Sucess stories : nos mentors nous racontent
Passer de l'idée au succès
 
Croque Mc Do, Actifry, Big Tasty… ces noms font désormais partie de l’imaginaire collectif de la street-food et de la préparation de repas de familles. Mais savez-vous que leurs inventeurs sont des mentors activement impliqués dans ToasterLAB ? De leurs succès, mais aussi de leurs reconversions professionnelles et de leur carrière toute entière, ils ont beaucoup à nous apprendre. Entretiens avec trois de nos mentors que vous connaissez par leurs produits sans même le savoir : Jean-Philippe Christol, Valérie Vuillemot et Marie-Pierre Membrives. 
 

Jean-Philippe Christol : la chance de ne jamais angoisser 

 
« J’ai cette chance incroyable », m’a confié Jean-Philippe lors de la soirée de clôture de notre promo2 : « je ne m’angoisse jamais ». Cette force de caractère a sans aucun doute joué un rôle clé dans le lancement d’un produit que vous avez tous goûté une fois dans votre vie : le Croque Mc Do. 

« Au début des années 2000, j’étais responsable des achats et du lancement de nouveaux produits chez Mc Do France », raconte Jean-Philippe désormais directeur associé de l’enseigne de restauration rapide haut-de-gamme Cojean depuis plus de 15 ans. « Dans un contexte très difficile lié aux crises de la vache folle, nos ventes s’effondraient. Un jeudi midi, je reçois un coup de téléphone : le lendemain matin, je devais proposer un produit alternatif aux burgers de steaks hachés, devant l’ensemble des directeurs de McDonald’s du monde entier, puisqu’il s’agissait d’une réunion du groupe en direct de Chicago. »

Là où beaucoup auraient paniqué, Jean-Philippe a exploité l’urgence de la situation pour alimenter son intelligence. « Je me suis dit qu’il y avait un gros travail sur lequel avancer. Et là, je me suis souvenu de mes débuts chez McDonald’s... une image m’est notamment revenue à l’esprit : celle d’un équipier qui retournait ses pains avant de les griller au toaster, pour son repas personnel. C’est ce souvenir qui m’a mis sur la voie. »

« A partir de là, tout a été très vite. Les questions se sont enchainées dans mon esprit : qu’est-ce qui rassure les mamans? qu’est-ce qui me faisait plaisir de manger, moi-même, quand j’étais enfant ? La réponse s’est présentée comme une évidence : le croque-monsieur. » En une après-midi, se sont enchainés plusieurs tests dans la cuisine d’essai du groupe, et l’adaptation du système de pression des toasters en collaboration avec des collègues du département équipements…  Tests concluants. 

« Le lendemain, je présentais le produit. En 10 secondes, c’était gagné : le produit remplissait toutes les attentes. Il était connu de l’univers des parents, aimé par les enfants, facile à marketer grâce à la rondeur du pain (jamais on n’avait vu de croque-monsieur rond avant cela)... et quasiment tous les ingrédients étaient déjà disponibles*. La semaine suivante, le produit était lancé. » (*Le jambon étant le seul ingrédient qui manquait parmi les fournitures traditionnellement utilisées par McDo à cette époque, les restaurants se sont fournis temporairement directement en grande surface.)

En 2003, un prix international a d’ailleurs été remis à l’ensemble de l’équipe qui a contribué au succès de sandwich. 

La clé de cette réussite ? « La rapidité », conclut Jean-Philippe. Et moi d’ajouter : le sang-froid à toute épreuve, pour garder les idées claires, et avancer.
 
 

Valérie Vuillemot : chance, humilité, et pugnacité

 
A l’heure où la culture de l’échec renoue avec l’entrepreneuriat, Valérie se distingue : « moi, j’aime réussir. Plus particulièrement, réussir ensemble, comme dans le hand-ball que j’ai pratiqué avec bonheur. »

Cette femme d’affaires, aujourd’hui Partner chez Endeavour Development , est à l’origine d’un produit innovant qui a fait parler de lui jusque sur les plateaux des talk-shows américains : l’Actifry de SEB. « L’idée, c’est juste le point de départ », assume-t-elle : « Tout le monde est capable d’avoir des idées. D’ailleurs, l’idée de Actifry était déjà dans les placards. Ce qui est vraiment complexe, c’est de transformer l’idée en un blockbuster commercial durable. » 

Pour Valérie, la clé du succès réside dans un trio gagnant : chance, sens et pugnacité collective. 

« La chance, c’est avoir la bonne idée au bon moment. C’est-à-dire ni trop tard (lorsque vos concurrents vous ont déjà pris la place), ni trop tôt : le marché et l’entreprise doivent être prêts. » En plus du contexte sociétal du début des années 2000 (la nutrition, le bien-être, l’alimentation-santé commençaient à émerger), les vents étaient favorables en interne : « il y avait une sorte de salut à innover, et à innover différemment.  La crise était là et il fallait relancer les ventes de friteuses. Le Groupe Seb avait mis en place une démarche collective de type Blue Ocean. Cette dynamique nous a autorisés à sortir du bureau pour nous inspirer, faire de la veille... notamment en rejoignant Vitagora dès sa construction en 2005 ! »

« Vient alors une seconde clef : donner du sens aux choses », enchaine Valérie. « En nous ouvrant à d’autres méthodes d’innovation, nous nous sommes aussi ouverts à de nouveaux métiers et aux sciences sociales, nous qui venions de la métallurgie. » Chefs cuisiniers, nutritionnistes, médecins, anthropologues, philosophes… : « il faut se décentrer pour réussir », explique-t-elle. « L’humilité, c’est reconnaitre que quiconque peut avoir un regard complémentaire et utile à votre projet. Nous avons travaillé avec le Dr Recchia , Nathalie Hutter (Atlantic Santé), David Zuddas (chef cuisinier étoilé), Stéphanie Biteau (Cocooning), ….etc.  » Sans compter le rôle fantastique joué par la communauté Nutrition Gourmande de l’interne au client final, communauté que l’on appelait alors les Ambuzzadors ». 

Mais plus important encore pour Valérie, c’est la pugnacité collective : « nous avons vécu des échecs, des grandes périodes de doute en particulier lors de la mise au point du produit. Mais nous avions toujours l’espoir de réussir. Grâce au Groupe Seb et au management, nous nous étions mis dans une posture intrapreneuriale avec les bons outils : nous étions prêts à prendre des risques. » Diffusion dans l’émission Capital d’M6, exploitation précurseur des réseaux sociaux, présentations lors de congrès médicaux : « nous avons imaginé de nouvelles méthodes marketing pour rendre notre produit visible car au début nos moyens étaient très limités à cause de la crise. » Plus encore, Valérie admet avoir incarné le projet jusque dans son propre foyer : « je l’ai cultivé dans mon jardin, au sens premier du terme puisque j’ai fait pousser dans mon potager une variété de pommes-de-terre non commercialisées en France pour réaliser différents tests de friture. Mes propres enfants ont aussi tourné devant la caméra pour notre premier film promotionnel.»

Valérie a cette force de conviction qui vous l’assure : ce qui transforme une bonne idée en un blockbuster mondial durable, c’est la puissance du collectif humain au service d’une cause qui a du sens. « Une forme d’utopie pragmatique dans un monde qui se métamorphose très vite », conclut-elle. 
 
 

Marie-Pierre Membrives : une histoire d’alignement de planètes

 
Marie-Pierre, avant de fonder son entreprise de conseil TasteBuds en 2016, a fait toute sa carrière chez Mc Donald’s. Stagiaire, puis développement R&D, jusqu’à directrice du Food Studio Europe de 2008 à 2016. Autant vous dire qu’elle a plus d’un succès à son actif. Exemples ? Le Big Tasty, lancé en 2003, le M lancé en 2008 ou le 1955 lancé en 2011. Ou sur un tout autre registre, le dessert glacé « plein fruit », actuellement en cours de déploiement en France. « Contrairement au Big Tasty, ce produit n’est pas encore iconique… Mais je peux vous garantir que tous les enfants qui l’ont goûté et tous les adultes qui l’ont déjà acheté pour leurs enfants (ou pour eux-mêmes !) s’en souviennent, car il s’agit d’une vraie innovation. »

A l’origine de ce produit ? « Un alignement de planètes », admet-elle. 

D’un côté, les tendances du marché avec le début de la multiplication des lancements de produits positionnés « healthy et gourmands ». En parallèle, des insights consommateurs forts autour de la recherche de desserts gourmands mais non culpabilisants. Enfin, une opportunité pour la célèbre enseigne de restauration rapide voulant palier son manque de desserts à la fois sains, funs, et adaptés tant aux adultes qu’aux enfants (jusqu’alors, seuls étaient disponibles les glaces, les pâtisseries, et les yaourts, compotes et sachets de fruits en morceaux pour les enfants). 

Pas si simple d’imaginer le produit qui saura répondre à ces enjeux, en relevant un triple challenge. Le premier, un challenge organoleptique et nutritionnel : « le produit doit plaire aux enfants, car ce sont eux les premiers consommateurs ciblés » tout en respectant les engagements de l’enseigne en matière de nutrition concernant les enfants. Le deuxième, un impératif de praticité. Il fallait que le produit soit facile à consommer, sur place ou à emporter. En parallèle, une contrainte opérationnelle : « lorsque l’on déploie une innovation dans des enseignes équipées et rôdées comme les restaurants McDo, il faut impérativement penser à la production sur site : elle doit être facile à intégrer, rapide et pratique à mettre en œuvre.

Quel a été le déclencheur ? « Bien entendu, l’innovation peut naitre d’un processus construit et méthodique. En ce qui concerne le dessert glacé  « plein fruit », c’est plutôt une somme de stimuli qui a fait tilt dans nos cerveaux. » Les challenges sus-cités en tête, c’est au détour des allées du SIAL que Marie-Pierre et une de ses collègues, alléchées par les desserts glacés aux fruits des stands, ont imaginé ce nouveau produit. En le poussant plus loin : « tout ce que j’ai pu goûter au SIAL était dur, avec des textures proches du glaçon. J’aurais eu envie de l’onctuosité du Sundae. C’est ce croisement « healthy » et naturalité du fruit et onctuosité que nous avons recherché. » 

Et enfin, un contexte favorable en interne. « Ce fut le grand enthousiasme dès le départ, les premiers prototypes développés étant très convaincants. Evidemment, certains processus peuvent prendre du temps. Mais lorsque les équipes vous suivent, lorsque vos fournisseurs s’impliquent, lorsque chaque consommateur qui teste le produit vous fait un retour positif, la patience et la ténacité nécessaires à la réussite de votre projet sont une évidence. »

Le conseil de Marie-Pierre pour passer de l’idée au succès : transformer le produit en une expérience. « C’est en créant un nouveau rituel que l’on confère son essence même au produit. On lui donne une histoire, une place dans l’imaginaire collectif. Il devient unique. » Pour cela, Marie-Pierre fait des essais avec des chefs, des responsables R&D travaillant pour différents fournisseurs, un fournisseur de packaging. « Nous avons testé plusieurs options avec des consommateurs, et l’idée finale est venue au détour d’une présentation d’un de nos fournisseurs de packaging : un simple tube de carton. Déclic ! Et si on le remplissait avec notre dessert glacé onctueux et que l’on imaginait une ouverture en forme d’étoile ?  Ce serait ludique, pratique, et unique, introuvable au supermarché ni au restaurant : c’était la touche finale pour créer véritablement cette expérience gourmande, saine et unique pour le dessert que l’on recherchait. »

 

Pour aller plus loin avec nos mentors

 
Au sein de ToasterLAB, Jean-Philippe, Valérie et Marie-Pierre sont plus que des success stories incarnées : ils nous livrent leurs conseils et retours d’expérience lors d’échanges conviviaux et de proximité. Vous pouvez ici accéder à la liste de tous nos mentors. Ne loupez pas la chance de rejoindre la 3e promo de ToasterLAB et d'échanger régulièrement avec nos mentors. Notre appel à candidatures se termine le 20 décembre : il ne vous reste plus que quelques jours ! Rendez-vous ici pour candidater à votre tour. 
 
 
Par Claire M.
 
 
 
Start-up manager pour ToasterLAB, Claire est familière du monde de l’entrepreneuriat : elle a passé plus de 4 ans en tant que chargée d’affaires au sein d’un incubateur de start-ups et centre européen des entreprises et d’innovation. Sa mission au sein de ToasterLAB: accompagner les start-ups au quotidien, les challenger, et leur apporter une aide et une écoute à la fois humaine et motivante. claire.maugras@vitagora.com
 
Promo 1 : que sont-ils devenus ?
Promo 1 Toaster LAB
 
Déjà une première bougie de soufflée pour notre programme d’accélération. En un an et demi, nous sommes fiers de ce que nous avons accompli : 2 promos de start-ups accompagnées, une en cours d'accompagnement, un changement de nom, une internationalisation… et déjà, un quatrième appel à candidatures en route. Nous sommes plus fiers encore de la réussite de nos start-ups. D’ailleurs, que devient notre première promo ? Pleins feux sur leurs actus. 
 

Nos pépites ont grandi 

 
J’ai souvent l’occasion de revoir les start-ups de notre promo 1 (si vous ne les connaissez pas encore, revoir ici la liste) : salons, concours, et bien sûr témoignages auprès de la promo actuelle lors de nos ateliers hebdomadaires. Et je suis fière de leurs accomplissements ! Nos petites pépites ont bien grandi et gagné en maturité. En phase active de commercialisation, leurs développements laissent présager de belles réussites. 

Aveine, la start-up à l’origine du premier aérateur de vin connecté, a déménagé, recruté, et levé 200k€ de fonds en 2017. Au printemps 2018, leur campagne Indiegogo est un vrai succès, avec un objectif rempli à 366%Boostherm, système innovant de récupération de chaleur sur groupes frigorifiques, a développé ses contrats avec des PME de l’agroalimentaire, revu sa stratégie de communication et ses messages commerciaux. Cellier Domesticus, le cellier intelligent, a signé un contrat commercial d’ampleur et s’ouvre à l’international en devenant officiellement le premier membre de La WineTech au Québec.
 
De son côté, FoodMeUp, pilotage informatisé de recettes et d’approvisionnement, a bénéficié de mises en relation avec de grands donneurs d’ordre, signé plusieurs contrats de développement (RHF, distributeurs, écoles culinaires,…) et a réalisé une belle levée de fonds début 2018. Kuantom, à l’origine d’Orkestra, la machine intelligente de réalisation de cocktails, a revu son business model, finalisé son prototype en collaboration avec le groupe Moët Hennessy, participé à des événements d’ampleur (Roland Garros, Futur en Seine, Vivatech,…) et levé 1M€ de fonds depuis la fin de leur accélération. La start-up Tassiopée, la tasse éphémère à croquer, s’est rendue à New York à nos côtés et aux côtés de Business France lors du FoodTechLab.
 
 

Une belle brochette de prix

 
Mais ce n’est pas tout. Nos « anciens élèves » ont également appris à se rendre visibles, à pitcher efficacement, et à tirer profit de toutes les opportunités qui se présentent à eux… en France comme à l’international. 

Constatez par vous-mêmes : 
  • Inalve, qui développe et commercialise des farines de microalgues naturelles, riches en protéines, saines et renouvelables pour l’alimentation animale en France et à l’international, a été sélectionné parmi les 3 lauréats (issus d’une centaine de dossier) au concours Agri Challenge organisé par McDonalds cet automne. En plus de cela, et seulement un an après sa création, la start-up est également lauréate en septembre 2017 de la phase II d’accompagnement du concours mondial d’innovation : ce qui lui permet de toucher une aide de 1.4 M€ grâce à laquelle la start-up pourra finaliser la mise au point de son premier pilote de production.
  • Aveine remporte pour son aérateur connecté le CES Innovation Award, en marge du Consumer electronics show de janvier 2018. 
  • Tassiopée a reçu le prix PEPITE d’Ile-de-France avec le soutien de PEPITE France, de la Caisse des Dépôts et Consignations, de la Région Ile-de-France, et du Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. 
  • Boostherm a remporté cet automne le prix international de réalisation bas carbone aux RAC Cooling Industry Awards  
 
 

Food Nexus Challenge : ils représentent la France

 
En décembre 2017, c’est toute la FoodTech française qui avait les yeux rivés sur Kuantom et Aveine : ces deux start-ups ont représenté la France lors de la finale du Food Nexus Challenge à Wageningen (Pays-Bas) la semaine prochaine. 

Nicolas Naigeon (Aveine) explique l’importance de cet événement : « Faire partie des deux entreprises sélectionnées pour représenter la France au FoodNexus Challenge est une chance unique pour Aveine, mais également une marque de reconnaissance extrêmement forte du travail accompli en si peu de temps. En tant que jeune start-up à ambition internationale, la visibilité est un enjeu stratégique. Dans un contexte où les moyens financiers sont limités et la scène start-up assez saturée, obtenir une validation d’un jury de professionnels permet de se différencier efficacement. »

Un avis partagé par Alexis Kaplan (Kuantom) : « C'est pour nous une merveilleuse opportunité de dévoiler notre solution auprès de professionnels et de start-ups de renoms dans la foodtech. Nous allons d’ailleurs en profiter pour dévoiler en exclusivité la dernière version de notre prototype, co-designé avec le groupe Moët Hennessy. Ce concours européen est une aubaine pour nous à ce stade, entre le lancement de pilotes et l’enclenchement de l’industrialisation de notre produit. Nous espérons y gagner en visibilité et légitimité. »

 

La Promo 2 en bonne voie

 
La promo 1 est bien lancée, et du côté de la promo 2, nos pépites nous promettent déjà de beaux accomplissements. En novembre 2017, Les Fruits de Terre ont remporté le concours de pitchs organisé par Les Mousquetaires à l’occasion du salon Food Use Tech. Egalement, à voir en vidéo : le témoignage de ScanUp sur leur accompagnement au sein de ToasterLAB. Et la promo 3 ? Toujours en cours d'accompagnement, bientôt plus d'infos ! 

En attendant d’en savoir plus, ne loupez pas la chance de rejoindre la 4e promo de ToasterLAB. Notre appel à candidatures se termine le 6 juin : rendez-vous ici pour candidater à votre tour. 
 
Article mis à jour le 4 mai 2018
 

Par Claire VO

Responsable du programme ToasterLAB, Claire VO est également en charge de la post-accélération de nos start-ups, ainsi que de l'accompagnement des intrapreneurs. Après 12 ans au sein de Vitagora, Claire est véritablement le "cerveau du réseau" et, dans les méandres de notre écosystème, vous aide à y voir plus... clair ! Contactez-la  claire.vanoverstraeten@vitagora.com

 
Nouveau nom pour une nouvelle vie
 
 
AcceleRise est devenue ToasterLAB cette semaine, en phase avec le déploiement à l’international de nos activités (en savoir plus ici). Ce changement d’identité fut une belle expérience, vécue de l’intérieur par notre équipe. Nom, logo : comment les choisir ? Nos conseils en 4 étapes, avec les témoignages des deux agences qui nous accompagnés pour ce faire : SoFood et Propulse.


Etape #1 : accorder vos violons

 
Vous avez l’idée, le projet, et les membres fondateurs : vous êtes mûrs pour construire votre marque. Notre premier conseil ? Pas de précipitation ! Assurez-vous avant de rentrer dans le vif du sujet de partager tous la même vision. Car comme pour le choix du prénom d’un enfant (vous : Louise ou Charlotte, lui : Eléa ou Anaé…La lutte va être dure !), choisir le nom et le logo d’une marque cristallise beaucoup d’attentes.
 
Fanny Basteau, cofondatrice de l’agence SoFood et mentor de ToasterLAB, le confirme : « lors de la définition de l’identité d’une marque, le collectif joue un rôle énorme. Une équipe cristallise beaucoup de choses autour d’un nom : des freins, une stratégie, des envies… En plus de cela viennent jouer les cultures individuelles, les vécus, parfois même les langues maternelles de chacun des membres de l’équipe. » 
 
Un conseil que partage Ophélie Duthu, de l’agence Propulse : « on se situe dans le domaine de l’affectif. Le choix du logo, sans négliger ses enjeux stratégiques, fait rarement appel à la raison. On aime… ou on n’aime pas. »
 
Si on ne discute pas des goûts et des couleurs (et après tout, pourquoi pas ?), je vous conseille vivement (et c’est d’ailleurs ce que nous avons fait !) de faire le point sur vos attentes en interne : rédiger un premier brief sur lequel tout le monde s’accorde, avant même de le transmettre à vos agences de création. 
 


Etape #2 : le naming
entre idées et disponibilité

 
Vient alors le moment de choisir votre nom. Qui est aussi le moment de faire appel aux professionnels du métier. Car si vous en doutiez, je vous le confirme : oui, trouver un nom, c’est un vrai métier où « il faut s’accrocher » comme l’assure Fanny Basteau, dont l’agence SoFood nous a accompagnés pour « ToasterLAB ».  
 
Concrètement, comment cela se passe-t-il ? 
 
« Avant l’étape à proprement parlé de créativité, on commence par une étape d’émergence d’idées », précise Fanny Basteau. « Il s’agit de brainstormer, à partir du brief client, et selon différentes techniques : associations d’idées, passages dans d’autres langues, couleurs, références mythologiques, exploitation de champs lexicaux… »
 
200 idées sortent de ce brainstorming et vous avez peur d’avoir trop de choix ? Pas de stress, car un premier filtre de validation va rapidement épurer votre liste : disponibilité auprès de l’INPI, disponibilité des comptes sur les réseaux sociaux, des noms de domaine (en .com, .fr,…), etc. « En général, après ce premier filtre, on  ne retient qu’environ 1/4 des pistes », précise Fanny.
 
On passe ensuite à la créativité : cela peut prendre 4h comme plus d’une semaine à temps plein ! Là encore, Fanny nous a mis en garde : « créativité n’est pas synonyme de liberté. Il faut prendre en compte la dimension du marché : est-il régional ? national ? international ? Pour des questions de protectabilité d’une part, mais aussi pour des questions aussi simples que la prononciation. » 
 
« Pour ToasterLAB, nous avons choisi de jouer sur le décalage entre le concept de toaster – très visuel (ascension de start-ups) mais aussi en lien direct avec l’alimentaire et pour son côté « friendly » – et le concept plus sérieux du lab. Et passer par l’anglais nous assure une lisibilité à travers le monde, en phase avec l’internationalisation du programme. »
 
 

Etape #3 : le logo
entre créativité et exploitation technique

 
Une fois le nom défini, place à la construction du logo. Ici, tout démarre par les roughs. « On commence au crayon, car le crayonné ne présente aucune limite technique et nous assure une plus grande rapidité d’exécution », nous a expliqué Ophélie Duthu de l’agence Propulse, qui nous a accompagnés sur le logo de ToasterLAB.
 
Viennent ensuite nos réactions à chaud, en tant que clients… parfois très vives, je m’en rappelle !  Ophélie Duthu y est habituée : dans le jargon des créatifs, cette étape porte même le surnom de « projet martyr » : « on a besoin de ce feedback, même si les réactions sont brutes de décoffrage. Cela nous permet de réajuster la création au fur et à mesure », explique-t-elle.
 
« Le logo, c’est une histoire de feeling. On ne peut pas tout traduire dans un brief. En tant que professionnels, on doit être attentifs à ces réactions à chaud, très révélatrices. 
 
A partir de là, on passe à la colorisation et à l’exécution sur logiciel. « Ici les contraintes techniques jouent un rôle clé : le logo ne doit pas qu’être joli et plaire aux clients. Il doit aussi (et avant tout) être exploitable : en petit sponsor sur une affiche, en gros sur un site web, à l’horizontal en entête, en noir et blanc, etc. C’est une étape plus pragmatique mais essentielle. »
 
 
Le logo retenu pour ToasterLAB est issu des tous premiers échanges : « nous avons assumé le décalage entre les deux composants. Le choix de la typographie de « toaster », de type bâtons, permet de lui donner un sens plus sérieux par rapport au sens initial du terme qui est de l’ordre du quotidien familial. En revanche, pour « lab », nous avons contrebalancé le côté scientifique par une typographie manuscrite de type décomplexée. Enfin, nous avons travaillé les lignes et les courbes pour accentuer le côté convivial.»
 
Vous trouverez également en haut de cette page un autre regard sur l'inconographie compris dans le logo.


Etape #4 : accepter et vous lancer !

 
« Le vrai défi, lorsque l’on définit une marque, c’est de la faire accepter par nos clients : pas seulement en fonction des goûts de chacun, mais avant tout car il existe toujours un nom temporaire, » explique Fanny Basteau. Nom de code, nom d’attente, nom transitoire… Ce qui fut le cas pour AcceleRise ! 
 
« Même si ce nom n’a pas de valeur réelle, il est très difficile de s’en détacher pour les personnes qui l’utilisent au quotidien. »
 
De notre côté, je peux dire que le défi est relevé : nous parlons désormais de ToasterLAB. 
 
Et vous, êtes-vous prêts à accepter votre marque ? Son nom ? Et son logo ? Car si les agences avec qui nous avons travaillé font de l’écoute de leur client un mot d’ordre, laissez-moi vous donner un conseil « miroir » en tant que cliente : faire appel à des professionnels de la création de marque, c’est aussi leur faire confiance.
 
A lire également :
 

Par Christophe Breuillet

Directeur de Vitagora et CEO d'AcceleRise, Christophe est notre chef d'orchestre ! Ses domaines d’expertise : le développement d’entreprise, la croissance à l’international, les stratégies d’influence… en bref, le « business », sous tous ces angles. Contactez-moi : christophe.breuillet@vitagora.com

 

 
AcceleRise devient ToasterLAB
ToasterLAB
 
 
AcceleRise refonde sa marque et devient ToasterLAB !. Nous lançons notre 3e appel à candidatures le lundi 27 novembre jusqu'au 20 décembre. Une troisième promotion qui marque l’internationalisation du programme. Seront ciblées tout particulièrement les start-ups B2B tournées vers l’amont de la filière, de la transformation/consommation, ou celles visant à réinventer les liens entre les maillons de la chaine agroalimentaire de la fourche à la fourchette.
 
 

3 thématiques prioritaires pour la promo 

 
ToasterLAB, anciennement AcceleRise, est le premier programme d’accélération national en France ciblé sur le secteur de la Foodtech et l’Agtech, de la fourche à la fourchette. Programme d’accompagnement sur 12 mois composé de formations, de coaching et de mentoring personnalisés, appuyé sur un réseau de mentors et de partenaires en France et à l’international, ToasterLab propose des opportunités d’affaires, des ressources, un accompagnement personnalisé, des lieux d’expérimentation, ainsi qu’un soutien à l’internationalisation. Son 3e appel à candidatures sera lancé lundi 27 novembre prochain et se clôturera le mercredi 20 décembre.
 
Pour ce 3e appel à candidatures, le jury de ToasterLAB, composé des membres fondateurs  du programme, s’intéressera tout particulièrement aux thématiques suivantes, notamment les startups dont l’activité est tournée B2B : 
  • Amont de la filière : agtech, agroécologie, pratiques culturales durables, agriculture urbaine…
  • Transformation/consommation innovante : bioprocess, protéines alternatives, nutrition personnalisée
  • Réinventer les liens entre les maillons de la chaine de valeur, de la fourche à la fourchette : blockchain, traçabilité, valorisation de cycle de vie du produit 
 
Pour autant, si ces thématiques seront priorisées, toute start-up FoodTech et AgTech, quelle que soit sa thématique, pourra être retenue selon l’intérêt de sa candidature et son degré de maturité. 
 
Après un programme intensif initial de 3 mois, au rythme d’une journée d’ateliers et de networking par semaine, les start-ups sélectionnées seront accompagnées sur 9 mois pour compléter leurs financements, augmenter leurs mises en relation commerciales, et s’associer à des missions à l’international ou à des projets d’innovation collaboratifs.
 
Pour mémoire, les deux premiers appels à candidatures du programme ont réuni depuis l’automne 2016 un total de plus de 130 candidatures, pour 13 start-ups accompagnées.
 
 
 

AcceleRise devient ToasterLAB et renforce sa dimension internationale

 
A compter du 24 novembre 2017, AcceleRise devient ToasterLAB. 
 
« Ce changement de nom s’intègre pleinement dans une démarche de développement à l’international », explique Christophe Breuillet, son directeur. « A l’instar des accélérateurs Food-X aux Etats-Unis ou BitsXBites en Chine, il devenait indispensable de renouer avec la dimension « food », au cœur de notre identité. Nous ne sommes pas un accélérateur multi-secteur, mais bel et bien centré sur la chaine de valeur « food », de la fourche à la fourchette. »
 
A l’aube d’une dynamique nouvelle à l’international, ToasterLAB se dote ainsi de tous les atouts nécessaires à sa valorisation et à sa différenciation à travers le monde. Cette internationalisation se passera en deux temps. 
 
D’abord, ToasterLAB se dote des moyens nécessaires pour recruter les meilleures start-ups, de France ou d’ailleurs dans le monde, afin de les ancrer dans l’écosystème de la FoodTech française. Des opportunités d’accueil sont également proposées par les partenaires du programme. 
 
Ensuite, au cours de leur accélération, ces start-ups bénéficieront d’un accompagnement renforcé pour leur permettre de réussir la pénétration de marchés et écosystèmes d’affaires dans le monde, notamment en Amérique du Nord et en Asie.
 
« ToasterLAB a aujourd’hui construit un écosystème performant et un accompagnement puissant pour permettre aux start-ups sélectionnées de porter haut le drapeau de la FoodTech française à l’international, » conclut Christophe Breuillet. 

 

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Aveine et Kuantom à la finale du Food Nexus Startup Challenge
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Les deux start-ups françaises qui participeront à la finale du Food Nexus Startup Challenge sont désormais connues : Aveine et Kuantom, deux start-ups situées dans le domaine des objets connectés appliqués aux boissons. 
 

Deux finalistes pour représenter la France 

 
Ce vendredi 13 octobre, Vitagora et les membres fondateurs d’AcceleRise ont sélectionné les deux start-ups qui représenteront la France aux Pays-Bas pour la finale du concours européen Food Nexus Startup Challenge : Aveine et Kuantom, deux start-ups issues des appels à candidatures nationaux d’AcceleRise. « Nous avons capitalisé sur la richesse des appels à candidatures d’AcceleRise », précise Christophe Breuillet, directeur de Vitagora. « Ceux-ci sont nationaux et nous permettent de déceler les start-ups françaises les plus prometteuses en foodtech et agtech. »
 
La finale de ce concours européen se tiendra le 13 décembre 2017 à Wageningen (Pays-Bas).
 
 

Qui sont les finalistes ?

 
S’affranchir des contraintes d’aération de vin, de préparation et de dosage des cocktails : les deux start-ups sélectionnées par Vitagora facilitent l’accès et la dégustation de boissons grâce à des solutions connectées dédiées aux professionnels (restaurateurs, hôtellerie, barmen…) ou aux particuliers.
 
« Nos deux finalistes ont l’ambition de démocratiser le plaisir de la boisson : déguster des vins à la température idéale en un instant, ou réaliser des cocktails parfaits. Leurs objets connectés sont la rencontre entre la culture française du gourmet et de l’élégance et les technologies contemporaines », explique Christophe Breuillet.
 
AVEINE
La société Aveine conçoit et développe InVino : le premier aérateur connecté qui permet de servir instantanément n’importe quel vin dans de parfaites conditions de dégustation.
www.invino.wine
 
KUANTOM
Kuantom est la nouvelle solution clé en main qui revisite et automatise la dégustation de cocktails chez les professionnels. Après deux ans de R&D, Kuantom a lancé son premier mixologue connecté qui possède toute la science et le savoir-faire du barman pour réaliser des cocktails d’exception.
www.kuantom.com
 
 

Un concours européen 

 
Donner l’opportunité aux meilleures start-ups européennes des domaines FoodTech et AgTech de rencontrer des entreprises de toute l’Europe : c’est la mission que se donne le Food Nexus Startup Challenge. Initié par FoodNexus, consortium européen réunissant PME, multinationales et centres de recherche œuvrant pour une alimentation durable et sûre, ce concours se clôturera lors d’une finale le 13 décembre 2017, à Wageningen (Pays-Bas). Sept pays (la Belgique, le Danemark, l’Espagne, l’Italie, l’Irlande, la France, et les Pays-Bas) présenteront 2 à 3 finalistes.
 
Pour les start-ups participantes, de nombreux bénéfices sont attendus :
  • Mises en relation avec des investisseurs et industries agroalimentaires de toute l’Europe
  • Participation au Corporate-Startup Engagement program
  • Forte communication et visibilité grâce au consortium FoodNexus
  • Le lauréat recevra un cash prize ainsi qu’un accompagnement au développement d’affaires de mentors reconnus et d’entreprises européennes leaders.
 
« Faire partie des deux entreprises sélectionnées pour représenter la France au FoodNexus Challenge est une chance unique pour Aveine, mais également une marque de reconnaissance extrêmement forte du travail accompli en si peu de temps. En tant que jeune start-up à ambition internationale, la visibilité est un enjeu stratégique. Dans un contexte où les moyens financiers sont limités et la scène start-up assez saturée, obtenir une validation d’un jury de professionnels permet de se différencier efficacement », explique Nicolas Naigeon d’Aveine.
 
« Nous sommes enchantés d'avoir été sélectionnés pour la finale du FoodNexus Challenge. C'est pour nous une merveilleuse opportunité de dévoiler notre solution auprès de professionnels et de start-ups de renoms dans la foodtech. Nous allons d’ailleurs en profiter pour dévoiler en exclusivité la dernière version de notre prototype, co-designé avec le groupe Moët Hennessy. Ce concours européen est une aubaine pour nous à ce stade, entre le lancement de pilotes et l’enclenchement de l’industrialisation de notre produit. Nous espérons y gagner en visibilité et légitimité », conclut Alexis Kaplan de Kuantom.
 
 
Les partenaires de Food Nexus France : AgroParisTech, Avril, Bel, Danone Research, Eurofins, INRA, Naturex, Tereos, Triballat Noyal, Sill Entreprises
 
 
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Nous contacter : accelerise@vitagora.com 

 

 
 
La tribu AcceleRise s’aggrandit

Accelerise tribu

 

Depuis le bootcamp d’AccleRise des 14 et 15 septembre, nos 6 start-ups accompagnées ont atteint une vitesse de croisière dans le cadre de leur programme d’accélération. En seulement 3 sessions, elles ont été sensibilisées à plusieurs thématiques phares pour leur développement (construction d’un modèle économique pérenne, problématiques de RH…) et ont participé à un matchmaking « made in heaven » avec les mentors et experts professionnels expérimentés au sein du programme.  
 
L’opportunité aussi pour nous de vous présenter les compétences des nouveaux mentors qui rejoignent notre tribu et qui apportent un regard bienveillant (mais jamais complaisant) sur le développement de nos start-ups. Nous sommes ravis de souhaiter la bienvenue à…
 

Matthieu Rolland, directeur général de Diana Nova, et Anne-Laure Clair, business development manager, chez DIANA (le groupe Diana a rejoint cet été AcceleRise en tant que membre fondateur)
Finance, stratégie, Business Development
 
Ayant repris récemment les rênes de la BU Diana Nova, Mathieu est adepte de la finance et de la stratégie, des compétences qu’il partage au bénéfice de nos start-ups. Anne-Laure, pour sa part, met à disposition son expertise en business development acquise au sein de 3 business units de Diana ainsi que ses connaissances en nutrition et en biotechnologies. 
 
 
Frédéric Imbert et Pierre-Yves Dymarski, Dijon Céréales 
Innovation, développement, gestion de projet
 
Ayant piloté de nombreux projets d’innovation pour le groupe Dijon Céréales, le binôme de Frédéric Imbert (directeur R&D de Dijon Céréales, directeur d’Agronov et de la plateforme Artémis) et Pierre-Yves Dymarski (chef de projet R&D) cumulent 30 ans d’expérience et une expertise avancée sur les matières premières agricoles – sourcing et caractérisation, développement produits et gestion de projets d’innovation.
 
 
Mathilde Faglin, directrice des participations au sein d’INVEST PME (Groupe SIPAREX)
Investissement en fonds propres, finance, et accompagnement de start-up
Intervenant dans le programme d’AcceleRise pour apporter un éclairage sur les dispositifs de financement et d’investissement ouverts aux start-ups de la FoodTech, Mathilde contribue également à une ouverture précieuse sur le réseau du Groupe SIPAREX, l'un des premiers groupes de capital investissement français indépendants.
 
 
Sandrine Doppler, co-fondatrice de Cannelle Innovation  
Workflow et reporting, communication, nouvelles offres de service
Spécialisée dans le secteur de l'agroalimentaire et plus particulièrement l'alimentation de proximité (les circuits-courts), Sandrine met ses 20 ans d’expérience au service des start-ups via son rôle de mentor principal. Elle apporte notamment un focus sur la veille marché et tendances, sur l’analyse du business model aux étapes de commercialisation, sur le marketing de nouveaux produits et les services food & tech.
 
 
Jean-Philippe Christol, vice-président de Cojean SAS
Purchasing, Logistique, Finance
Avec une expérience de 25 ans dans le secteur de la restauration hors foyer, dont 7 ans chez McDonald’s et 15 ans chez Cojean, Jean-Philippe apporte un regard aiguisé sur les questions d’achats, d’approvisionnement et de la logistique, tout en ouvrant son réseau de fournisseurs et d’acteurs de la finance. 
 
 
Frédéric Burgun, directeur administratif et financier chez Burgun Conseil
Costing, business plan, gestion financier
Frédéric intervient dans le cadre du programme notamment sur les questions de business planning et cash-flow management. Il met également ses 33 ans d’expérience au service de l’optimisation de la gestion financière de nos start-ups.
 
 
Pascal Perriot, fondateur d’UMAMEET
Strategic planning, conception et branding, webmarketing
Spécialisé dans la stratégie digitale, avec 30 ans d’expérience en restauration, Pascal intervient sur la définition du branding. Mentor principal, il est également force de proposition sur les questions de stratégie digitale et du marketing.
 

 

 

Par Claire M.
 
 
 
Start-up manager pour AcceleRise, Claire est familière du monde de l’entrepreneuriat : elle a passé plus de 4 ans en tant que chargée d’affaires au sein d’un incubateur de start-ups et centre européen des entreprises et d’innovation. Sa mission au sein d'AcceleRise : accompagner les start-ups au quotidien, les challenger, et leur apporter une aide et une écoute à la fois humaine et motivante. claire.maugras@vitagora.com
 
Innovative startups: 3 steps to market launch

 

All startups dream of getting a foot in the door of the country’s largest retail network. And Algama has done it, with their egg-less “mayo” now found on the shelves of Carrefour hypermarkets throughout France. The secret of their sauce: patience and perseverance. And, indeed, the various steps leading to the market launch of your product can take some time. Mathieu Gonçalves, co-founder of Algama, gives us the benefit of his experience.
 
 

Algama: democratising microalgae

 
Algama is a French startup founded in 2013 by 3 childhood friends: Gaëtan Gohin, Alvyn Severien, et Mathieu Gonçalves. As a specialist in microalgae-based foods, this young company has the lofty goal of turning this ingredient from a niche product to a daily staple: drinks, sauces etc. After several rounds of funding, having set up their R&D lab, and recruiting a dozen staff members, Algama has managed to transform its idea into a promising, market-ready product with their egg free recipe for a  “mayonnaise” sauce. 
 
 

Step n°1: the right recipe

 
“Our project for a vegan mayonnaise started in 2015,” Mathieu Gonçalves tells me. “We were starting from scratch as there were no existing products of this type for benchmarking in terms of recipes and processes.”
 
The product R&D took several months. Mathieu’s enduring memory, “the most complicated thing was to get the texture right. We absolutely needed for our sauce to be as close as possible to a classic, egg-based mayonnaise.”
 
Mathieu advises young startups to take their time with this crucial stage. “For us, we severely modified our recipe several times while working on texture. That cost us time, but it was necessary for the final quality of the product… and increased its market potential.”
 
 

Step n°2: industrial transfer

 
Mathieu gets right to the point: “to pass to industrial transfer, we needed a rigourous selection process to get the right partner. Flexibility of production and high quality standards were the sticking point for us, in phase with our goals.”
 
And of course, available equipment.
 
Mathieu gives a warning. “Successfully reproducing your laboratory recipe in a factory is not a given.” As well as differing processes, ingredients may not be identical (in so much as your industrial partner may have their own preferences for suppliers). “Again, your recipe will need adjusting. In our case, it took 9 months to get it right.” 
 
 

Step n°3: market launch

 
After about a year and a half of technical development, the product was ready! And the market launch was very promising: Carrefour was on board, with its enviable network of hypermarkets, supermarkets and local stores. “We were able to test what worked best for our ground-breaking product.”
 
But how to grab this holy grail of market distribution? Mathieu has 3 pieces of advice:
  • Play the sympathy card for young entrepreneurs. “Startups are very fashionable at the moment. Don’t hesitate to use this to convince your clients. “
  • Make use of competitions and innovation cells of big name retailers. “We applied to and were accepted by Carrefour’s InnBox program. This allowed us to negoatiate directly with the top of the ladder regarding a fast and large scale market launch: 80 retail sites from the beginning.” 
  • Get all the expert help you can regarding your contracts. “We were very happy with our discussions with Carrefour, who were completely transparent and very helpful,” explains Mathieu. “But reading contracts requires specialist knowledge and we needed expert help. Make use of an external consultant or an experienced, senior team member used to this kind of task.”   
     

 

 

By Claire M.
 
ToasterLAB's Startup manager, Claire is an adept of the world of entrepreneurs, having spent the last 4 years within an incubator and innovation centre. Her mission is to provide daily support and coordination to AcceleRise’s startups, to lend them both practical support and a direct line to the necessary contacts and expertise to get their businesses off the ground. Contact Claire at claire.maugras@vitagora.com
 
Start-up innovante : les 3 étapes vers la mise en marché

 

Accéder aux rayons des grandes surfaces du n°1 de la distribution française : toutes les start-ups en rêveraient ! Algama l’a fait : leur « mayonnaise » sans œuf est commercialisée depuis cet été chez Carrefour. Le secret de leur réussite : patience et persévérance. Car les étapes jusqu’à la mise en marché peuvent prendre quelques années. Retour d’expérience et conseils de Mathieu Gonçalves, co-fondateur de cette start-up.
 
 

Algama : démocratiser les algues

 
Algama est une start-up française fondée en 2013 par trois amis d'enfance : Gaëtan Gohin, Alvyn Severien, et Mathieu Gonçalves. Spécialiste des microalgues, cette jeune pousse a l'ambition de sortir la microalgue du simple complément alimentaire pour l'amener vers les produits alimentaires du quotidien : boissons, sauces, etc. Après plusieurs levées de fonds, la mise en place de son propre laboratoire de recherche, et le recrutement d’une douzaine de salariés, Algama a su transformer leur idée pour accéder à une mise en marché très prometteuse pour leur « mayonnaise » sans œufs. 
 

 

Etape n°1 : la bonne recette

 
« Notre projet de mayonnaise vegan a commencé en fin d’année 2015 », me raconte Mathieu Gonçalves. « Il y avait tout à faire, car il n’existait pas de produits de ce type pour réaliser un benchmark en terme de recettes et de process. » 
 
La R&D du produit a donc pris quelques mois. Un souvenir marquant ? « Le plus compliqué a été de définir la bonne texture. Car on tenait à tout prix à ce que notre sauce soit au moins aussi bonne que les mayonnaises traditionnelles à base d’œufs. »
 
Mathieu conseille les jeunes start-ups à prendre leur temps pour cette étape cruciale : « de notre côté, nous avons modifié plusieurs fois et en profondeur notre recette pour des raisons de texturation. Cela nous a pris du temps, mais c’était essentiel pour avoir un produit bon… et donc, avec un fort potentiel de commercialisation. »
 
 

Etape n°2 : le transfert industriel

 
Mathieu est franc : « pour passer en transfert industriel, il faut se donner des critères de sélection rigoureux dans le choix de votre partenaire. Pour nous, c’était la flexibilité de production et de fonctionnement, ainsi que des normes qualité élevées, en phase avec nos objectifs. » 
 
Et bien entendu, la disponibilité des équipements.
 
Mais Mathieu vous met en garde : « Réussir à reproduire votre recette de laboratoire en usine ne coule pas de source… » En plus d’une différence évidente de process, les ingrédients risquent de ne pas être les mêmes (c’est que votre partenaire industriel a sûrement ses préférences et ses habitudes de commandes). « A nouveau, il vous faudra revoir votre recette. Pour nous, cela a pris 9 mois. » Une grossesse, en fait… mais pour un beau bébé ! 
 
 

Etape n°3 : La mise en marché

 
Après un total d’environ 1 an et demi de développement technique, le produit est prêt ! Et la commercialisation fait rêver : Carrefour, avec ses hyper, ses super, ses commerces de proximité. « De quoi nous permettre de tester ce qui fonctionne le mieux pour notre produit innovant. »
 
Mais comment passer à ce St Graal de la mise en marché ? Mathieu a 3 conseils : 
  • Jouer sur le capital sympathie des jeunes entrepreneurs. « Les start-ups, l’entrepreneuriat : c’est très tendance. Il ne faut pas hésiter à jouer cette corde pour séduire vos clients. »
  • Exploiter les concours et les cellules d’innovation des grands noms de la distribution. « En ce qui nous concerne, nous avons été sélectionnés par le programme d’innovation InnBox de Carrefour. Cela nous a permis d’échanger directement avec le haut de l’échelle pour viser une commercialisation plus rapide et volumineuse : 80 points de vente dès le démarrage ! »
  • S’accompagner de professionnels pour la relecture du contrat. « Nous sommes très satisfaits de nos échanges avec Carrefour, qui a joué franc-jeu et a su nous accompagner », précise Mathieu. « Mais en ce qui concerne la relecture du contrat, il est essentiel de le confier à un expert du domaine. Un consultant extérieur, ou un salarié senior habitué à ce type de documents. »

 

 

Par Claire M.
 
 
Start-up manager pour ToasterLAB, Claire est familière du monde de l’entrepreneuriat : elle a passé plus de 4 ans en tant que chargée d’affaires au sein d’un incubateur de start-ups et centre européen des entreprises et d’innovation. Sa mission au sein d'AcceleRise : accompagner les start-ups au quotidien, les challenger, et leur apporter une aide et une écoute à la fois humaine et motivante. claire.maugras@vitagora.com
 
Le business plan : cet ami qui vous veut du bien

Guillaume Fabre

 

Ah, le business plan. Il ne se passe pas une semaine sans que l’on vous en demande un exemplaire. Indispensable, il est parfois négligé ou, au contraire, peut devenir une source d’angoisse pour les start-uppers. Apprenez à en faire votre allié pour ne (surtout) pas en venir à le détester. Les conseils d’un professionnel de la question, Guillaume Fabre, associé KPMG. 
 
Avec ses 21 années d’expérience, Guillaume Fabre est associé et expert-comptable auprès de la cellule « Start-up et entreprises de croissance » de KPMG, cabinet international de près de 190 000 salariés dans 152 pays. Un métier qui demande souvent de faire le lien entre des entrepreneurs passionnés et les financeurs. 
 
 

1.    L’objectif : pourquoi un business plan ?

 
« Business Plan » : une expression qui résonne certainement dans vos oreilles comme l’outil-miracle pour séduire financeurs et partenaires commerciaux. Et pour cause : « le business plan, c’est ce qui permet de modéliser la viabilité d’une start-up », précise Guillaume Fabre. 
 
« L’équipe et sa complémentarité, l’offre et le marché, la valeur ajoutée par rapport à la concurrence, etc. : l’objectif du business plan est de présenter l’ensemble des buts fixés par l’entrepreneur et les dispositions mise en place pour y parvenir. C’est bien sûr aussi l’outil indispensable pour estimer la marge qui sera réalisée par la start-up : indispensable pour convaincre notamment lors de la phase de levée de fonds. »
 
 

2.    Les multiples versions : un piège à éviter

 
Indispensable, certes. Mais le business plan est parfois aussi une source d’épuisement pour les start-ups : « Le piège est d’y passer trop de temps. ». Pour Guillaume Fabre, si ce « BP » doit bel et bien être ajusté à un rythme régulier, pas question de le refaire chaque semaine.
 
« Il faut avoir la sagesse en amont de bien définir les charges et produits grâce à des études de marché et des devis pour passer à une modélisation efficace du BP ensuite. ». 
 
Une mise à jour tous les 3 à 6 mois devrait suffire : si cela est plus fréquent, c’est peut-être que votre BP n’est pas assez ancré dans la réalité.
 
 

3.    A gardeR en tête : un outil d’échanges et d’interaction

 
Troisième conseil de Guillaume Fabre : le business plan vous permet d’interagir. 
 
Plus qu’un outil froid de modélisation de business, c’est également un excellent outil pour mettre en place un échange dynamique sur votre vision des affaires et vos objectifs de développement. 
 
Certains logiciels permettent même d’interagir à distance, tel que celui que Guillaume Fabre a l’habitude d’utiliser : « En plus, avec cet outil, le start-upper s’habitue progressivement, à son rythme, au jargon comptable et financier qui est indispensable lors des échanges avec des fonds d’investissement et des banques. »
 

 

4.    Le professionnalisme : ne vous précipitez pas sur Excel ! 

 
Vous aviez l’habitude de laisser votre business plan dans les mains de votre stagiaire « action commerciale » ? Perdez-la (l’habitude, pas la stagiaire).  Le business plan, c’est le cœur du business et l’âme de votre start-up ! Il existe de nombreuses méthodes pour réaliser son business plan : tableaux excel, outils en ligne, outils de cabinets de conseils, etc. Nous les présenterons d’ailleurs à notre promo le 12 octobre prochain.
 
Si la finance n’a aucun secret pour vous, passer par Excel sera un bon moyen de maîtriser et de comprendre en détails tous vos paramètres. En revanche, si les calculs d’impôts, de marges, de charges salariales, de JEI et de CIR vous sont inconnus, il est préférable de vous faire accompagner.
 
Pour Guillaume Fabre, « Le business plan doit être modélisé sérieusement avec le bons outil et le bon paramétrage pour éviter de refaire tout de A à Z ce qui faire perdre du temps et de la motivation aux start-upper ».
 
« En tant qu’expert-comptable nous savons traduire la vision du dirigeant avec pour finalité d’augmenter la probabilité de succès de son projet. C’est notre métier. »
 

 

 

Par Christophe Breuillet

Directeur de Vitagora et CEO d'AcceleRise, Christophe est notre chef d'orchestre ! Ses domaines d’expertise : le développement d’entreprise, la croissance à l’international, les stratégies d’influence… en bref, le « business », sous tous ces angles. Contactez-moi : christophe.breuillet@vitagora.com

 

Votre ennemi juré : la polyvalence

 

« Il ne faut pas viser la polyvalence sur le long terme, mais plutôt rechercher sans cesse plus spécialiste que soi. » Jean-Gabriel Levon, cofondateur de la start-up Ynsect, met en garde les entrepreneurs sur leur volonté de tout gérer. Perdre son poste pour aller plus loin dans son développement : et si c’était la clé de votre réussite ? Voici les 4 conseils de Jean-Gabriel pour vous débarrasser de la polyvalence, cet ennemi juré.

 

 

Ynsect : l’industrie des insectes

 

Dans un contexte où la demande en protéines ne cesse de croitre, la start-up Ynsect a été fondée en 2011 par 4 co-fondateurs, pour produire des matières premières à base d’insectes répondant aux meilleurs standards de la filière de la nutrition animale. La mission d’Ynsect est de faire de l’insecte une matière première incontournable de l’alimentation des animaux d’élevage, ou de compagnie.  
 
L’ambition des co-fondateurs : structurer une nouvelle filière industrielle consacrée à la transformation des insectes. Une ambition forte, qui a permis à la start-up de lever plus de 35 millions d’euros en 5 ans (pas maaaal !), et de se lancer dans l’industrialisation grâce à l’ouverture de leur usine toute belle, toute neuve, dans le Jura. Des « Tenebrio Molitor » au milieu des vaches laitières, vous en rêviez ? Ynsect l’a fait. 
 
 

Accepter la polyvalence au démarrage uniquement

 
Et j’insiste : uniquement !
 
Jean-Gabriel Levon, l’un des co-fondateurs, n’en est pas à sa première expérience de l’entrepreneuriat. « Avant Ynsect, je m’étais déjà lancé dans d’autres projets de start-ups… Mais ce furent tous des échecs. A posteriori,  je pense qu’aucun n’a fonctionné car j’étais seul. »
 
S’il reconnait qu’il est difficile de faire sans polyvalence au début d’une aventure start-up, il affirme : « la polyvalence ne doit surtout pas s’installer ! Conserver une fonction « multi-casquettes », c’est se fermer aux spécialistes, aux experts sur tel ou tel métier. Pour réussir, on ne peut pas être seul. » 
 
Pour Ynsect, dès le démarrage, ils étaient 4. Dont 3 issus de leur bande de copains de lycée, « un très bon réservoir à co-fondateurs » selon Jean-Gabriel : « comme les spécialisations viennent après, nous avions tous les 3 des compétences différentes. Pour le 4e co-fondateur, l’un de nous connaissait le parfait complément : un profil d’ingénieur agronome. »
 
Sa logique : « Perdre son poste. Le laisser à meilleur que soi. C’est le gage du développement de sa start-up. »
 
 

2. Vous concentrer sur votre rôle : fondateur = défricheur

 
En 5 ans, Jean-Gabriel a endossé plusieurs fonctions techniques : chef des opérations, directeur d’usine… et s’apprête à en prendre une nouvelle.
 
« Je dois défricher nos sujets, nos problématiques, nos projets. Je débroussaille, je taille le projet au milieu des incertitudes. Une fois qu’un projet est lancé, je le confie à plus compétent que moi. »
 
Ingénieur de formation, Jean-Gabriel n’avait jamais construit d’usines jusque-là. « C’était impensable que je pilote seul l’industrialisation d’Ynsect ! J’avais besoin de compétences et de personnes expérimentées sur ce sujet pour en garantir la réussite. » 
 
Nul besoin de pécher par excès de dynamisme : vous avez de l’énergie à revendre, c’est louable… mais sur certains sujets, il faut bien l’avouer – l’expérience est indispensable. 
 
 

3. Vous donner les moyens de recruter

 
Jean-Gabriel se souvient : « lorsque nous avons recruté notre comité de direction, une personne compétente sur les aspects d’industrialisation a débloqué en 2 jours seulement ce sur quoi nous bloquions depuis 3 mois. »
 
Le calcul est vite fait : « ça coûte moins cher de recruter que d’accumuler des échecs et de perdre du temps. Il faut se donner les moyens de recruter. »
 
Petit bonus : être une start-up joue en votre faveur pour intéresser des profils expérimentés ! Par exemple, des cadres qui cumulent 15 à 20 ans d’expérience sur des postes similaires et qui ont atteint une certaine routine. « Chez nous, il y a tout à faire, c’est un vrai défi qui capte l’intérêt de profils expérimentés. »
 
 

4. En toute simplicité… restez vous-même.

 
« Avec notre rythme d’évolution, j’ai arrêté de mettre un titre sur ma carte de visite… Mon record sur le même poste est de 18 mois : c’est pas mal, quand même ! », reconnait Jean-Gabriel en souriant. « Mais ce n’est pas pertinent d’écrire noir sur blanc un titre qui évolue au gré du développement de l’entreprise. »
 
Ce qu’il préconise aux fondateurs comme lui : ne pas s’enfermer dans son titre. « Attention, ça ne veut pas dire qu’il n’y pas de missions ou qu’on laisse le chaos s’installer ! » Non, l’intérêt, c’est de penser « efficacité », « souplesse », « adaptation ». 
 
« Pour ma part, j’ai toujours préféré être sur le terrain. Je laisse aux autres les aspects qui me passionnent moins. Ils seront meilleurs que moi !  Je reste moi-même. C’est le meilleur moyen pour accepter de laisser mon poste à des experts métiers, et pour faire progresser l’entreprise. »
 
 
Par Claire M.
 
 
 
Start-up manager pour AcceleRise, Claire est familière du monde de l’entrepreneuriat : elle a passé plus de 4 ans en tant que chargée d’affaires au sein d’un incubateur bourguignon de start-ups et centre européen des entreprises et d’innovation. Sa mission au sein d'AcceleRise : accompagner les start-ups au quotidien, les challenger, et leur apporter une aide et une écoute à la fois humaine et motivante.. Contactez Claire : claire.maugras@vitagora.com

 

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