente dans le cadre de la recherche de fonds complémentaires pour des créations d’entreprise.
  • Coaching dans le cadre du financement participatif : rédaction de la collecte, mise en image, calibrage du montant et de la durée, choix des contreparties., stratégie de communication du projet…
  • Accompagnement à la communication (Réseaux sociaux, newsletters, etc.) : MiiMOSA bénéficie d’une belle visibilité, relayé à une communauté de plus de 90 000 membres qualifiés, particulièrement intéressés par des projets innovants dans les secteurs agricoles et agroalimentaires, et répartis sur l’ensemble du le territoire français.

 


chez miimosa on le dit (et on le pense)

 

« Nos financements participatifs ne remplaceront pas les banques. Mais ils présentent un triple intérêt : ils apportent un financement complémentaire, permettent une dilution du risque pour les entrepreneurs, et s’accompagnent d’une communication au grand public. »

(Marion Laumonier, Chargée de partenariats chez MiiMOSA)

 

 

A consulter 

 

Site web de Miimosa

Page LinkedIn

 

 

Pour en savoir plus

 

Pour être mis en relation avec MiiMOSA ou pour en savoir plus sur les interventions prévues par MiiMOSA auprès de ToasterLAB en 2019, contactez-moi : claire.vanoverstraeten@vitagora.com.

 

 

 

Par Claire VO

Responsable du programme ToasterLAB, Claire VO est également en charge de la post-accélération de nos start-ups, ainsi que de l'accompagnement des intrapreneurs. Après 12 ans au sein de Vitagora, Claire est véritablement le "cerveau du réseau" et, dans les méandres de notre écosystème, vous aide à y voir plus... clair ! Contactez-la  claire.vanoverstraeten@vitagora.com

5 conseils pour (bien) parler à votre banquier
 
 
Startupper, vous avez décroché le St Graal : un rendez-vous avec votre banquier pour évoquer vos possibilités de financement. Vous avez vérifié votre nœud de cravate (ou pas). Révisé votre poignée de mains. Le stress est à son comble. Les enjeux aussi. Mettez toutes vos chances de votre côté pour vous faire comprendre par votre banquier, grâce aux conseils de deux de nos mentors : Sylvie Guillonneau, Responsable Neo Business à la Caisse d’Epargne Bourgogne-Franche-Comté, et Alain Clerc, Responsable des engagements professionnels et particuliers au Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne.
 
 

Conseil n°1 : ne vous prenez pas pour des experts-comptables

 
Vous venez trouver un financement. La première chose qu’attendront vos interlocuteurs banquiers, c’est un plan de financement précis, établit par un professionnel, afin d’identifier à quels besoins ils vont répondre. « Le startupper doit préciser précisément ses besoins de trésorerie : à quoi va servir cet argent ? », explique Alain Clerc. « Nous serons forcément plus à même de financer de l’investissement en R&D plutôt qu’un leasing de voiture pour le co-fondateur », précise-t-il en se rappelant des rendez-vous passés (true story!).  
 
Sylvie Guillonneau est franche : « la première chose à présenter en rendez-vous, c’est un bon prévisionnel, à 3 ans minimum, professionnel et précis, réalisé par un expert-comptable. C’est un métier, on ne peut pas s’inventer expert-comptable. Les experts-comptables connaissent les leviers, connaissent nos attentes… alors que les prévisionnels réalisés en interne par la start-up ne suffisent pas. »
 
 

Conseil n°2 : bien s’entourer (et le montrer)

 
« L’accompagnement est un gage de crédibilité », explique Sylvie Guillonneau. Que ce soit par une banque d’investissement comme bpifrance, par un incubateur, par un programme d’accélération comme ToasterLAB, etc. : faites-vous accompagner, et montrez-le.
 
Une start-up qui se fait accompagnée nous démontre deux choses : premièrement, que c’est un projet sérieux, puisque des experts métiers l’ont jugé prometteur, deuxièmement, que l’équipe est capable de s’engager, de produire des efforts intellectuels pour mener à bien son projet », précise-t-elle. Deux arguments qui vont faire pencher la balance en votre faveur !
 
Pour Alain Clerc, un fondateur de start-up qui ne connait pas son écosystème est en tort : « il ne faut pas avoir peur de consulter les partenaires institutionnels et ses conseils. Tous ces organismes  apportent un point de vue complémentaire au nôtre et permettent de sécuriser le projet. Les statistiques de défaillances permettent aussi de corroborer à une plus grande pérennité des créations accompagnées. »
 
 

Conseil n°3 : oubliez votre jargon

 
« Nous ne sommes pas des techniciens ni des experts-métiers. Ce qui importe davantage c’est la bonne lisibilité du modèle économique et son adéquation avec le marché », souligne Alain Clerc. « Food, numérique, nucléaire, etc. : on ne peut pas être spécialiste de tous les domaines que l’on accompagne », précise Sylvie Guillonneau.
 
Dans votre pitch, exit donc les termes techniques ou scientifiques que seuls vous et vos paires utilisez. Votre objectif doit être de rendre votre projet intelligible. Pas exhaustif. Entrainez-vous sur votre famille, vos grands-parents, vos petits cousins, pour travailler cette intelligibilité et sortir de votre jargon.
 
« Cibles, étude de marché complète, preuve de concept, preuve d’intérêt de prospects, dépôts de brevets, étude de la concurrence, etc. : ce sont ces éléments qui nous intéressent », détaille Sylvie Guillonneau. « Notre rôle n’est pas d’accompagner l’amorçage technique, mais d’accompagner un produit ou un service qui présente du potentiel et une viabilité financière. Pour évaluer les aspects techniques, nous faisons confiance à nos partenaires experts-métiers. »
 
 

Conseil n°4 : valorisez votre implication

 
 « On attache beaucoup d’importance aux personnes, à leurs profils », explique Sylvie Guillonneau.
 
Croyez-vous en votre projet ? Êtes-vous prêts à vous engager financièrement pour sa réussite ? « L’apport personnel est un élément, au même titre que la capacité à se porter caution solidaire, qui nous permet de juger de l’implication des fondateurs », détaille Alain Clerc. Sylvie Guillonneau tempère : « même si, bien entendu, on n’attend pas le même apport entre un jeune de 28 ans et un senior de 50 ans ».
 
Des prêts d’honneur, un volontariat explicit à lever des fonds, montrent que vous croyez en votre projet. « Le manque d’apport personnel n’est pas rédhibitoire : si la personne exprime une vraie ambition, un vrai engagement, à trouver des aides, à ouvrir son capital à des investisseurs, cela compense. »
 
 

Conseil n°5 : soyez transparents

 
Startupper/banquier : c’est une relation de confiance… et dans les deux sens ! Pour cela, il est indispensable d’être transparent.
 
« Je préfère un discours franc que de mauvaises surprises », précise Alain Clerc : « il nous est déjà arrivé de prêter à des personnes qui partaient de zéro, sans aucun apport. Parce que la confiance était établie. De façon contraire, certaines personnes sont fuyantes, ne nous disent pas les choses, enrobent une réalité pour nous séduire : il est difficile de leur accorder notre confiance alors que la transparence n’est pas établie. »
 
Sylvie Guillonneau ajoute : « il ne faut pas hésiter à nous appeler, à nous poser des questions : lorsqu’un particulier vient chercher du financement pour sa start-up, il devient chef d’entreprise. L’environnement évolue, nous sommes dans une relation bienveillante ».
 
 

Rejoignez ToasterLAB pour aller plus loin !

 
Sylvie Guillonneau et Alain Clerc sont deux de nos mentors : tous expérimentés, mais également disponibles et réellement présents à vos côtés ! Voir ici la liste de nos mentors.
Pour bénéficier de leurs conseils et de leur expérience, rejoignez-nous !

 

 
 

Par Claire VO

Responsable du programme ToasterLAB, Claire VO est également en charge de la post-accélération de nos start-ups, ainsi que de l'accompagnement des intrapreneurs. Après 12 ans au sein de Vitagora, Claire est véritablement le "cerveau du réseau" et, dans les méandres de notre écosystème, vous aide à y voir plus... clair ! Contactez-la  claire.vanoverstraeten@vitagora.com

 
Le business plan : cet ami qui vous veut du bien

Guillaume Fabre

 

Ah, le business plan. Il ne se passe pas une semaine sans que l’on vous en demande un exemplaire. Indispensable, il est parfois négligé ou, au contraire, peut devenir une source d’angoisse pour les start-uppers. Apprenez à en faire votre allié pour ne (surtout) pas en venir à le détester. Les conseils d’un professionnel de la question, Guillaume Fabre, associé KPMG. 
 
Avec ses 21 années d’expérience, Guillaume Fabre est associé et expert-comptable auprès de la cellule « Start-up et entreprises de croissance » de KPMG, cabinet international de près de 190 000 salariés dans 152 pays. Un métier qui demande souvent de faire le lien entre des entrepreneurs passionnés et les financeurs. 
 
 

1.    L’objectif : pourquoi un business plan ?

 
« Business Plan » : une expression qui résonne certainement dans vos oreilles comme l’outil-miracle pour séduire financeurs et partenaires commerciaux. Et pour cause : « le business plan, c’est ce qui permet de modéliser la viabilité d’une start-up », précise Guillaume Fabre. 
 
« L’équipe et sa complémentarité, l’offre et le marché, la valeur ajoutée par rapport à la concurrence, etc. : l’objectif du business plan est de présenter l’ensemble des buts fixés par l’entrepreneur et les dispositions mise en place pour y parvenir. C’est bien sûr aussi l’outil indispensable pour estimer la marge qui sera réalisée par la start-up : indispensable pour convaincre notamment lors de la phase de levée de fonds. »
 
 

2.    Les multiples versions : un piège à éviter

 
Indispensable, certes. Mais le business plan est parfois aussi une source d’épuisement pour les start-ups : « Le piège est d’y passer trop de temps. ». Pour Guillaume Fabre, si ce « BP » doit bel et bien être ajusté à un rythme régulier, pas question de le refaire chaque semaine.
 
« Il faut avoir la sagesse en amont de bien définir les charges et produits grâce à des études de marché et des devis pour passer à une modélisation efficace du BP ensuite. ». 
 
Une mise à jour tous les 3 à 6 mois devrait suffire : si cela est plus fréquent, c’est peut-être que votre BP n’est pas assez ancré dans la réalité.
 
 

3.    A gardeR en tête : un outil d’échanges et d’interaction

 
Troisième conseil de Guillaume Fabre : le business plan vous permet d’interagir. 
 
Plus qu’un outil froid de modélisation de business, c’est également un excellent outil pour mettre en place un échange dynamique sur votre vision des affaires et vos objectifs de développement. 
 
Certains logiciels permettent même d’interagir à distance, tel que celui que Guillaume Fabre a l’habitude d’utiliser : « En plus, avec cet outil, le start-upper s’habitue progressivement, à son rythme, au jargon comptable et financier qui est indispensable lors des échanges avec des fonds d’investissement et des banques. »
 

 

4.    Le professionnalisme : ne vous précipitez pas sur Excel ! 

 
Vous aviez l’habitude de laisser votre business plan dans les mains de votre stagiaire « action commerciale » ? Perdez-la (l’habitude, pas la stagiaire).  Le business plan, c’est le cœur du business et l’âme de votre start-up ! Il existe de nombreuses méthodes pour réaliser son business plan : tableaux excel, outils en ligne, outils de cabinets de conseils, etc. Nous les présenterons d’ailleurs à notre promo le 12 octobre prochain.
 
Si la finance n’a aucun secret pour vous, passer par Excel sera un bon moyen de maîtriser et de comprendre en détails tous vos paramètres. En revanche, si les calculs d’impôts, de marges, de charges salariales, de JEI et de CIR vous sont inconnus, il est préférable de vous faire accompagner.
 
Pour Guillaume Fabre, « Le business plan doit être modélisé sérieusement avec le bons outil et le bon paramétrage pour éviter de refaire tout de A à Z ce qui faire perdre du temps et de la motivation aux start-upper ».
 
« En tant qu’expert-comptable nous savons traduire la vision du dirigeant avec pour finalité d’augmenter la probabilité de succès de son projet. C’est notre métier. »
 

 

 

Par Christophe Breuillet

Directeur de Vitagora et CEO d'AcceleRise, Christophe est notre chef d'orchestre ! Ses domaines d’expertise : le développement d’entreprise, la croissance à l’international, les stratégies d’influence… en bref, le « business », sous tous ces angles. Contactez-moi : christophe.breuillet@vitagora.com

 

L'accès facilité aux investisseurs privés pour AcceleRise

Vendredi 18 novembre 2016 
En marge du Forum Vitagora, qui s'est tenu le 3 novembre dernier à Dijon, Pierre GUEZ, et Thierry STADLER, présidents de Vitagora et d'IAR - le pôle de la bioéconomie, ont formalisé le rapprochement entre les deux pôles dont l'un des objectifs est un accès facilité aux investisseurs privés d'IAR-Invest. En parallèle, InVivo, premier groupe coopératif agricole français et partenaire associé d'AcceleRise, a annoncé la réaction d'InVivo Invest, son fonds d’investissement. 

SignatureSelon cet accord, IAR-Invest - le club d'investisseurs du pôle IAR -, s'impliquera dans le développement d'AcceleRise pour permettre aux start-up, TPE et PME d'accéder plus facilement à des fonds privés pour leur faciliter le passage du stade du prototype à celui de l'industrialisation.
 

Comme l'affirme Pierre GUEZ : « Cet accord va nous permettre d'avancer, ensemble, vers un avenir prometteur. Nous sommes très fiers de ce rapprochement, qui se veut efficace et concret. »


En savoir plus : communiqué de presse
 

Invivo Invest, dédié au startups de la FoodTech/AgTech
 

InVivo, premier groupe coopératif agricole français et partenaire associé d'AcceleRise, vient d'annoncer la création d'nVivo Invest, son fonds d’investissement qui a pour vocation de détecter et financer des start-up de l’AgTech-FoodTech. Doté d’un budget de 5 millions d’euros, InVivo Invest fera ses premiers investissements avant la fin de l’année 2016. 
 

« InVivo Invest accompagne la transformation digitale mise en place au sein du groupe InVivo. Tous nos métiers sont concernés par cette évolution, a fortiori nos salariés, projetés eux-aussi dans une dynamique de start-up. Dans la droite ligne de notre plan stratégique « 2025 by InVivo » nous voulons créer de la valeur à tous niveaux, et le numérique nous permet d’accélérer ce processus. » indique Thierry Blandinières, directeur général d’InVivo.
 

La direction générale du fonds sera confiée à Stéphane Marcel, la direction opérationnelle à Nicolas Ferras, qui mettra également son expertise au profit d'AcceleRise en tant que mentor.

 

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