Nudj s’engage pour un triple impact

 

Faire connaître au monde un fruit plein de promesses : le fruit du jacquier

Quoi de mieux que le secteur alimentaire pour lancer une start-up à impact ? C’est le constat qu’ont fait 2 frères, Foucauld et Barthélemy Peuchot lorsqu’ils ont lancé leur start-up, Nudj, en 2021. Le premier, diplômé d’un master en développement durable, connait bien le monde des start-ups après avoir travaillé dans la Delivery Tech en Côte d’Ivoire puis dans la domotique de retour en France. Le second, issu du monde du conseil dans le domaine de la finance, était à la recherche d’une aventure entrepreneuriale engagée et en phase avec ses valeurs.
 

Alors qu’aucun des deux ne connaissait encore le secteur alimentaire, ils décident donc de se lancer autour d’un fruit méconnu en Europe, mais qu’ils avaient déjà eu l’occasion d’apprécier lors de voyages à l’étranger et notamment au Brésil : le fruit du jacquier, également appelé « pomme jacque » ou « jackfruit ».
 

Plus gros fruit au monde (il peut peser jusqu’à 40kg !), il pousse sur un arbre gigantesque pouvant mesurer jusqu’à 20m de hauteur, le jacquier. Mûr, il a une saveur sucrée proche de la mangue ou de l’ananas. Mais c’est souvent avant maturité qu’il est consommé cuit, notamment en currys, en rougails ou en ragoûts… et je parle en connaissance de cause ! A la Réunion, d’où je suis originaire, on l’adore en « ti'jaque boucané ».
 

S’il pousse dans presque tous les pays tropicaux (en Asie : Inde, Sri Lanka, Bangladesh, Thaïlande ; en Amérique : Brésil, Porto Rico, Floride, Haïti, Martinique, ainsi qu’en Afrique centrale et orientale et dans les îles de l’océan Indien : La Réunion, Madagascar…), il reste peu connu en Europe. A l’heure où les consommateurs européens sont en recherche d’alternatives saines à la viande, c’était pour Barthélemy et Foucauld une évidence : il faut rendre le fruit du jacquier accessible aux palais et aux assiettes des Européens !


 

Des avantages naturels pour remplacer la viande

« Le fruit du jaquier est ce que l’on considère comme un superaliment », explique Barthélemy.
 

Car les avantages nutritionnels du fruit du jacquier sont multiples : il est très riche en vitamines, notamment en vitamines B (B1, B2, B3, B9), C, et en nombreux minéraux (magnésium, fer, calcium, manganèse, phosphore, sélénium et, surtout, potassium). Riche en fibres, c’est un fruit à haut apport calorique (95 calories pour 100 grammes) permettant de fournir de l’énergie, sans graisse saturée, à ses mangeurs.
 

« Mais c’est surtout pour sa teneur naturelle en protéines que le fruit du jacquier est reconnu », précise Barthélemy. Utilisé en remplacement de la viande dans des recettes végétariennes depuis la nuit des temps, le fruit du jacquier présente également un avantage de texture. « Naturellement filandreuse, comme du poulet effilé, sa texture rappelle celle d’une viande bien cuite… sans avoir à y appliquer quelque procédé de transformation que ce soit. »
 

Barthélemy détaille : « ce potentiel naturel va de pair, dans notre point de vue, avec les bénéfices nutritionnels du fruit du jacquier, et notamment par rapport aux attentes santé des consommateurs. Cela nous permet d’offrir aux consommateurs européens la première marque d’alternatives végétales à la viande sans ingrédient ultra-transformé. Cela distingue notre produit de l’offre que l’on trouve actuellement en rayon, en proposant tout simplement des pavés de fruit du jacquier cuisinés avec de vrais ingrédients (épices, oignons, farine) ».


 

Une promesse environnementale

« Le second avantage du fruit du jacquier », complète Barthélemy, « c’est son abondance dans la nature. C’est un fruit qui pousse spontanément partout où il est récolté – d’ailleurs, non seulement sur les branches de son arbre, mais également sur le tronc. »
 

Au mois de janvier dernier, Foucauld s’est rendu en Inde pour constater comment se déroule leur approvisionnement. « Cette expérience sur place fut très enrichissante », s’enthousiasme-t-il. « Ce fruit pousse absolument partout, sans avoir à être cultivé par l’homme ! En conséquence, son emprunte carbone est 50 fois moins importante que du bœuf français, même en l’important d’Inde. »


 

Une promesse sociétale

Le troisième impact de la start-up Nudj est un impact sociétal. Alors que 70% de la production mondiale des fruits du jacquier ne serait pas valorisée, poussant aux détours de jardins et de forêts, ce fruit constitue une source de revenus complémentaires pour des collectifs de fermiers indiens. « Ils se regroupent pour valoriser les fruits du jacquier qui poussent spontanément sur leur terrain », explique Barthélemy.
 

« En sécurisant notre approvisionnement en Inde, et en diversifiant nos fournisseurs locaux, nous impactons aussi positivement les populations locales en garantissant une source de revenu complémentaire solide. »


 

Une offre commerciale en pleine croissance


En 2021, Nudj a participé au programme de ToasterLAB : « ce fut un très bon accompagnement sur les aspects techniques, la R&D, le positionnement de notre produit et le passage à l’industrialisation » témoigne Barthélemy.

Ainsi, l’expertise de Barthélemy et de Foucauld s’est axée avant tout sur le développement culinaire : accompagnés par des chefs et des ingénieurs agroalimentaires, ils ont su apporter au fruit du jaquier un goût attrayant pour les palais français, et travaillent désormais sur la caractérisation organoleptique de leur produit pour l’améliorer encore… mais toujours dans la naturalité.
 

« Nous voulons avant tout faire une nourriture simple et bonne : simple à comprendre, simple à préparer, simple à cuisiner… et bonne pour la planète, pour les hommes et les femmes, et surtout, bonne au goût », résume Barthélemy.
 

Avec actuellement 2 pavés de fruit du jaquier commercialisés depuis 7 mois sur 50 points de vente dans différentes régions françaises (un pavé « tomates/oignons » et un pavé « piment/paprika »), et un référencement permanent dans les menus de FoodChéri, les deux frères sont très contents de leurs résultats en termes de ventes, mais aussi de retours clients, très satisfaits.
 

Nudj s’apprête désormais à entamer des tests dans 10 Carrefour markets situés à Paris. « Nous visons un déploiement plus large en Ile-de-France, notamment en rejoignant cette année l’accélérateur Hectar », précise Barthélemy.


 

Et demain ?

« Le fruit du jacquier est vraiment un fruit caméléon », conclut Barthélemy : « il est possible d’en faire plein de choses. Nous avons d’ailleurs déjà une dizaine produits en tête ! »
 

Les deux frères, qui ont effectué leurs trois premiers recrutements cette année et recherchent actuellement une responsable marketing/merchandising, s’autorisent aussi à étudier d’autres ingrédients : « d'ici 4 ou 5 ans, nous pensons diversifier notre offre en restant toujours dans les alternatives naturelles et écologiques à la viande… avec, pourquoi pas, des ingrédients fermentés, des algues ou des champignons. »


 

A votre tour, bénéficiez de l’accompagnement du réseau de ToasterLAB !

Si vous souhaitez à votre tour bénéficier des opportunités que peut vous apporter ToasterLAB, et pour en savoir plus sur notre programme d’accélération dédié aux start-ups de l’agri-food, contactez-moi directement par e-mail : clement.galbois@vitagora.com.

 

Par Clément

Clément Galbois

Business Developer, et "start-up back-up" comme il aime se faire appeler, Clément a vécu le monde des start-ups de l'intérieur avant de se mettre au service de leur développement au sein de ToasterLAB. Bénévole sur de nombreux fronts et engagé personnellement pour une consommation plus responsable, Clément est un point de contact privilégié pour les start-ups de ToasterLAB, bienveillant et à l'écoute. Contactez-le : clement.galbois@vitagora.com.


 

Profil de mentor - Stéphane Blanc

 

Plus de 100 mentors et experts participent à l’accompagnement des start-ups dans le cadre du programme ToasterLAB. Pour vous faire découvrir leur valeur et leur expertise, nous vous proposons chaque mois un « profil de mentor ».

 

Stéphane BLANC

Fondateur de Whited

 

LES BONNES RAISONS DE LUI FAIRE CONFIANCE


Issu d’une formation en arts graphiques à l’ESAG Penninghen, cet ancien atelier de travail de Magritte et Picasso devenu une prestigieuse école parisienne d’arts graphiques et de décoration d’intérieur, c’est le goût du beau et de l’esthétisme qui anime Stéphane depuis toujours.

Après une carrière en agence, où il est passé de graphiste à directeur de création puis directeur général associé, il fonde en 2005 sa première entreprise dédiée à la décoration d’intérieur (l’une des premières à proposer des produits personnalisables, notamment grâce à un site d’e-commerce, précurseur à cette époque), avant de retourner à ses premiers amours : la direction artistique pour accompagner les entreprises dans leur communication.
 

En 2011, il crée alors Whited, « studio de design de marques » comme il le décrit lui-même. Du positionnement de marque (branding) au naming, à la signature et l’identité visuelle et jusqu’au déploiement packaging et PLV, etc. : Stéphane accompagne les entreprises dans la construction de leurs marques de façon globale. Son approche, marquée par son attrait pour l’architecture d’intérieur, intègre également le déploiement des marques dans les lieux pour créer des « marques immeubles », c’est-à-dire que les lieux (centres d’affaire, restaurants d’entreprise, mais aussi à destination du retail – commerce et restauration commerciale – comme pour le groupe Leduff) portent véritablement l’expérience utilisateurs de la marque, autour d’un discours, d’une signalétique, et d’une décoration, pensés en toute cohérence.

Seul aux commandes de son agence, Stéphane n’est pour autant pas un solitaire. Entouré de sa brigade d’architectes d’intérieurs et d’experts des métiers de la création visuelle (graphistes, photographes, illustrateurs, maquettistes…), il fonctionne en mode agile selon les projets et les besoins de ses clients, et s’associe ponctuellement à différents spécialistes. « Cela représente des avantages à la fois en termes de disponibilité, d’expertise, mais aussi de coût », précise-t-il.
 

C’est par une mise en relation effectuée par l’un de ses clients (Atelier Sarrasin), que Stéphane, également référencé expert chez Bpifrance, a pris part à l’aventure ToasterLAB. Aujourd’hui, il conseille et accompagne les start-ups avec passion... et franchise. « J’adore travailler avec les start-ups », explique-t-il. « J’ai moi-même monté plusieurs entreprises, je me retrouve dans leur âme d’entrepreneur. J’adore partager leurs problématiques, écouter leurs doutes. Mon job, c’est de leur permettre de faire le saut créatif : de transformer leurs bonnes idées en bonnes idées marketing, séduisantes pour leurs clients. »
 

Eclectique dans ses intérêts, Stéphane a commencé sa carrière dans le secteur de l’entertainment (musique, cinéma, jeux vidéo) et tient en estime la diversité des savoirs, des expertises, et des expériences. S’il compte parmi ses clients des noms reconnus, comme l’UFC Que Choisir, Nestlé, Peugeot, L’Oréal, ce passionné d’expositions, de théâtre, et de cultures en tout genre, aime également se plonger dans l’univers des jeunes entrepreneurs de la food, et tout particulièrement de l’alimentation durable : Beendi, Kedelaï, Atelier Sarrasin, Résurrection, Nemrod, etc.
 

Profondément animé par le potentiel du beau et de l’espace, Stéphane rêve de pouvoir concevoir de A à Z un projet d’hôtellerie, de la création de la marque à l’architecture des locaux.

 

LÀ OÙ STEPHANE VOUS AIDERA

  • Branding, plateforme de marque, naming
  • Identité visuelle
  • Déploiement de la marque, du packaging à l’aménagement intérieur

 

 

IL LE DIT (ET LE PENSE)

« Je ne suis pas un client pour mes clients. Je peux tout leur dire, en pleine franchise. L’idée est de les mettre sur une rampe de lancement pour qu’ils prennent ensuite leur envol et n’aient plus besoin de moi. »

 

A CONSULTER 

PROFIL LINKEDIN

Instagram : whiteddesign

url : whited.fr

 

Par Clément

Business Developer, et "start-up back-up" comme il aime se faire appeler, Clément a vécu le monde des start-ups de l'intérieur avant de se mettre au service de leur développement au sein de ToasterLAB. Bénévole sur de nombreux fronts et engagé personnellement pour une consommation plus responsable, Clément est un point de contact privilégié pour les start-ups de ToasterLAB, bienveillant et à l'écoute. Contactez-le : clement.galbois@vitagora.com.

Cassolette : une belle leçon de ténacité

Cassolette

Imaginée par ses 3 co-fondateurs, Clément Picard, Aymeric Malherbe et Renaud Viennet, Cassolette est une start-up de restauration en entreprise misant sur la convivialité et le partage. Lancée en mars 2020, son développement fut touché de plein fouet par la crise du covid-19.
 

Alors que de nombreuses start-ups de la restauration ont fait le choix de s’adapter et de pivoter devant la crise sanitaire, cette fois, c’est justement la persévérance des co-fondateurs de Cassolette, leur volonté de rester fidèles à leur proposition de valeur d’origine, que je souhaite vous raconter. Une leçon de ténacité…   

 

 

Cassolette : une offre de restauration à contre-sens des tendances de livraison

« Fédérez vos équipes : mangez ensemble » : telle est la promesse de Cassolette. « Nous proposons une offre de restauration fraîche et équilibrée pour les entreprises ne possédant pas de cuisine sur site », explique Clément Picard, co-fondateur de Cassolette.
 

« D’une part, nous apportons le savoir-faire d’un chef cuisinier, ce qui permet de ne pas mobiliser les collaborateurs pour la préparation du repas – à ce titre, on se distingue d’une offre d’animation de type ateliers de cuisine, par exemple. D’autre part, nous apportons les solutions matérielles pour cuisiner dans n’importe quel espace de bureau, et ce quel que soit l’équipement de départ. »
 

Au-delà de ces deux solutions techniques, la promesse originale de cette start-up fondée en 2020 est la convivialité en entreprise : car il s’agit bien de faire manger les gens ensemble. « A l’heure des dark kitchens, de la livraison de plats qui arrivent plus ou moins chauds, génèrent des déchets, et que l’on mange chacun à heure différente, nous souhaitons remettre la convivialité au cœur du déjeuner en entreprise. »
 

A contrepied de l’individualisation et des tendances de livraison, l’idée de Cassolette se décline autour d’un menu unique, de grands plats à partager posés au centre de la table, « comme à la maison », et dans lesquels on peut se servir… et se resservir.  

 

Pivot ou pas ? Face au covid-19, un choix à faire

Vous me suivez : la promesse de Cassolette, tout le monde qui mange dans le même plat, forcément, ça ne fait pas bon ménage avec la crise sanitaire... Or, le lancement commercial de cette start-up s’est fait… en mars 2020. « On ne pouvait pas pire timing », se rappelle Clément avec une certaine amertume.
 

Les co-fondateurs ont alors beaucoup réfléchi à leur activité durant cette période. Rapidement, l’idée de pivoter vers la livraison a été exclue. Clément m’explique : « en premier lieu, la livraison est un secteur déjà ultra-concurrentiel. Ensuite, c’était trop différent de notre proposition de valeur de départ : nous n’aurions jamais pu revenir à notre promesse de marque initiale. » Une deuxième idée était de proposer des ateliers culinaires en visio. « Mais là encore, nous étions loin de notre promesse d’être ensemble. »
 

Clément, Aymeric et Renaud assument leur choix : il n’y aura pas de pivot. « En plein covid, nous choisissons de mettre notre temps à profit pour mieux connaitre notre nouveau secteur d’activité : la food ». Tous trois issus d’autres domaines (l’un consultant en marque, le second expert-comptable, et le troisième designer), ils intègrent ToasterLAB, pour rencontrer des gens du métier et prendre du recul, et rencontrent alors leur mentor : Marc Delbreil, directeur général d’Endeavour Development International (lire ici son portrait). « Marc s’est montré exceptionnel dans l’accompagnement : il nous a permis de transformer cette crise ambiante en véritable opportunité », se souvient Clément. Les jeunes entrepreneurs ont mis leur temps à profit pour mener des entretiens qualitatifs auprès de clients potentiels. Ils ont ainsi pu vérifier l’existence d’une vraie envie pour le « manger ensemble » : de quoi les conforter dans la proposition de valeur de leur marque.
 

« Au final, si cette période était très frustrante, c’était aussi une période enrichissante. Nous avons pu mener des échanges approfondis avec des entreprises, construire notre réseau, notre notoriété, et, sur un plan plus technique, affiner notre solution de cuisine démontable. »

 

Rester fidèle à ses valeurs : un combat difficile, mais payant

« Nous avons su rester fidèles à notre proposition de départ, résister aux sirènes de la visio et de la livraison, et garder le cap… », résume Clément. Malgré tout, il reconnait que ce fut une période difficile : « il y a toujours la question de l’argent, des emprunts à rembourser, des assurances, de nos loyers… Le stress était bien présent et nous avons dû tous reprendre une activité à côté. Mais nous sommes de nature résiliente et nous étions convaincus qu’il nous fallait garder notre ligne conductrice. »
 

La convergence de 2 facteurs a sans aucun doute joué dans la faculté des co-fondateurs à ne pas céder. D’une part, la rencontre avec Marc : « être entourés, ne pas se sentir seuls, c’était essentiel ». Et d’autre part, l’expérience de Clément en conseils de marque : « je savais qu’une fois notre positionnement modifié, aucun retour en arrière ne serait possible. La constance d’une marque est essentielle – parfois, cela signifie affirmer ses combats pour réussir à émerger ».
 

Aujourd’hui, l’activité de Cassolette est sur une très bonne lancée : le retour aux événements en physique s’accompagne d’une vraie envie de retrouver de la convivialité, de revendiquer le partage, la proximité. Après plusieurs mois prometteurs, la participation au salon de l’Office Manager Summit à Paris a permis aux entrepreneurs d’identifier plus de 130 prospects qualifiés en seulement quelques jours : « nous commençons déjà à avoir des retours, c’est très engageant. »

 

A votre tour, bénéficiez de l’accompagnement des mentors de ToasterLAB !

Désormais tournés vers un futur prometteur, et après des premiers recrutements, les co-fondateurs de Cassolette s’attèlent à de nouveaux chantiers : atteindre la rentabilité, enrichir la gamme, et se développer dans d’autres métropoles françaises.
 

Pour bénéficier à votre tour du soutien et des conseils des mentors de ToasterLAB, ou pour en savoir plus sur notre programme d’accélération dédié aux start-ups de la food, contactez-moi directement par e-mail : clement.galbois@vitagora.com.

 

 

Par Clément

Business Developer, et "start-up back-up" comme il aime se faire appeler, Clément a vécu le monde des start-ups de l'intérieur avant de se mettre au service de leur développement au sein de ToasterLAB. Bénévole sur de nombreux fronts et engagé personnellement pour une consommation plus responsable, Clément est un point de contact privilégié pour les start-ups de ToasterLAB, bienveillant et à l'écoute. Contactez-le : clement.galbois@vitagora.com.

 

Four new start-ups join ToasterLAB


This autumn four start-ups have joined the 2021 cohort of the ToasterLAB acceleration program, with in-person sessions restarting for the first time since the beginning of 2020.

 

Reuse of glass bottles, plant-based meat alternatives and innovative condiments... The activities of the latest ToasterLAB recruits are perfectly aligned with major consumer food trends such as reducing packaging waste and the transition to a plant-based diet.

 

The launch of this group's acceleration progam began on September 23rd with an in-person bootcamp. Bringing together the start-up founders with the program's partners, experts and mentors, this event was the first in-person gathering of the ToasterLAB community since the beginning of the Covid-19 pandemic. Jumping in at the deep end, the start-up founders began by pitching their solutions to ToasterLAB's experts and mentors who will be supporting their development during their acceleration.

 

The program's partners indicated their interest in the topics of the start-ups selected for this cohort: "All the start-ups have varied activities by they all have the ambition to provide an answer to environmental and health challenges faced by our food systems. As a representative of the oil and protein crop sector, we are particularly interested in the selection of Devore Food", explains Marie Dubot, innovation coordinator for Terres Univia.

 

Start-ups will have the opportunity to apply for the ToasterLAB program, and join the 2022 cohort, during the next call for applications in December 2021. 

 

 

ToasterLAb's new recruits

NUDJ – Plant-based meat substitutes (Paris)

https://eatnudj.com

Nudj develops plant-based meat substitutes using the flesh of the jackfruit, a fruit that is rich in vitamins, protein and dietary fibre. Their plant "steaks" are organic, minimally-processed and with a Nutri-Score A.

 

DEVORE FOOD – Plant-based "chicken" – (Paris)

https://www.devorefood.com

Dévore Food develops natural plant-based products that mimic the texture of chicken, aimed at all consumers looking to reduce their meat consumption. In the form of sticks or nuggets, their products are organic, gluten-free and Nutri-Score A.

 

J’AIME MES BOUTEILLES – reuse of glass bottles – (Lons-le-Saunier)

http://jaimemesbouteilles.fr/

A start-up from the French region of Franche-Comté, J’aime Mes Bouteilles offers local producers a solution for reusing glass packaging with a shared logistical platform. The start-up supports food manufacturers and retailers to integrate the platform, and takes part in pedagogical actions to consumers on the advantages of reusing glass packaging. 

 

 

The fourth start-up in this group is developing an innovative range of condiments, but requests that the details of their activity remain confidential for the time being.


 

If you wish to find out more about ToasterLAB, and to benefit from the acceleration support that this program offers, contact me: clement.galbois@vitagora.com.

 

By  Clément

Business Developer and "start-up back-up" as he likes to call himself, Clément was immersed in world of start-ups before joining the ToasterLAB team. A keen volonteer for a number of evironmental causes that he holds dear, Clément is the main point of contact for ToasterLAB's start-ups. Contact him:  : clement.galbois@vitagora.com.

 

ToasterLAB : quatre nouvelles start-ups rejoignent la promo 2021


Cet automne quatre start-ups intègrent la promo 2021 du programme d’accélération agroalimentaire ToasterLAB et les sessions en présentiel reprennent pour les entrepreneurs et les mentors et experts qui les accompagnent.

 

 

Réemploi des bouteilles en verre, alternatives végétales à la viande, condiment innovant… les activités des nouvelles recrues s’inscrivent dans deux tendances majeures de l’alimentaire plébiscitées par les consommateurs : les emballages durables et une alimentation saine et savoureuse.

 

Le lancement de l’accélération de ce groupe de start-ups a débuté le 23 septembre par un bootcamp en présentiel. Réunissant entrepreneurs, partenaires, mentors et experts, il s’agit du premier grand rassemblement de la communauté de ToasterLAB depuis le début de la crise sanitaire. Directement plongé dans le vif du sujet, les start-ups ont pitché devant les experts ToasterLAB et ont rencontré leur mentor qui les accompagneront durant toute leur accélération.

 

Les partenaires soulignent la pertinence des start-ups sélectionnées. « Toutes les start-ups ont des projets différents mais elles ont toutes pour ambition d’essayer à leur niveau d’apporter une réponse aux enjeux environnementaux et de santé. En tant que représentant de la filière huiles et protéines végétales françaises, nous sommes heureux de la sélection de Devore Food » salue Marie Dubot, chargée de mission innovation chez Terres Univia.

 

Une nouvelle opportunité d’intégrer le programme d’accélération se présentera en décembre 2021 pour les start-ups innovantes de l’agroalimentaire.

 

DÉCOUVREZ LES NOUVELLES RECRUES DE TOASTERLAB

NUDJ – Des analogues végétaux à la viande (75 – Paris)

https://eatnudj.com

Nudj propose des substituts végétaux à la viande à base de jacquier, un fruit riche en vitamines, protéines et fibres. Les pavés végétaux sont bio, peu transformés, cuisinés en France et affichent un Nutri-Score A.

 

DEVORE FOOD – Des substituts végétaux au poulet – (75 – Paris)

https://www.devorefood.com

Dévore Food développe des substituts végétaux plus vrai que nature qui offre la même texture que le poulet pour tous ceux qui souhaitent réduire leur consommation de viande. Présentés sous forme d’aiguillettes ou de nuggets, les produits sont bio, sans gluten et affichent un Nutri-Score A.

 

J’AIME MES BOUTEILLES – le réemploi des bouteilles en verre – (25 - Lons-le-Saunier)

http://jaimemesbouteilles.fr/

Start-up franc-comtoise, J’aime Mes Bouteilles propose une solution d'emballages réemployables aux producteurs locaux et une logistique mutualisée, elle accompagne producteurs et distributeurs à intégrer la filière, et participe à l'éducation du grand public aux bienfaits du réemploi, pour une empreinte environnementale minimisée. 

 

La dernière start-up sélectionnée, en pleine phase de développement d’un condiment innovant, souhaite garder son nom et les détails de son activité confidentiels.

 


 

Vous souhaitez en savoir plus sur ToasterLAB et bénéficier, à votre tour, de conseils d’expert et d’une accélération digne de ce nom ? Contactez-moi directement par e-mail : clement.galbois@vitagora.com.

 

Par Clément

Business Developer, et "start-up back-up" comme il aime se faire appeler, Clément a vécu le monde des start-ups de l'intérieur avant de se mettre au service de leur développement au sein de ToasterLAB. Bénévole sur de nombreux fronts et engagé personnellement pour une consommation plus responsable, Clément est un point de contact privilégié pour les start-ups de ToasterLAB, bienveillant et à l'écoute. Contactez-le : clement.galbois@vitagora.com.

Infuseo : industrialiser des boissons «comme à la maison»


Proposer des boissons 100% naturelles à base d’ingrédients bio, frais, sans conservateur ou sucre ajouté : c’est l’ambition d’Infuséo. Une infusion de citron, de concombre… un produit simple, au premier abord. Mais quand il s’agit d’atteindre une durée conservation suffisamment longue pour être commercialisable, ça se complique !
 

Marceau Vidrequin, CEO de la start-up Infuseo, nous en dit plus.
 

 

Trouver des boissons à base de produits frais en rayons : mission impossible ?

En plein milieu d’une chaude après-midi d’été (on ne mentionnera pas 2021), qui n’a pas rêvé d’une eau fraîche infusée au citron et à la menthe du jardin ? Une citronnade sans sucre, pour être réellement rafraichissante, mais pleine de saveurs, pour amener de punch dans son quotidien ? Nous sommes sûrement nombreux à faire occasionnellement ce genre de rafraichissements chez nous… Mais en trouver dans les rayons de nos magasins ou en vente à emporter est plus difficile.

 

Marceau Vidrequin, professionnel de l’agroalimentaire en B2B depuis plus de 10 ans, en a fait le constat il y a 3 ans, dans le cadre de l’activité de son entreprise Mandoline (découpe de fruits et légumes en ultra-frais) : « au contact de la restauration hors foyer, j’étais vraiment surpris que les boissons à emporter les plus vendues étaient, encore aujourd’hui, des sodas hyper sucrés… et ceci, même pour une offre de prêt à consommer située sur le créneau ‘’healthy’’ ».
 

Et pour cause : la conservation de produits aussi simples que des infusions de fruits est problématique. Les ingrédients utilisés sont frais, donc périment vite : en quelques jours seulement. « S’ils sont bios, ils sont d’autant plus fragiles. Même chose pour les aromates : les herbes fraîches comme la menthe et la mélisse, tournent rapidement. La mise en production de ce type de boisson doit donc être très rapide », précise Marceau.
 

Si le produit est donc simple en apparence – de l’eau et des fruits –, pour pouvoir accéder au marché de masse, être industrialisé, et se retrouver en rayon de magasins, il doit en fait… être très technologique. 
 

 

La haute pression : une solution au double avantage

Après plusieurs mois de R&D, Marceau et son équipe ont réussi à passer leur infusion de 4 jours de DLC (date limite de consommation).… à plus d’un mois. Comment ? Pas question de faire appel à des additifs ou des conservateurs : la technologie de la haute pression (HPP, pour high pressure processing) permet de lever la barrière de la conservation.

 

Marceau explique : « après avoir reçu une pression de 6000 bars (soit six fois la pression rencontrée dans les profondeurs marines) pendant un court instant, les boissons embouteillées reviennent libérées de tout mauvais micro-organismes. Ainsi, ils gagnent en durée de conservation ».
 

Réelle alternative aux procédés de conservation thermique, la technologie de haute pression permet de diminuer la flore bactérienne sans altérer les vitamines, la fraîcheur, ou la couleur et la texture des produits.
 

En plus d’améliorer la conservation, la technologie de la haute pression permet une surexpression aromatique des ingrédients. « Sans ajouter aucun arôme, nos boissons sont très riches en saveurs : à l’instar de notre best-seller ‘’menthe/ananas’’, aussi aromatique qu’un chewing-gum, ou de notre infusion au concombre, très puissante. » Marceau et son équipe jouent sur la différenciation de leurs infusions par rapport aux boissons présentes sur le marché : « au rayon des boissons, l’innovation est finalement rare », souligne-t-il. Totalement non sucrées, les goûts des boissons d’Infuséo sont inhabituels et les déclinaisons sont infinies. « Prochainement, à l’occasion d’un événement sportif, nous allons lancer une boisson sur-mesure à base de spiruline, pour le rendu visuel très vert. »
 

 

ToasterLAB ? « Un programme très enrichissant »

A 52 ans, Marceau est passé par plusieurs entreprises. Fondateur de l’entreprise de découpe en ultra-frais « Mandoline », le développement d’affaires n’est pas nouveau pour lui. Et le monde de l’agroalimentaire, de la distribution, et de la restauration hors foyer, il connait. Grâce à un réseau déjà solide, en actionnant quelques contacts, il a rapidement accroché l’attention des grandes surfaces, avec un référencement en cours de négociation chez Carrefour et plusieurs autres enseignes. Alors, pourquoi avoir participé au programme de ToasterLAB ?
 

Marceau l’avoue : avant de candidater, il était sceptique. Mais, convaincu de rejoindre la promo de 2021, il revoit aujourd’hui son jugement. « Je ne regrette pas. L’accompagnement m’a permis de revoir mon point de vue sur plusieurs aspects sur lesquels j’étais biaisé : le droit des marques, le marketing et l’e-marketing, mais aussi, le pitch – un exercice simple et pourtant très compliqué. »
 

L’accès au panel d’experts et de mentors lui a été très enrichissant : « je suis allée beaucoup plus vite. On parle d’accélération : c’est vraiment cela ». D’ailleurs, il continue à travailler avec plusieurs experts rencontrés lors du programme, sur des aspects divers tels que la conformité des étiquettes (« sans ToasterLAB, nous aurions été très bancal sur la question ! »), le scale-up technologique, le web marketing, la gestion des réseaux sociaux et du média planning, avec 3Com-Médias… « Je connais bien le monde agroalimentaire en B2B. Mais avec Infuséo, nous sommes en B2C. C’est très différent : il nous faut apprendre et nous poser des questions nouvelles. »
 

Il conclut avec un sourire : « beaucoup de structures créent leur programme d’accélération de start-ups… mais tous ne se valent pas ».
 

 

Et après ?

L’aventure d’Infuséo ne fait que commencer : après un lancement prévu à la rentrée en GMS, il participera prochainement au Sirah avec Vitagora et ToasterLAB, ainsi qu’à Natexpo et au Snack Show.  De quoi déclencher contacts et opportunités.
 

Vous souhaitez en savoir plus sur ToasterLAB et bénéficier, à votre tour, de conseils d’expert et d’une accélération digne de ce nom ? Contactez-moi directement par e-mail : clement.galbois@vitagora.com.

 

Par Clément

Business Developer, et "start-up back-up" comme il aime se faire appeler, Clément a vécu le monde des start-ups de l'intérieur avant de se mettre au service de leur développement au sein de ToasterLAB. Bénévole sur de nombreux fronts et engagé personnellement pour une consommation plus responsable, Clément est un point de contact privilégié pour les start-ups de ToasterLAB, bienveillant et à l'écoute. Contactez-le : clement.galbois@vitagora.com.

Le Petit Bourguignon et le pari de la distribution en local

Crédits photo : Le Petit Bourguignon

 

Les consommateurs français sont de plus en plus nombreux à vouloir redonner du sens à leurs achats alimentaires. D’après une étude Ipsos pour l’Observatoire E.Leclerc des Nouvelles Consommations parue en 2019, 60 % des Français estiment qu’acheter local participe notamment à l’économie et à l’emploi.

 

Une volonté qui fait écho parmi les jeunes entrepreneurs à l’instar de Thomas Roizot fondateur du Petit Bourguignon, torréfacteur de café bio, équitable… et local.

 

 

Le café, une histoire familiale

 

Alors qu’il souhaite donner un nouveau tournant à sa carrière professionnelle, Thomas a l’opportunité de reprendre l’entreprise familiale, les torréfactions Biacelli, en 2018. Si l’univers du café et ses rites – le partage, la convivialité et la dégustation – le séduisent, l’exploitation commerciale qui en est faite, beaucoup moins : « c’est un secteur vieillissant qui a du mal à se renouveler. Il correspond à une vision éculée du commerce : faire venir à bas prix les matières premières de pays en développement pour les exploiter dans les pays riches. »

 

Convaincu par l’impact sociétal global de notre alimentation, il décide alors de développer une gamme de café la plus vertueuse possible : une gamme attentive à son impact en amont, en tenant compte des producteurs, mais aussi en aval, en tenant compte des consommateurs et de l’impact de la distribution. En 2019, il décide d’ancrer sa marque sur le territoire bourguignon.

 

 

Le café, un produit durable ?

En créant le Petit Bourguignon, Thomas a un objectif principal : réduire au maximum l’empreinte carbone de son café. Comment relever ce défi alors que le café n’est pas produit en France et qu’il n’a pas d’autre choix que de l’importer de pays lointains ?

 

« Bien sûr, la production et la commercialisation du café ne seront jamais exemptes de tous reproches. A mon niveau, j’essaye de proposer le café le plus éthique possible en travaillant sur trois axes : l’approvisionnement, le process de torréfaction et le conditionnement et la distribution », explique Thomas.

 

Pour l’approvisionnement, Thomas s’appuie sur des filières labellisées Max Havelaar et bio. Organisés en coopératives, les producteurs perçoivent des revenus plus importants que les filières classiques. Ils sont également engagés dans des démarches de production plus durables notamment en ce qui concerne la gestion des ressources en eau.

 

L’entreprise a aussi obtenu un certificat Ecocert pour l’ensemble de son processus de production, de la torréfaction au conditionnement. « Il s’agit d’un processus d’évaluation rigoureux qui nous oblige à respecter des exigences environnementales et sociales », témoigne Thomas.

 

 

Une distribution locale uniquement

 

C’est au niveau de la distribution que Thomas impose les règles les plus rigoureuses pour réduire l’empreinte carbone de ses produits : les cafés le Petit Bourguignon ne sont distribués qu’en région Bourgogne-Franche-Comté, malgré des appels du pied de distributeurs parisiens et nantais. Un choix délibéré qu’il justifie : « une fois arrivé sur son site de distribution, le café ne doit plus continuer à voyager. J’ai fait le pari de ne le commercialiser qu’en local (grandes surfaces, épiceries et restaurants). » Une initiative qui a déjà séduit le groupe Bernard Loiseau, à la tête de plusieurs restaurants en Bourgogne-Franche-Comté.

 

L’ancrage local est une volonté forte de Thomas : il s’est appuyé sur des entreprises régionales pour l’approvisionnement en cartons (Jura), pour le design des emballages et le développement de son site Internet (Côte d’Or). Un parti pris qu’il revendique : « il est temps de réinvestir nos territoires en créant de l’emploi et de la richesse ». Seules les capsules, 100% biodégradables et compostables, ne sont pas fabriquées en région mais à Tours, faute d’une offre plus locale.

 

 

Des projets à venir

Comme beaucoup d’entreprises, le Petit Bourguignon a vu la crise sanitaire ralentir son développement. Néanmoins, les projets fourmillent avec notamment une levée de fonds prévue en septembre 2021 qui permettra de rénover les appareils de production et d’investir dans une machine de conditionnement neuve.

 

« Notre participation à ToasterLAB nous a beaucoup appris : nous avons progressé et nous nous sommes structurés sur l’aspect financier, et nous avons aussi beaucoup travaillé sur la levée de fonds », me confie Thomas. Il souligne également la force du réseau de Vitagora :« j’ai constaté l’importance d’échanger entre entrepreneurs et de profiter des expériences de chacun ».

 

A l’avenir, pourrait-on voir fleurir un Petit Breton ou un Petit Nordiste ? C’est une des ambitions de Thomas : « j’aimerais identifier et racheter d’autres torréfactions en France pour reproduire le même modèle économique, vertueux pour l’économie et l’emploi de nos régions ».

 

 

Par Clément

Clément Galbois

 

Business Developer, et "start-up back-up" comme il aime se faire appeler, Clément a vécu le monde des start-ups de l'intérieur avant de se mettre au service de leur développement au sein de ToasterLAB. Bénévole sur de nombreux fronts et engagé personnellement pour une consommation plus responsable, Clément est un point de contact privilégié pour les start-ups de ToasterLAB, bienveillant et à l'écoute. Contactez-le : clement.galbois@vitagora.com.

Absoluthé and the zero waste cuppa

Absoluthé

 

 

"Zero waste" (or ZW for its adepts) is an international consumer movement seeking a maximum reduction in household waste, by encouraging use of bulk buying, composting, and reuse (instead of single use). By advocating a different way of consuming, this movement is the answer to an ever stronger environmental awareness among consumers. And indeed, 84% of French people consider that reducing single use plastic packaging has become a priority (OpinionWay survey from June 2020).

 

Starting with a retail offer of bulk goods, which has grown by 50% in France between 2013 and 2019 according to the trade magazine LSA, "zero waste" is behind a multi-pronged initiative adopted by certain brands. One among these brands is the start-up Aboluthé. Improving consumer practices around tea, from how the ingredients are sourced to how it is consumed, is the ambition of Camille and David, the two co-founders.

 

 

a sustainable cuppa?

It was during a trip to Vancouver that Camille Douay, a lifelong supporter of ecology and wellness, discovered the Zero Waste movement. In 2017, on returning to France, and inspired by a student project, she founded her micro-enterprise, Aboluthé. "Tea is the most widely consumed beverage in the world, so it's about time for us to find an approach that brings together organic farming, sustainable sourcing and zero waste," she explains.

 

"Why tea?" you may ask. Isn't tea a pretty sustainable product already, provided there are no plastic sachets, if you buy loose leaf, or even powdered versions. "It's true that powdered teas already exist," confirms David Snadoudj, who joined Camille at Aboluthé in 2019. "But they are mostly made up of sugar and other regrettable ingredients, so it's rarely "real" tea. With Absoluthé, we wanted to offer a powdered tea that is 100% organic, based on the idea of matcha tea, to which you only need to add water."

 

By micronising the tea, meaning grinding it to an extremely fine powder, Camille and David developed a drink with the following advantages:

  • Less product is used - so fewer resources: "We use on average 6 times less product for an equivalent taste," David explains.
  • Less packaging (teabags and sachets) and no waste (leftover leaves): "In France, about 15,000 tonnes of tea are thrown out each year, without counting the packaging which is mostly plastic and single use."
  • It can be used in hot or cold water, for instant ice tea.
  • It can be used as an ingredient in cooking, just like matcha tea.

"All in all, you get a more sustainable drink, that uses less product and creates less waste." But Camille and David have not lost sight of the other interests of tea drinkers: taste, ease of use and health. "Our drink is also more easy to use as it is ready in an instant without problems of varying strength and infusing time. It's also a more healthy drink as this allows drinkers to better access the health benefits of tea, in particular the antioxidants."

 

 

industrial production, coming soon to France

Founded in 2017, Aboluthé started its activites in the summer of 2018, as a micro-enterprise. Having incorporated in 2020, Camille and David are currently scaling up their production.

 

"Up till now, we were using a university laboratory, and everything was small scale. We recently invested in our own production facilities, buying machines and hiring a food technology engineer to help us launch our production and sales," says David. "We are currently testing the machine, but that doesn't stop us producing," he explains.

 

And while they are both from Paris, they are choosing to install their production site in the Haute-Marne department, one hour from Dijon where ToasterLAB is based. David explains: "To start with, the financial aspect pretty compelling. Rents are much lower outside of the Paris region. We are also finding that the local business ecosystem is very welcoming and dynamic."

 

 

 

hold onto your beliefs as you grow

"Consumers are now better educated about their purchases, and want products that are organic, respectful of the environment, but also great tasting. We have noticed that the market is still out of step with these expectations, and we hope to contribute to realigning things."

 

Neither Camille, who has a degree in urban planning and another in environmental planning for businesses, nor David, who previously worked in insurance, have a background in the food industry. But they are both anti-waste and environmental protection advocates in their private lives, and are convinced that they can change how tea drinkers consume their product.

 

"The codes of the food industry are pretty conservative. To shake things up, we needed to have a guide and the ToasterLAB program provided us with that."

 

To acheive their ambitions, Camille and David are counting on their sincere beliefs. "We have specific goals in order to realise our vision. We buy 100% organic plants and we are hoping to source as locally as possible. We are watching very closely any tea production in Europe or in France, even if it's just starting out. Our other suppliers are as local as possible - or at least French or European. We also refuse to use additives. And we are working with retail channels that share our values."

 

"It's with all these small steps that we can make a difference."

 

 

 

getting access to a specialised network with ToasterLAB

By joining the "lockdown" cohort of ToasterLAB, David and Camille carried out much of their acceleration virtually. They are especially pleased with the contacts they have made in the food industry - "this was what was missing for us, and only a specialised program like ToasterLAB could have provided this."

 

And their next steps? They will be extending their range of black and white teas, and funding their growth with a fundraising round in the near future.

 

For any more information about the ToasterLAB acceleration program, contact me: clement.galbois@vitagora.com.

 

By Clément

Clément Galbois

Business Developer and "start-up back-up" as he likes to call himself, Clément was immersed in world of start-ups before joining the ToasterLAB team. A keen volonteer for a number of evironmental causes that he holds dear, Clément is the main point of contact for ToasterLAB's start-ups. Contact him:  : clement.galbois@vitagora.com.

 

 

Absoluthé et le thé «zéro déchets»

Absoluthé

 

 

Le « zéro déchets », ou « ZD » pour les initiés, est un mouvement international de consommateurs cherchant à réduire au maximum leur production de déchets domestiques, en favorisant le vrac, le compostage, et le réemploi (au lieu de l’usage unique). En prônant une approche de consommation globalement différente, ce mouvement répond à une conscience environnementale de plus en plus forte. Ainsi, 84% des Français estiment que la réduction des emballages en plastique à usage unique doit devenir prioritaire (étude OpinionWay juin 2020).  

 

A l’instar du vrac, qui a connu une croissance de +50% entre 2013 et 2019, tous circuits confondus, selon LSA, le « zéro déchets » est à l’origine de multiples initiatives de marques éco-responsables. Parmi celles-ci : Absoluthé. Améliorer les pratiques autour du thé, du sourcing à la consommation : c’est l’ambition de Camille et David, ses deux associés..

 

Du thé plus durable ?

C’est lors d’un séjour à Vancouver que Camille Douay, sensible à la protection de l’environnement et au bien-être, découvre le mouvement « zéro déchets ». En 2017, elle fonde, à son retour en France et suite à un projet étudiant, la micro-entreprise Absoluthé. « Le thé étant la boisson la plus consommée au monde, il était grand temps d’y porter une approche plus durable mêlant agriculture biologique, sourcing responsable et zéro gaspillage », explique-elle.

 

« Pourquoi le thé ? », devez-vous vous demander. Car le thé est un produit a priori peu polluant : sans sachets plastiques, avec une offre en vrac déjà plus développée, voire-même une offre de thé soluble. « C’est vrai qu’il existe des thés solubles », confirme David Snanoudj, l’associé de Camille depuis 2019. « Mais ils sont majoritairement composés de sucre et d’autres ingrédients pas toujours recommandables, rarement du vrai thé. Avec Absoluthé, nous souhaitons proposer une offre de thé soluble composé à 100% de plantes bio, à l’instar du thé matcha qui se dilue simplement dans l’eau. »

 

En micronisant le thé, c’est-à-dire en procédant à sa mouture en poudre très fine, Camille et David développent une boisson aux avantages multiples :

  • Diminution de la quantité de matière utilisée – et donc, préservation des ressources : « on utilise en moyenne 6 fois moins de matière première pour un résultat goût équivalent », précise David ;
  • Diminution des emballages (sachets de thé) et disparition des co-produits (feuilles de thé infusées) – « En France, mis bout à bout, ce sont 15 000 tonnes de thé qui sont jetées chaque année, sans compter tous leurs emballages, le plus souvent en plastique et à usage unique ! »
  • Possibilité de réaliser des boissons à l’eau chaude ou à l’eau froide pour des thés glacés
  • Incorporation possible également dans des gâteaux ou en cuisine, à l’instar du thé matcha

« Au résultat, nous obtenons une boisson plus durable, qui utilise moins de matières premières et  crée moins de déchets. » Mais Camille et David ne perdent pas de vue les autres intérêts des consommateurs de thé : notamment, le goût, la praticité, et la santé. « Notre boisson est également plus pratique, car prête instantanément sans question de dosage ou de variation de goût à l’infusion. C’est aussi une boisson encore plus saine, car la forme de consommation permet de démultiplier les effets bénéfiques du thé sur la santé – notamment les bénéfices antioxydants, qui dépendent du volume de surface de contact du thé avec l’eau. »

 

Passer à l’étape industrielle… des opportunités en province

Fondée en 2017, Absoluthé a commencé son activité à l’été 2018 en tant que micro-entreprise. Devenue SAS en 2020, Camille et David franchissent actuellement un cap en passant à la phase industrielle.

 

« Jusque-là, nous étions situés dans un laboratoire universitaire, et nous réalisions de toutes petites échelles. Récemment, nous avons investi dans notre atelier de production, nous avons acheté nos machines, et nous avons recruté un ingénieur agroalimentaire, pour pouvoir lancer notre production et la commercialisation », détaille David. « Nous sommes encore en phase de tests de nouvelles machines, mais cela ne nous empêche pas de produire », précise-t-il.

 

Et s’ils viennent tous deux de la région parisienne, leur choix est d’installer leur atelier de production en… Haute-Marne, à 1h de Dijon et des locaux de ToasterLAB. David précise : « en premier lieu, les aspects financiers sont un argument intéressant : les loyers y sont bien moins élevés qu’en région parisienne. Ensuite, nous y avons découvert un écosystème local très dynamique et accueillant ».

 

Si Paris est un lieu d’accueil bénéficiant de la plus haute visibilité, je confirme : la province mérite tout autant votre attention ! C’est le cas également de la région Bourgogne-Franche-Comté : relire ici notre article sur les 4 raisons de s’y installer en tant que start-up.

 

Rester sincères, à toutes les étapes

« Désormais éduqués et s’intéressant aux enjeux de leurs achats, les consommateurs veulent des produits bios, bons, et respectueux de l’environnement. Nous constatons pourtant qu’il existe encore un fort décalage avec l’offre disponible sur les marchés – et nous espérons pouvoir faire avancer cela. »

 

Ni Camille, diplômée d’un Master à l’Institut Français d’Urbanisme et d’un Master d’Environnement et de RSE de l’Université de Versailles, ni David, issu du milieu des assurances et souhaitant se reconvertir, ne viennent du milieu agroalimentaire. Mais tous deux, adeptes de l’anti-gaspillage et de la préservation des ressources environnementales dans leur vie personnelle, sont résolument décidés à faire évoluer les pratiques autour du thé – du sourcing jusqu’à la distribution.  

 

« Les codes de l’agroalimentaire restent plutôt classiques. Pour changer les choses, nous devons nous plonger dedans, ce que nous a notamment permis notre accompagnement au sein de ToasterLAB. »

 

De leur côté, Camille et David misent avant tout sur leur sincérité. « Nous avons des objectifs précis pour rester en phase avec notre vision. Nous achetons 100 % de plantes bios et nous espérons pouvoir nous sourcer le plus localement possible. Nous suivons notamment de très près la production de thé en Europe et en France, même si celle-ci reste embryonnaire. Nos autres fournitures sont locales dans la mesure du possible – ou à minima, françaises ou européennes. Nous nous refusons d’ajouter des additifs. Et nous privilégions des réseaux de distribution qui partagent nos valeurs. »

 

« C’est la somme de ces petites actions qui donnera du résultat. »

 

S’ouvrir à un réseau spécialisé en agroalimentaire avec ToasterLAB

Intégré à la « promo confinée » de ToasterLAB, David et Camille ont suivi leur accompagnement majoritairement en distanciel. Ils en retiennent l’ouverture à un réseau dans l’agroalimentaire – « ce qui nous manquait, et que seul un programme spécialisé comme ToasterLAB peut apporter ».

 

Leurs prochaines étapes ? Etendre leur gamme avec des thés noirs et des thés blancs, et financer leur croissance – certainement par une ouverture de capital à venir.

Pour en savoir plus sur le programme d’accélération ToasterLAB, contactez-moi directement par e-mail : clement.galbois@vitagora.com.

 

Par Clément

Clément Galbois

Business Developer, et "start-up back-up" comme il aime se faire appeler, Clément a vécu le monde des start-ups de l'intérieur avant de se mettre au service de leur développement au sein de ToasterLAB. Bénévole sur de nombreux fronts et engagé personnellement pour une consommation plus responsable, Clément est un point de contact privilégié pour les start-ups de ToasterLAB, bienveillant et à l'écoute. Contactez-le : clement.galbois@vitagora.com.

 

New product, new brand: getting on supermarket shelves during the pandemic

Crédits photo : Béatrice Maire

 

Every 5 years, roughly half of all products on supermarket shelves will have disappeared. According to ANIA, France's national food industry association, 3,000 new food products are launched in France every year. However, getting your new product or brand on supermarket shelves when you are little known start-up is an uphill battle.

 

While the COVID-19 crisis has accentuated the difficulty of young companies to get their start in retail, some of them have taken a pragmatic approach, with positive results. One example is Graine de Choc, whose founder, Béatrice Maire, has shown she has her feet on the ground.

 

 

one door closes…

Graine de Choc is a start-up that we accelerated during 2018, and was selected for the program thanks to the originality of their vision and their flagship product, a chocolate spread based on... faba beans! Since then, Béatrice Maire been dedicated to developing her company and its products.

 

Sometimes, this experience has been positive: "by going directly to the store managers, we have found an open ear,"... And sometimes with a less favourable outcome, as more recently: "While some store managers are on our side, large scale retail in general has been hard going for our product. And the current crisis is not helping!"

 

Rather than tilting at the windmill created by the Covid-19 situation, Béatrice Maire decided to accept the facts. "Our flagship product, Tartimouss, challenges a lot of the codes in its product type: it as a new texture and a different taste. It needs instore promotion, with a pedagogical approach, to get new customers interested in our environmental approach. This year, we have only been able to hold 3 or 4 instore promotions! And with no chance to build our profile, we've been at risk of being dropped by our retailers."

 

But accepting the limits of the situation does not mean giving up...

 

… another one opens

So, how could Graine de Choc build the profile of their new brand without the tool of instore promotions and tastings?

 

"It was impossible to have customers sampling our product in a health crisis. However, there are currently financial packages available to companies affected by the crisis," Béatrice explains.

 

Graine de Choc was able to take out a zero-interest loan from their region as a stimulus measure. This allowed them to fund a TV advertising campaign, both the production of a video and the purchase of advertising space on the regional television network, and even sponsoring the daily weather forecast for the whole month of January. A marketing tool that is all too rarely within reach of small players.

 

"This is perfect timing for the "pancake Tuesday" period when a lot of sweet spreads are consumed. Firstly, we hope that this will help us to consolidate our presence in our current retail outlets. And secondly, this is a chance to increase our brand recognition among consumers and, by association, with retail."

 

 

go big or go home

Béatrice has other nuggets of wisdom.

 

Until 2019, the angle of development for Tartimouss' was mostly environmental: "the fact that we were helping relaunch a declining agricultural sector (faba beans). Over the last year, however, we realised that using faba beans allowed us to achieve an excellent nutritional profile for our spread."

 

Determined to carve out their niche on supermarket shelves, Béatrice played the high stakes "nutrition" card to stand out from the competition. In order to do so, she chose to focus on this first product rather than on further product developments to widen the range.

 

"Today, because we proritised working on the nutritional profile of Tartimouss', our two spreads (hazelnut and cocoa/hazelnut) have received a Nutriscore of 'A'. We are the only ones on the market to do so.

 

The sales pitch worked with potential retailers... and should have even more impact in 2021 as a product's Nutriscore rating becomes compulsory on all advertising materials. "It's a real opportunity for us to make Tartimouss' stand out in a crowded market place - an opportunity that we gambled on by investing our resources on that aspect," she concludes.

 

 

get access to tailored business advice! 

From her acceleration period with ToasterLAB, Béatrice remembers how the program was adapted to her situation, and she recommends the program to mature agri-food start-ups "with the necessary elements to really benefit from the advice and support of the program." 

 

And our next acceleration intake is currently being recruited. You can apply until January 25th, 2021. Contact me: clement.galbois@vitagora.com, or go to the "Apply" page to send us your application.

 

 

By Clément

Business Developer and "start-up back-up" as he likes to call himself, Clément was immersed in world of start-ups before joining the ToasterLAB team. A keen volonteer for a number of evironmental causes that he holds dear, Clément is the main point of contact for ToasterLAB's start-ups. Contact him:  : clement.galbois@vitagora.com.

 

 

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