La deuxième promo d’AcceleRise désormais sélectionnée

 

Ce mardi 11 juillet 2017, onze start-ups des secteurs FoodTech et AgTech ont pitché pour séduire le jury de sélection d’AcceleRise. Nos membres fondateurs ont ainsi identifié les six start-ups qui nous rejoindront pour la 2e « promo » d'AcceleRise. Leur programme d'accélération intensif démarre le 14 septembre.

 

Les 6 candidats sélectionnés : 

 

Atelier Sarrasin - Nicolas Crabot et Benoit Wartel (Montbard)
Produits bio et sans gluten à base de sarrasin. L’une des spécificités d’Atelier Sarrasin est de décortiquer le sarrasin dans le processus de fabrication, pour des biscuits plus doux et plus gourmands.
www.ateliersarrasin.com

 

Volare-Biomimetic – Damien Sabatier (Avignon)
Solution éthique et durable de valorisation des bio-déchets permettant une production de composte et d’insectes pour différents débouchés dont l’alimentation animale.
www.biomimetic.fr

 

Scan Up – Adrien Dumitresco (Paris)
Liste de course intelligente avec options photos, scans, commandes en ligne, informations nutritionnelles et idées recettes, accompagnée par un boitier de commande connecté. 
http://scanup.fr

 

Fruits de Terre – Charlotte Allix et Adrien Lamblin (Lyon)
Gamme de produits alimentaires, innovante, gourmande, et respectueuse de l’environnement, proposant une alternative à la viande à base d’insectes et destinée au cœur du repas.
www.lesfruitsdeterre.fr

 

Assiette d’Arthur et Alex – Alexandre Nillès et Arthur Wagner (Nevers)
Place de marché équitable pour la vente en ligne de produits alimentaires de terroir, entre producteurs et consommateurs.
www.lassiettedarthuretalex.fr

 

Nopalnutra – Aymen Jabrane (Dijon)
Jus de fruits et boissons rafraîchissantes à base de figue de Barbarie, naturels, bio et offrant des bénéfices nutritionnels aux consommateurs.
www.nopalnutra.com

 

 

Un total de 65 dossiers de candidatures

 

L’attractivité d’AcceleRise ne faiblit pas : après avoir recueilli 70 candidatures pour la sélection de sa première promo, ce second appel à candidatures a débouché sur le recueil de 65 dossiers. Les 20 start-ups présélectionnées sont venues défendre leur capacité à rejoindre le programme ce mardi 11 juillet à Dijon, auprès d’un jury composé des entreprises et des structures partenaires associées . 
Rappelons que la première promo était composée de : Aveine, Boostherm, Cellier Domesticus, Food Me Up, Inalve, Kuantom et Tassiopée. A l’issue des trois premiers mois intensifs du programme, ces sept start-ups ont pitché devant une dizaine d’investisseurs représentant un total d’un milliards d’euros de fonds.  

 

 

Un programme d’accélération reconnu à l’international

 

Berceau des pépites les plus prometteuses en foodtech et agtech, c’est parmi les promos 1 et 2 d’AcceleRise que seront sélectionnées les start-ups françaises pour la finale du Food Nexus Startup Challenge, concours européen de start-ups, au mois de décembre. 

 

Avant cela, un accompagnement intensif attend les start-ups sélectionnées dans cette seconde promo : trois mois au rythme d’une journée d’ateliers par semaine, puis un suivi personnalisé de neuf mois. Unique programme d’accélération adossé à un pôle de compétitivité, AcceleRise ouvre la voie à un réseau de 350 structures de l’agroalimentaire, membres de Vitagora, en France et à travers le monde.

 

Les participants au programme bénéficieront ainsi de mises en relation directes avec leurs futurs partenaires, clients et investisseurs, dont des multinationales de l’agroalimentaire, pour garantir le succès de leur lancement commercial et industriel.

 

L’accompagnement s’appuie également sur un pool de 60 mentors et partenaires, qui partageront avec les start-ups leur expérience et expertise sur les nombreux aspects opérationnels et stratégiques de l’entrepreneuriat. 
 

Télécharger le communiqué de presse

Contact presse : Clémence Bouvel, 06 87 91 51 74, clemence.bouvel@vitagora.com

 

 

Construire sa marque : 5 pièges à éviter

 

Qu’est-ce qu’une marque ? Un nom ? Un logo ? Pour Fanny Basteau, cofondatrice de l’agence SoFood et mentor d’AcceleRise, la marque, c’est l‘essence de votre entreprise et l’expression publique de votre vision stratégique. Start-up, parce que vous le valez bien, voici les 5 pièges à éviter.

 

 

1. Rester dans une logique produit

 

Fanny Basteau vous met en garde : « Lorsqu’une start-up se lance, ce qu’elle vend, c’est déjà un produit. Par exemple, une fourchette connectée, une appli anti-gaspi, ou encore un burger sans viande.»

 

Si ce produit est essentiel au développement de la start-up, car il lui permet de s’améliorer au fil du temps en ouvrant son marché, en générant des fonds, et en alimentant ses projets, il ne doit pas être la raison d’être de la marque. « Il faut distinguer la marque du produit. Dyson ne vend pas des aspirateurs, mais un monde plus propre et silencieux. L’Oréal ne vend pas des crèmes de jour, mais une beauté éternelle. Evian ne vend pas de l’eau en bouteille, mais une jeunesse retrouvée. Rester dans une logique produit, c’est se condamner à toucher un plafond de verre à un moment. Votre entreprise doit voir plus loin que cela. »

 

 

2. Se contenter d’un logo 

 

Autour d’elle, Fanny Basteau entend souvent les entrepreneurs lui dire : « C’est bon, ma marque est calée : j’ai un logo et j’ai déposé le nom ». Erreur ! Une marque c’est bien plus que ça. 

 

Comme le dit Harry Beckwith, expert en marketing américain, dans Selling the Invisible (si vous ne le connaissez pas, je vous le conseille : on lui doit la réussite des marques telles qu’IBM ou Merck) : « Les marques sont des raccourcis pour la prise de décision, dans un monde où vous et moi recherchons des raccourcis. »      

 

Mmh… Ok. Là, nous avons besoin d’un petit éclairage… « D’un côté, la marque est un outil d’aide à la décision pour le client, pour l’orienter rapidement vers votre produit au milieu d’une offre pléthorique. D’un autre côté, c’est un outil d’aide à la décision pour vous, porteur de projet et développeur de start-ups, entre les différents enjeux que vous rencontrez. La marque aide à façonner votre vision à long terme, vos choix stratégiques, vos valeurs », explique Fanny Basteau.

 

« Quand vous êtes prêts pour ça, alors il faut formaliser votre marque dans bien plus qu’un nom et qu’un logo : dans une plateforme de marque. »

 

 

3. Faire une plateforme de marque trop terre à terre ou trop évanescente !

 

Une « plateforme de marque » ? Fanny, à notre secours : on est perdu… 

 

« La plateforme de marque doit exprimer toute la raison d’être de votre start-up. Ce n’est pas seulement votre positionnement, et encore moins un argumentaire commercial, un bénéfice produit, ou une différenciation avec la concurrence. Il faut vous élever, trouver quel est le souffle qui anime votre marque, qui va orienter toutes les décisions et se diffuser à tous les points de contacts. Le consommateur n’achète pas ce que vous faites, mais ce pourquoi vous le faites ! »

 

S’il est nécessaire de vous élever dans votre réflexion, à l’inverse, la plateforme de marque ne doit pas non plus être un ramassis de jolis mots branchés, qui mis bout à bout, ne veulent plus rien dire. Des exemples, Fanny ? « Des mots comme « excellence » ou « valeurs », ne veulent rien dire ! Vous voulez un petit truc pour être sûrs d’être dans le solide ? C’est très simple : si vous choisissez une terminologie dont personne ne voudrait du contraire, c’est que votre plateforme de marque est vide de sens… Ainsi, « excellence » ne convient pas, car aucune marque ne voudrait être « médiocre ». En revanche « luxe » est plus concret, car une marque peut vouloir être « entrée de gamme ». »

 

La plateforme de marque, c’est donc ce fameux « Why » dont parle Simon Sinek (en apprendre plus ici) : toute la difficulté est ici de rester les pieds sur terre et la tête dans les nuages... ou, pour les plus scientifiques d’entre vous, d’avoir « un œil dans le microscope et un œil dans le télescope » comme le dit Alina Wheeler dans Designing Brand Identity.

 

 

4. Oublier d’y inclure le projet de l’entreprise

 

La plateforme de marque s’attache à comprendre la vision, la mission, et la raison d’être de l’entreprise. Ce sont les fondateurs qui en sont les garants et les instigateurs. 

 

Aussi, leur présence est essentielle au cours des ateliers de création de la plateforme de marque. Cela nécessite de dégager du temps, parfois pour une journée entière. « Bien entendu, à l’échelle d’une start-up en plein développement, ce peut être compliqué de se mobiliser. Mais c’est impératif. »

 

Au risque de mettre de côté le projet de l’entreprise, pourtant fondamental, dans la définition de la marque : « votre plateforme de marque est la transcription marketing de votre vision stratégique : métier, cible, réseaux de distribution… Ces questions doivent faire partie de la réalisation de votre plateforme de marque pour que celle-ci soit efficace et exacte. »

 

 

5. Ne solliciter que l’interne

 

De la même manière qu’on sollicite les fondateurs de la start-up, il faut solliciter vos intervenants extérieurs. Comme l’exprime Marty Neumeier dans The Brand Gap : « Une marque n’est pas ce que vous dites qu’elle, mais ce qu’ILS disent qu’elle est. » 

 

« En dehors de votre start-up, de nombreux intervenants se sont déjà forgé une image de la marque : ce peut être un partenaire stratégique, vos premiers clients, vos fournisseurs, votre incubateur ou votre accélérateur… Leur contribution permet de disposer d’un regard extérieur, parfois plus objectif, pour mettre en lumière des qualités (ou des défauts) qu’ils voient et dont vous n’avez pas (toujours) conscience. » 

 

N’hésitez pas à les appeler et à les questionner directement. L’essentiel est de disposer d’une relation suffisamment forte pour être en confiance.

 

« Pour les start-up, dans les ateliers de création de plateforme de marque que nous organisons, nous invitons également les actionnaires "actifs" ou les conseillers à être présents, car ils sont fortement impliqués dans la création de la start-up et dans les grandes orientations de la marque », conclue Fanny Basteau.

 

 

Par Christophe Breuillet

Directeur de Vitagora et CEO d'AcceleRise, Christophe est notre chef d'orchestre ! Ses domaines d’expertise : le développement d’entreprise, la croissance à l’international, les stratégies d’influence… en bref, le « business », sous tous ces angles. Contactez-moi : christophe.breuillet@vitagora.com

 

Vocation « entrepreneur »

Stéphane Maloisel

 

« Un jour, j’ai décidé de devenir entrepreneur ». L’entrepreneuriat est un défi pour certain, un moyen pour d’autres… pour d’autres encore, c’est une vraie vocation. Pas question pour autant de se précipiter tête baissée dans l’aventure ! Autodidacte, repreneur d’entreprises, actionnaire, et fondateur de 3 entreprises, Stéphane Maloisel s’y connait. Après 30 ans de carrière dans l’entrepreneuriat, il vous livre ses 4 conseils pour répondre, le plus sûrement possible, à votre vocation.

 

Un entrepreneur en série

 

« Un jour, j’ai décidé de devenir entrepreneur », m’a récemment confié Stéphane Maloisel. Une vocation qui ne coulait pas de source : il quitte l’école à 17 pour devenir… musicien. Concurrence sectorielle oblige, Stéphane Maloisel passe par plusieurs jobs alimentaires et quelques cours du soir, pour se retrouver quelques années plus tard manager dans le secteur alimentaire. Là, il prend la première occasion qui se présente à lui pour devenir directeur d’entreprise. 

 

Premiers pas dans l’entrepreneuriat. Il deviendra ensuite actionnaire d’une grande entreprise, créateur d’une PME (Les Repas Santé), développeur d’activité en collaboration (pour ActiMeat), fondateur d’une start-up (Baby-Clips)… Voici ses conseils sont à mettre entre toutes les mains des start-uppers ! 

 

1 – Identifier les raisons de sa vocation
Pourquoi ? Si le côté psychanalyste est sûrement passionnant, c’est avant tout un bon moyen de vous éviter de perdre votre temps. Car le monde de l’entrepreneuriat est très riche en expériences : fonder une entreprise, reprendre la direction d’un grand groupe, rejoindre un actionnariat, conseiller les restructurations, développer une PME, etc. Toutes avec leurs défis et leurs contraintes. 

 

Au tout début de sa carrière, une raison forte pousse Stéphane Maloisel (telles qu’il l’analyse aujourd’hui) à quitter son poste pour devenir directeur d’entreprise : son état d’esprit « franc-tireur ». « Bridé dans mes prises d’initiatives, freiné dans ma créativité : durant mes premiers emplois salariés, j’ai beaucoup souffert de la lenteur et des verrous des grandes entreprises sur mon caractère indépendant. Je voulais décider. »

 

2 – Connaitre ses limites 

« En milieu de carrière, pendant 5 ans, j’ai cherché une boîte à racheter. Après avoir étudiées près de 200 entreprises, je trouvais toujours des contraintes qui me refroidissaient. Et puis, j’ai compris le fond du problème. » 

 

« Si à l’origine de ma vocation, on trouve l’envie de devenir dirigeant pour décider moi-même, j’ai compris que mes limites allaient façonner mes choix. » Pas question, donc, de devenir actionnaire d’un grand ensemble. Stéphane Maloisel préfère fonder. « Je suis un développeur. J’aime monter les équipes, monter une entreprise, connaitre les moindres recoins de l’usine… J’ai besoin de toucher, d’être sur le terrain. Et tout cela, dans une mesure humaine, où je reste capable de mettre un nom sur chacun des visages qui m’entourent. »

 

3 – La finance : le véritable décisionnaire
« En tant que dirigeant, on reste maître de sa stratégie. Mais il ne faut jamais négliger l’importance  de la finance, carburant de l’entreprise, » met en garde Stéphane Maloisel aux jeunes entrepreneurs. 

 

« En tant que créateur dirigeant et actionnaire d’une entreprise en pleine croissance, alors qu’il fallait réinvestir pour soutenir le développement, les associés financiers ont préféré réaliser la plus-value en demandant une cession global de la société. J’ai été confronté à un choix difficile et de taille. J’ai dû me résigner à vendre Les Repas Santé », se rappelle-t-il, « ce que je ne regrette plus aujourd’hui ».

 

Autodidacte, Stéphane Maloisel reconnait avoir manqué d’ingénierie financière en début de carrière. « Je me suis vite rendu compte que ce qui compte avant tout, c’est la trésorerie. C’est-ce qui porte l’efficacité d’une stratégie de développement. » D’où l’intérêt de se doter des bons moyens pour l’analyser, quitte à faire appel à des conseillers extérieurs. « Quand j’étais jeune, j’étais très seul ».

 

« Aujourd’hui, j’essaye de faire bénéficier de mon expérience à des start-uppers au sein d’un club d’investisseurs. »

 

4 – S’enrichir de ses échecs 
« Parfois, la réussite laisse penser que tout va marcher. C’est faux. » Stéphane Maloisel a la tête sur les épaules… et le conseille vivement aux jeunes entrepreneurs. « Il faut toujours rester terre-à-terre. On croit tellement à la réussite d’un projet qu’on oublie parfois de l’analyser… Et c’est à ce moment-là que l’on se trompe. »

 

Un retour d’expérience qui fait écho à son aventure dans Baby-clips : « c’était une erreur », reconnait-il. « Car notre produit n’était pas un produit mais un accessoire. Or, on ne bâtit pas une entreprise sur un accessoire. » Ce qu’il en retient ? « Des échecs, il y en aura toujours. Le plus important, c’est de les accepter, de les analyser, pour rebondir, s’en enrichir, et repartir de plus belle. » 

 

« Malgré les échecs, la vie d’entreteneur est une vie de contraintes et de satisfaction. Aujourd’hui, je ne ferai rien d’autre au monde », conclue-t-il... fier d’avoir transmis le virus de l’entrepreneuriat à l’une de ses filles. 

 

 

Par Christophe Breuillet

Directeur de Vitagora et CEO d'AcceleRise, Christophe est notre chef d'orchestre ! Ses domaines d’expertise : le développement d’entreprise, la croissance à l’international, les stratégies d’influence… en bref, le « business », sous tous ces angles. Contactez-moi : christophe.breuillet@vitagora.com

 

Tout pour bien négocier ses contrats
 
Vous en avez déjà marre de lire vos contrats avant de les signer ? Prenez patience, car c’est un mal pour un bien. Au service de vos droits, le contrat doit susciter toute votre vigilance. Les clés pour bien les négocier avec notre experte et mentor, Me Béatrice Lerat, du cabinet d’avocat Lerat Avocat.
 
 

Connais-toi toi-même… 

 
… et connais également tes interlocuteurs. Cette devise philosophique porte une vérité très pertinente dans le domaine juridique des contrats : pour bien les négocier, il est impératif de savoir quel type de négociateur vous êtes, et à quels types de négociateurs vous avez affaire. 
 
Certains profils sont ainsi plus difficiles à gérer : les « compétiteurs » ou les « évitants », par exemple. D’autres sont plus faciles : le « diplomate », ou le « conciliant ». Selon votre propre profil (et donc, vos forces et faiblesses), et selon les profils face à vous, vous mettrez en place des tactiques spécifiques. 
 
« Pour négocier efficacement », précise Me Lerat, « l’idéal est d’arriver à maintenir la relation avec la partie opposée tout en faisant valoir ses intérêts : en bref, d’adopter un profil hybride à la fois « conciliant et compétiteur ». 
 
 

Tenir compte de l’intégralité des intérêts en présence

 
« Défendre des positions ne sert à rien », affirme Me Lerat. « Le vrai enjeu de la réussite d’un contrat, c’est de déterminer l’intégralité des intérêts que l’on veut promouvoir pour éviter de négocier sur des fondements boiteux : savoir ce que l’on veut et jusqu’où on veut aller. »
 
Le comportement le plus dangereux est de ne pas aller jusqu’au bout de votre raisonnement : ne s’attacher qu’à des éléments de surface. Dans le cadre d’un contrat fournisseur/acheteur, par exemple, ne pas se limiter à définir le prix de production mais également prendre en compte les éléments satellites comme le délai de livraison, les critères de qualité…. « Là où il y a un vide, il y a un risque », précise Me Lerat. Effrayant, dit comme ça, mais véridique. 
 
Projetez-vous donc au maximum dans ce qui vous attend concrètement pour anticiper tous les détails, de toutes les étapes, de la vie du contrat. 
 
 

Être transparent

 
Attention : négocier ne rime certainement pas avec malhonnêteté ! Encore moins depuis octobre 2015. Me Lerat nous le précise : « Depuis octobre 2015, la réforme des droits du contrat oblige le devoir d’information et de transparence lors des négociations : l’on se soit doit d’être le plus exhaustif possible quant à l’information donnée en amont de la conclusion du contrat. Seuls les tarifs et prix ne sont pas soumis à justification… Pour tout le reste, un manque d’information et de transparence peut être préjudiciable. ». Aussi si votre partenaire attache une importance particulière à l’origine des ingrédients incorporés dans vos recettes et que vous savez que ce point est capital pour lui, il conviendra d’être transparent sur la traçabilité de vos ingrédients…
 
Pas question de jouer avec le feu : la négociation de contrat est là pour vous protéger… Certainement pas vous apporter encore plus de risques.
 
 

S’entourer de professionnels pour la rédaction de contrats

 
Le droit du contrat n’est pas une mince affaire ! « C’est une stratégie, des choix qui doivent être murement réfléchis », confirme Me Lerat. « Et bien entendu, il y a la technicité du métier. Certaines clauses doivent être toujours présentes, quel que soit le type de contrat. D’autres sont spécifiques à des types de contrats. Pour certains contrats, comme les contrats de licence de droits de propriété intellectuelle, il peut y avoir une différence d’approche entre le droit fiscal et les autres branches du droit privé avec des conséquences en termes de comptabilisation et d’activation de ces contrats. Tout cela est vite effrayant, et peut vite devenir difficile à appréhender, pour les non-spécialistes. » 
 
Parce qu’une start-up ne peut pas réunir toutes ces compétences en interne, AcceleRise réunit plusieurs mentors experts des questions juridiques. Echangez avec Me Lerat et nos autres mentors (voir liste ici) pour mettre toutes les chances de votre côté dans vos négociations de contrat ! Notre appel à candidatures pour la session 2 est en cours (clôture le 12/06) : en savoir plus ici
 
 
Et pour en savoir plus sur le cabinet Lerat Avocat, visitez : http://lerat-avocat.com 
 
 

Par Christophe Breuillet

Directeur de Vitagora et CEO d'AcceleRise, Christophe est notre chef d'orchestre ! Ses domaines d’expertise : le développement d’entreprise, la croissance à l’international, les stratégies d’influence… en bref, le « business », sous tous ces angles. Contactez-moi : christophe.breuillet@vitagora.com

 
 
Pourquoi le succès à court-terme n’est qu’un leurre
 
Pour réussir en tant qu’entrepreneur, il faut résister à la tentation des victoires à court terme pour viser plutôt l’endurance… tout en restant dynamique et enthousiaste. Un équilibre difficile à trouver, entre marathon et courses d’obstacles. Conseils de Pierre-Henri Deballon, co-fondateur de Weezevent.
 

Weezevent : self-service de la billetterie numérique

 
Lorsqu’ils ont organisé le Vélo Tour à Dijon (à faire si vous êtes de passage dans la région !), Pierre-Henri Deballon et Sébastien Tonglet ont été confrontés à de nombreuses barrières : comment gérer les inscriptions ? Suivre la billetterie ? Et comment se fait-il qu’en 2007, il n’y ait pas de solutions de billetterie numérique qui permettent de gérer en amont les flux financiers ? 
 
En 2008, ces deux sportifs alors étudiants en gestion et économie du sport se lancent dans l’aventure : ils développent Weezevent, une solution en self-service de billettique et d’inscription en ligne destinée aux organisateurs d’événements, avec en plus depuis 2015, une solution de paiement dématérialisé. Pour Pierre-Henri Deballon, ce qui fait le charme de son activité, c’est le passage du numérique à la « vraie vie » : « ça nous arrive souvent d’assister à des événements (concerts, festivals, etc.) pour assurer la mise en place de notre outil. C’est très sympa et gratifiant. »
 
Avec une croissance fulgurante (incroyable mais vrai : +42 000% en 2015 !), pas étonnant que cette start-up compte aujourd’hui 75 salariés dans plusieurs bureaux d’Europe (Dijon, Paris, Manchester, Madrid, etc.). 
 

Le lièvre et la start-up : rien ne sert de courir… 

 
Pourtant, pour Pierre-Henri Deballon, pour durer dans l’aventure start-up, rien ne sert de courir après le succès. « L’image de l’idée « Eureka » qui se réalise en quelques mois est une image faussée. Dans la vraie vie, c’est rarement un feu d’artifice. La mise en œuvre de son idée peut prendre facilement 3 ou 4 ans, et ce même pour des licornes à la croissance fulgurante. » 
 
Il reconnait pourtant que la tentation d’aller vite est grande pour une start-up, notamment en ce qui concerne les levées de fonds. « La course à la levée de fonds, c’est le piège ! Car une levée de fonds marque le début d’une aventure : ce n’est pas (et ne doit pas être) une fin en soi. » Ce sportif n’hésite d’ailleurs pas à user de la métaphore : « la levée de fonds, c’est comme une course de sauts d’obstacle qui durerait le temps d’un marathon… il faut trouver le juste équilibre entre l’endurance et le dynamisme. » 
 
La tentation de se précipiter se présente également pour les propositions de rachats. Pour Pierre-Henri, tout est question de vision des fondateurs : succès court-termiste, ou ambition ? « Il vaut parfois mieux refuser un rachat immédiat à 1 million d’euros pour se laisser le temps et la capacité de développer encore plus loin son projet. C’est quasiment ce qui nous est arrivé… et si notre réaction à l’époque était guidée par notre instinct, avec le recul et plus d’analyse, je peux confirmer qu’il s’agissait de la bonne décision. »
 

Pour tenir dans l’effort… 

 
Alors, quels conseils retenir de son expérience pour tenir tout au long de l’effort « start-up » ? 
  • Tout d’abord, être convaincu que son idée est la bonne, et vouloir le prouver. C’est votre assurance « je ne lâche rien », même dans les moments difficiles où se pose la question de tout arrêter. « La question s’est posée une fois pour nous : on continue ? ou on arrête tout ? On était en-dessous de chacune des 4 courbes de scénarios que l’on avait anticipés. C’est parce que l’on croyait dur comme fer à notre idée – et pour cause, on l’utilisait nous-mêmes ! – que l’on a fait le choix de ne pas s’arrêter pour autant. »
  • Bosser, bosser, et encore bosser. « On bossait comme des fous. Ce qui a de nombreux mérites : on ne voit pas le temps passer, on n’a pas le temps de dépenser l’argent (que l’on ne gagne pas au démarrage), et bien sûr, on solidifie son projet. »
  • Se soutenir entre associés. « Il est important de partager et de se soutenir. Dans les moments difficiles, l’un sera plus positif et encourageant. Dans les moments d’euphorie, l’autre sera plus mesuré et gardera les pieds sur terre. Quelle que soit la situation, il faut toujours partager. »
  • Ne pas négliger les situations solides de son entourage : « Nos copines de l’époque, devenues nos épouses, avaient des emplois salariés. Cela peut paraitre intéressé, mais c’est important à prendre en compte : la solidité globale de votre situation est une assurance. »
  • Accepter la juste dose d’irrationnel : « monter une start-up, c’est aussi un peu sauter dans le vide, savoir prendre des risques, ou réagir à l’instinct. Ça s’est toujours révélé payant pour nous. Soyez passionné, cela vous portera. »
 
Bénéficiez de plus de conseils, d’enseignements, et d’échanges avec Pierre-Henri Deballon, mentor d’AcceleRise, en rejoignant notre 2e promo ! L’appel à candidatures est en cours => cliquez ici
 
 

Par Christophe Breuillet

Directeur de Vitagora et CEO d'AcceleRise, Christophe est notre chef d'orchestre ! Ses domaines d’expertise : le développement d’entreprise, la croissance à l’international, les stratégies d’influence… en bref, le « business », sous tous ces angles. Contactez-moi : christophe.breuillet@vitagora.com

 
 
Lancement du concours "Food Nexus Start-up Challenge"
Réseaux sociaux
 
Le Food Nexus Startup Challenge vient d'être lancé. Les meilleurs start-ups de la FoodTech et de l’AgTech de 7 pays européens vont pitcher devant des professionnels européens de l’agroalimentaire. Une opportunité incontournable pour AcceleRise car Vitagora sélectionnera les 3 finalistes français parmi les lauréats de la promo 1 et la promo 2 (dont l'appel à candidature est en cours) de ce programme. 
 

Un concours européen 

 
Donner l’opportunité aux meilleurs start-ups européennes des domaines FoodTech et AgTech de rencontrer des entreprises de toute l’Europe : c’est la mission que se donne le Food Nexus Startup Challenge. Initié par FoodNexus, consortium européen réunissant PME, multinationales et centres de recherche œuvrant pour une alimentation durable et sûre, ce concours se clôturera lors d’une finale le 7 décembre 2017, à Wageningen (Pays-Bas).
 
Trois finalistes seront présentées pour chacun des 7 pays suivants : la Belgique, le Danemark, l’Espagne, l’Italie, l’Irlande, la France, et les Pays-Bas.
 
Pour les start-ups participantes, de nombreux bénéfices sont attendus : 
  • Mises en relation avec des investisseurs et industries agroalimentaires de toute l’Europe
  • Participation au Corporate-Startup Engagement program 
  • Forte communication et visibilité grâce au consortium FoodNexus
  • Le lauréat recevra un cash prize ainsi qu’un accompagnement au développement d’affaires de mentors reconnus et d’entreprises européennes leaders. 
 


Vitagora, référent France, sélectionnera les candidats nationaux

 
Vitagora est fortement impliqué dans le montage de l’antenne française du consortium FoodNexus*. Nous avons donc été désigné comme le référent national du concours et sélectionnerons les start-ups finalistes françaises.
 
Pour cela, nous orientons notre choix parmi les start-ups des deux premières promotions d'AcceleRise. Christophe Breuillet, directeur de Vitagora et d'AcceleRise explique : « Nos appels à candidature pour AcceleRise sont d’ores et déjà nationaux. Ils nous permettent de sélectionner, chaque fois, les start-ups les plus prometteuses de France dans les domaines foodtech et agtech. Une richesse sur laquelle nous capitaliserons pour choisir nos trois finalistes du Food Nexus Startup Challenge. » 
 
Si vous êtes intéressés pour tenter de participer au Food Nexus Startup Challenge, il vous reste 2 semaines pour candidater à la session #2 d’AcceleRise (clôture le 12 juin 2017). Ne manquez pas cette opportunité de booster votre business sur le plan européen !
 
 
**Les partenaires de Food Nexus France : AgroParisTech, Avril, Bel, Danone Research, Eurofins, INRA, Naturex, Tereos, Triballat Noyal, SEB, Sill Entreprises
 
 
Télécharger le communiqué de presse
Nous contacter : accelerise@vitagora.com 

 

 
 
[expert] Les réseaux sociaux : vos alliés « visibilité » ?
Réseaux sociaux
 
Que vous soyez en B2B ou en B2C, les possibilités de gagner en visibilité par une présence web-sociale réussie sont énormes. A condition de suivre les conseils de notre expert et mentor, Benjamin Blachère, fondateur de l’agence SLAP digital

 

Conseil #1 : non, les réseaux sociaux ne sont pas indispensables

 
Il est rare qu’une start-up ne soit pas présente sur les réseaux en 2017. Et pourtant, Benjamin Blachère, notre mentor expert ès web, n’hésite pas à le dire : « si c’est toujours un ‘nice to have’, ce n’est pas toujours indispensable ». 
 
Honnêtement, moi qui voit tant de jeunes adultes rivés sur leurs smartphones (je donne peu cher pour leurs cervicales…), j’en tombe des nues. Comment ça, « pas indispensable » ? Explication très claire de Benjamin (appelons-nous par nos prénoms, nous sommes dans le monde du web marketing) : rien ne sert de courir, il faut partir à point. 
 
Votre branding (c’est-à-dire, votre stratégie de marque) se cherche encore ? Votre business model a besoin d’être affiné ? Vous êtes déjà sous l’eau avec des priorités technologiques, commerciales, financières ? Si vous avez répondu « oui » à l’une de ces questions (une seule suffit), gardez les réseaux sociaux pour plus tard.
 
« On rencontre parfois des start-ups qui se lancent trop tôt et trop vite sur les réseaux sociaux. Si votre start-up sait où elle va, c’est très bien. En revanche, si son business model n’est pas encore précis, si son nom n’est pas encore définitif ni déposé, et si elle n’a encore rien à dire (ou trop de choses, au contraire), ce n’est pas le bon moment pour se rendre visible. Décliner et diffuser du contenu en ligne autour d’une marque prend du temps (beaucoup), et demande avant tout une cohérence très précise, au risque d’être contre-productif. »
 
Ne culpabilisez donc pas d’être (pour le moment) absent des réseaux sociaux : vous avez certainement une bonne raison pour cela, et c’est tant mieux pour vous.
 
 

Conseil #2 : ne vous blâmez pas de préférer LinkedIn à Facebook

 
« Il faut savoir lever le pied des réseaux sociaux, notamment pour les start-ups en B2B », précise Benjamin. « Ainsi, certains canaux très grand public ne seront pas pertinents : Instagram ou Pinterest par exemple. Facebook peut l’être mais à condition de l’utiliser astucieusement pour éviter d’être perçu comme trop intrusif au sein de l’espace personnel de vos cibles professionnelles ».
 
En bon « Millennial » que vous êtes, les réseaux sociaux, vous maitrisez. Je ne vous apprendrai donc rien à vous rappeler que :
  • pour un contenu visuel, l’incontournable est Instagram
  • pour un contenu grand public, c’est Facebook
  • pour un contenu qui vise des journalistes et influenceurs, ce sera Twitter
  • pour un contenu B2B, ce sera LinkedIn 
  • si les vidéos sont justifiées, YouTube est à explorer car il est le second moteur de recherche en volume de requêtes derrière Google, offre des options de ciblage très précis (et donc très efficace) pour la promotion payante et remonte très bien dans les moteurs de recherches
  • un blog sera très utile pour éduquer le marché à une technologie de rupture, et très pertinent pour votre référencement naturel ;
« Site web, places de marché, réseaux sociaux… Tout en gardant en tête la pertinence des médias par rapport à vos cibles et vos produits, il faut multiplier au maximum les canaux. Mais attention : multiplier les canaux, cela signifie multiplier le temps à y consacrer, et le budget à y investir. » Pas question de prendre à la légère la création de comptes : il faut les alimenter, les faire vivre… et souvent, en adaptant les contenus. 
 
 

Conseil #3 : creusez ces notions que vous connaissez déjà (sans le savoir)


Acquisition, rétention, activation, analytics… « Si la génération Y, très souvent derrière les start-ups de la FoodTech que nous accompagnons, est habituée des réseaux sociaux, elle n’est pas toujours à l’aise avec la terminologie du web marketing. » N’hésitez pas : creusez ces concepts qui vous semblent si naturels et familiers, et qui font pourtant appel à des stratégies bien pensées. 
 
Contrairement au « référencement organique », le « paid reach » ou référencement payant génère des coûts non-négligeables pour les annonceurs mais sont très efficaces sur les réseaux sociaux. 
 
Les publicités « Google AdWords », contrairement aux publicités traditionnelles, présentent l’énorme potentiel d’un ciblage précis et d’un modèle de facturation au coût par clic permettant beaucoup de contrôle et en faisant un outil de test idéal. Et la « position 1 », c’est le St-Graal du « SEO ». 
 
La « landing page », cette page d’atterrissage que vous n’hésitez pas à fermer si elle n’a pas l’info recherchée ou si elle elle trop lente à s’afficher, joue un rôle clé dans l’atteinte de vos objectifs de conversion. 
 
Le « call to action », ce petit bouton sur lequel votre pouce clique plusieurs fois par jour, a été déterminé, choisi, et façonné pour. 
 
Késako ? Faites-vous accompagner par des professionnels pour traduire ces termes en concepts concrets et déterminer les actions à mener par vos équipes. Rappelez-vous : ils ne sont pas toujours spécialistes malgré leur facilité à s’approprier ces outils. 
 
Pour en savoir plus sur SLAP digital, l’agence de marketing digital de notre mentor Benjamin Blachère, rendez-vous sur : http://www.slapdigital.fr/ 
 
 
 

Par Christophe Breuillet

Directeur de Vitagora et CEO d'AcceleRise, Christophe est notre chef d'orchestre ! Ses domaines d’expertise : le développement d’entreprise, la croissance à l’international, les stratégies d’influence… en bref, le « business », sous tous ces angles. Contactez-moi : christophe.breuillet@vitagora.com

 
 
Entrepreneur : tu l’es, ou tu l’es pas ?
Esprit d'entrepreneur
 
Peut-on entretenir et développer l’esprit d’entrepreneur ? Ou est-ce au contraire une force innée que l’on a (ou pas) « en soi » ? Le fight « acquis » VS « inné » de l’esprit d’entrepreneur : éclairage avec l’expérience de Patrice et Pascal, deux frères chacun fondateur d’une start-up.

 

Au départ de l’aventure « entrepreneur » : répondre à un besoiN

 
Je vous présente Patrice et Pascal, également surnommés « les frères Arbault ». Ces deux frères, ayant baigné dans le réseau de Vitagora, ont plus que des parents en commun : ils partagent également l’esprit d’entrepreneurs. Patrice Arbault a créé Nexidia en 2007, une start-up spécialisée dans la microbiologie. Quelques années plus tôt, en 2000, son frère, Pascal, est à l’origine de DAVI, une start-up qui humanise les relations digitales. 
 
Pourquoi s’être tous deux lancés dans l’entrepreneuriat ? A cette question, et sans se consulter (!), chacun me donne la même réponse : on oublie l’idée de « créer pour créer ». On se lance dans l’entrepreneuriat parce que l’on a une solution à apporter à un besoin. Pour cultiver votre esprit d’entrepreneur, ne jamais perdre de vue cet objectif.
 
Pour Pascal, à l’origine prof en centre de formation, le besoin était de permettre à ses élèves (souvent absents… ahem), d’accéder à des cours à distance en conservant le côté humain. Pour Patrice, le besoin de conseils en microbiologie était là, puisqu’il recevait déjà, avant même la création de sa start-up, des demandes de potentiels clients. Acquis 1 – Inné 0.
 
 

L’envie de créer : le carburant pour tenir la route !

 
Si c’est un constat concret qui est à l’origine de l’aventure, c’est bel et bien une envie innée de créer qui  a convaincu ces deux entrepreneurs de s’y lancer. De façon imaginée, le constat du besoin, c’est ce qui est à l’origine du voyage.
 
L’envie de créer, ce sera le carburant qui vous fera tenir tout au long de la route… 
 
Pascal avait dès le début de sa carrière une impression de manque, de passer à côté de quelque chose : « connaître la fin de ma carrière dès le début, c’était sans saveur ». Pour Patrice, des jeux de rôles réalisés dans une démarche de tests de compétences, luit ont mis en lumière son « envie de créer quelque chose ». 
 
S’accomplir au travail par une création personnelle, mener à bien ses ambitions, et relever de nouveaux challenges : pour ces deux frères, l’envie était là, depuis toujours. Seul l’entrepreneuriat pouvait la satisfaire. Et seule l’envie de créer pouvait les faire tenir dans l’aventure tumultueuse de l’entrepreneuriat. Acquis 1 – Inné 1. 
 
 

Alors, c’est quoi, l’esprit d’entrepreneur ? 

 
Répondre à un besoin du marché ? Ou satisfaire une envie de créer ? Avec un exæquo, on ne sait plus quoi croire. L’esprit d’entrepreneur est-il inné ou acquis ? Et s’il est acquis, qu’est-ce qui la façonne : les expériences ? Ou l’éducation, dès l’enfance ? Difficile de trancher. Mais Patrice et Pascal sont d’accord : les valeurs de l’épanouissement et de l’investissement au travail, transmises par leurs parents, a sans aucun doute eu son « petit » rôle à jouer…
 
Pour ces frères, peu importe ce qui est à l’origine de l’esprit d’entrepreneur. Le plus important est de faire bénéficier à vos équipes cette motivation que vous avez en vous. Le goût du leadership, en d’autres mots. 
 
Patrice me glisse : « monter son entreprise, c’est une histoire humaine ». Tiens, c’est drôle : son frère, Pascal, a tenu quasiment à l’identique les mêmes propos (et toujours sans se consulter)… Que ça tienne à leurs gènes, leur mémoire commune, ou leur éducation, il est clair que pour ces deux frères, l’esprit d’entrepreneur, c’est avant tout partager le plaisir de cette aventure. 
 
 

 

Par Christophe Breuillet

Directeur de Vitagora et CEO d'AcceleRise, Christophe est notre chef d'orchestre ! Ses domaines d’expertise : le développement d’entreprise, la croissance à l’international, les stratégies d’influence… en bref, le « business », sous tous ces angles. Contactez-moi : christophe.breuillet@vitagora.com

 
C'est parti pour la Session #2 d'AcceleRise
AcceleRise Promo 1
 
Nous avons clôturé en beauté la première promo d'AcceleRise les jeudis 20 et 27 avril avec deux sessions lors desquelles nos 7 start-ups ont pitché devant des fonds d’investissement, représentant une valeur cumulée de plus d’1 milliard d’euros. Mais pas de temps mort pour AcceleRise, car nous lançons dans la foulée notre Session #2, pour laquelle l'appel à candidatures est dorénavant ouvert, et se clôturera le 12 juin 2017. 

 

ACCELERISE, LE PREMIER PROGRAMME FRANÇAIS D’ACCÉLÉRATION FOODTECH ET AGTECH

 
Sur la ligne de départ en janvier dernier, nous avons eu 7 start-ups de la FoodTech, sélectionnées parmi 70 candidats venant de 8 pays. Elles se sont lancées dans l'aventure AcceleRise afin de tirer bénéfice d'un programme proposant un accompagnement rigoureux et intensif pour concrétiser leurs idées au cœur de l’écosystème FoodTech national : mises en réseau, mentors, opportunités business, ressources opérationnelles, lieux d’expérimentation, et soutien à l’internationalisation.
 
Pour conclure leurs trois mois d’accélération et accroître leurs opportunités de financement, nous avons organisé deux sessions de pitchs les jeudis 20 et 27 avril, à Paris et à Dijon respectivement, devant des représentants d'une douzaine de fonds d’investissement. Nous sommes fiers d’avoir réuni InVivo Invest, Axa venture, Citizen Capital, Emertec, Seventure, FFC, la BPI, le groupe BPCE, Bourgogne Angels, etc. — représentant en tout plus d’1 milliard d’euros de fonds.
Voir les photos de la soirée de clôture sur notre page Facebook
 
 

Un second appel à candidatures déjà en cours

 
Dans les coulisses, la seconde session d’AcceleRise est en cours de préparation. Le dépôt de candidatures est actif sur les plateformes F6S et Gust et nous vous invitons, start-ups matures (ayant passé le stade de preuve de concept) et PME en croissance de la FoodTech et de l’AgTech, où que vous soyez sur le territoire français ou à l’étranger, à tenter votre chance pour rejoindre le programme AcceleRise. Vous avez jusqu'au 12 juin pour candidater, pour un démarrage de l’accompagnement le 14 septembre 2017.
 
 
Pour en savoir plus sur le programme d'AccelRise, cliquez ici.
Pour toute question relative à AcceleRise, contactez-nous !
 
 
[entrepreneur] Start-up : voici comment recruter vos associés
Startups comment recruter vos associés
 
Recruter son associé, c’est un peu comme s’engager dans une relation de couple : on vise les projets, la solidité. Que privilégier pour recruter un associé : la complémentarité des compétences ? Ou les valeurs ? Après avoir échangé avec Karim-Franck Khinouche, le choix est pour moi évident.
 

Novolyze

 
En 2012, Karim-Franck Khinouche lance son projet de start-up, aujourd’hui baptisée Novolyze. Son idée : révolutionner la sécurité alimentaire en permettant de valider de façon sûre les procédés de décontamination bactérienne. Certes, ça parait un peu compliqué (et… ça l’est). Mais sa technologie innovante mérite vraiment notre intérêt : développer des bactéries non-pathogènes dites « germes modèles » (c’est-à-dire, des « gentilles ») qui miment le comportement des pathogènes (les « méchantes »). Si vous ne comprenez toujours pas, cette vidéo vous l’expliquera mieux que moi
 
Depuis 2012, Novolyze est membre de Vitagora, bénéficiant du Pôle pour accroître sa notoriété, notamment à l’international, trouver des partenaires (scientifiques et business), mais aussi – et c’est Karim lui-même qui le dit ! – tirer parti de « l’ouverture d’esprit, la bienveillance et la motivation » de l’équipe du Pôle.
 
Aujourd’hui mentor d’AcceleRise, ce trentenaire aux ambitions fortes nous livre son expérience sur l’ouverture de son entreprise (qui compte désormais 17 salariés) à des associés.
 

Valeurs VS Compétences 

 
 « Au démarrage d’une start-up, on se focalise sur les aspects opérationnels : dépôt de marque, construction du business model, etc. On ne mesure pas bien les enjeux derrière le choix des associés, » reconnait Karim. « J’ai passé 2 années seul aux commandes de mon projet avant de faire entrer un associé… pour finalement reprendre le guidon en solitaire 2 années plus tard. » 
 
Pour éviter l’incompatibilité entre associés, au risque de déstabiliser sa société sur de nombreuses années, mon conseil est de privilégier un choix de valeurs plutôt qu’un choix de compétences.
 
En d’autres mots, si notre cher Antoine écrivait qu’« Aimer, c'est regarder ensemble dans la même direction » (amis de la poésie, bonjour), nous pourrions dire la même chose pour « construire une start-up ». Certes, moins lyrique. Mais vous avez cerné l’idée : il est essentiel d’être alignés sur la vision stratégique du projet, voire même de partager des points de repères personnels. 
 
Or, la plupart des équipes de start-ups se construisent sur les compétences. Je le remarque souvent : un ingénieur, un business manager, un créatif, etc. Il y a de fortes chances pour que vous vous reconnaissiez… Pour en avoir discuté avec Karim, cette stratégie me semble présenter un écueil important (navré pour vous) : si cela permet d’aller vite au démarrage, cela devient limitant à long terme. Il confirme d’ailleurs qu’il est « toujours possible de combler un manque en compétences: on recrute, on fait appel à un prestataire ou un partenariat, et surtout, on apprend ! » A l’inverse, les valeurs, elles, portent le projet de la société. « Elles constituent l’axe de pivot inébranlable autour duquel évolue la start-up au fil des années. » 
 

Thérapie de couple pour entrepreneurs ? (ce titre n’est pas une blague)

 
Concrètement, comment vous y prendre ? « Avant d’associer quelqu’un à son projet, il faut être très clair, ne pas hésiter à aborder le sujet… et ne surtout pas le rendre tabou ! », me conseille Karim.
 
En posant par exemple les questions suivantes. Entrainez-vous dès aujourd’hui car je vous défie d’y répondre du tac-au-tac… : Quelle est ta stratégie personnelle d’ici 5 ou 10 ans ? En quoi notre projet entrepreneurial te permettra d’atteindre tes objectifs ? Quelle est pour toi l’importance de la valeur famille ? Et de la valeur travail ? L’entrepreneuriat est-il pour toi un moyen d’accéder à autre chose (capital, réseau…) ? Où se situe ton épanouissement personnel ? Etc. Pas de jugement de valeurs : simplement une validation de la compatibilité des associés, et une identification des points sensibles à surveiller.
 
Et une fois l’associé à bord, il faut continuer à échanger sur le sujet. 
 
Karim me confie : « Certains associés participent régulièrement à des séances de thérapies de couples… car les thérapies pour associés, ça n’existe pas encore ! » Bien sûr, cela m’a fait sourire. Mais j’ai bien compris la pertinence de la démarche : s’assurer qu’il n’y a pas de déconnexion entre les valeurs de l’un et de l’autre, que la vision du projet reste la même… et permettre d’aborder, si besoin, les questions taboues (faut-il considérer l’entrée ou la sortie d’un associé ? et dans quelles conditions et avec quel timing ? comment partager avec l’équipe cette étape, sans dramatiser).
 
Karim me le confirme : « ce « couple » d’associés fonctionne très bien ».
 
Alors, si c’était à refaire ? Sans revendiquer avoir « LA » solution, Karim tire un enseignement constructif de son expérience : « Clairement, j’irais chercher des associés en phase avec mes valeurs, car être seul à porter une start-up est un défi de chaque instant… Mais je prendrai cette étape bien plus au sérieux et mettrai en place les conditions d’une communication régulière. »
 
Voilà de quoi vous inspirer en termes de… « valeur ajoutée » ! 
 

Par Christophe Breuillet

Directeur de Vitagora et CEO d'AcceleRise, Christophe est notre chef d'orchestre ! Ses domaines d’expertise : le développement d’entreprise, la croissance à l’international, les stratégies d’influence… en bref, le « business », sous tous ces angles. Contactez-moi : christophe.breuillet@vitagora.com

 

 

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