5 conseils pour (bien) parler à votre banquier
 
 
Startupper, vous avez décroché le St Graal : un rendez-vous avec votre banquier pour évoquer vos possibilités de financement. Vous avez vérifié votre nœud de cravate (ou pas). Révisé votre poignée de mains. Le stress est à son comble. Les enjeux aussi. Mettez toutes vos chances de votre côté pour vous faire comprendre par votre banquier, grâce aux conseils de deux de nos mentors : Sylvie Guillonneau, Responsable Neo Business à la Caisse d’Epargne Bourgogne-Franche-Comté, et Alain Clerc, Responsable des engagements professionnels et particuliers au Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne.
 
 

Conseil n°1 : ne vous prenez pas pour des experts-comptables

 
Vous venez trouver un financement. La première chose qu’attendront vos interlocuteurs banquiers, c’est un plan de financement précis, établit par un professionnel, afin d’identifier à quels besoins ils vont répondre. « Le startupper doit préciser précisément ses besoins de trésorerie : à quoi va servir cet argent ? », explique Alain Clerc. « Nous serons forcément plus à même de financer de l’investissement en R&D plutôt qu’un leasing de voiture pour le co-fondateur », précise-t-il en se rappelant des rendez-vous passés (true story!).  
 
Sylvie Guillonneau est franche : « la première chose à présenter en rendez-vous, c’est un bon prévisionnel, à 3 ans minimum, professionnel et précis, réalisé par un expert-comptable. C’est un métier, on ne peut pas s’inventer expert-comptable. Les experts-comptables connaissent les leviers, connaissent nos attentes… alors que les prévisionnels réalisés en interne par la start-up ne suffisent pas. »
 
 

Conseil n°2 : bien s’entourer (et le montrer)

 
« L’accompagnement est un gage de crédibilité », explique Sylvie Guillonneau. Que ce soit par une banque d’investissement comme bpifrance, par un incubateur, par un programme d’accélération comme ToasterLAB, etc. : faites-vous accompagner, et montrez-le.
 
Une start-up qui se fait accompagnée nous démontre deux choses : premièrement, que c’est un projet sérieux, puisque des experts métiers l’ont jugé prometteur, deuxièmement, que l’équipe est capable de s’engager, de produire des efforts intellectuels pour mener à bien son projet », précise-t-elle. Deux arguments qui vont faire pencher la balance en votre faveur !
 
Pour Alain Clerc, un fondateur de start-up qui ne connait pas son écosystème est en tort : « il ne faut pas avoir peur de consulter les partenaires institutionnels et ses conseils. Tous ces organismes  apportent un point de vue complémentaire au nôtre et permettent de sécuriser le projet. Les statistiques de défaillances permettent aussi de corroborer à une plus grande pérennité des créations accompagnées. »
 
 

Conseil n°3 : oubliez votre jargon

 
« Nous ne sommes pas des techniciens ni des experts-métiers. Ce qui importe davantage c’est la bonne lisibilité du modèle économique et son adéquation avec le marché », souligne Alain Clerc. « Food, numérique, nucléaire, etc. : on ne peut pas être spécialiste de tous les domaines que l’on accompagne », précise Sylvie Guillonneau.
 
Dans votre pitch, exit donc les termes techniques ou scientifiques que seuls vous et vos paires utilisez. Votre objectif doit être de rendre votre projet intelligible. Pas exhaustif. Entrainez-vous sur votre famille, vos grands-parents, vos petits cousins, pour travailler cette intelligibilité et sortir de votre jargon.
 
« Cibles, étude de marché complète, preuve de concept, preuve d’intérêt de prospects, dépôts de brevets, étude de la concurrence, etc. : ce sont ces éléments qui nous intéressent », détaille Sylvie Guillonneau. « Notre rôle n’est pas d’accompagner l’amorçage technique, mais d’accompagner un produit ou un service qui présente du potentiel et une viabilité financière. Pour évaluer les aspects techniques, nous faisons confiance à nos partenaires experts-métiers. »
 
 

Conseil n°4 : valorisez votre implication

 
 « On attache beaucoup d’importance aux personnes, à leurs profils », explique Sylvie Guillonneau.
 
Croyez-vous en votre projet ? Êtes-vous prêts à vous engager financièrement pour sa réussite ? « L’apport personnel est un élément, au même titre que la capacité à se porter caution solidaire, qui nous permet de juger de l’implication des fondateurs », détaille Alain Clerc. Sylvie Guillonneau tempère : « même si, bien entendu, on n’attend pas le même apport entre un jeune de 28 ans et un senior de 50 ans ».
 
Des prêts d’honneur, un volontariat explicit à lever des fonds, montrent que vous croyez en votre projet. « Le manque d’apport personnel n’est pas rédhibitoire : si la personne exprime une vraie ambition, un vrai engagement, à trouver des aides, à ouvrir son capital à des investisseurs, cela compense. »
 
 

Conseil n°5 : soyez transparents

 
Startupper/banquier : c’est une relation de confiance… et dans les deux sens ! Pour cela, il est indispensable d’être transparent.
 
« Je préfère un discours franc que de mauvaises surprises », précise Alain Clerc : « il nous est déjà arrivé de prêter à des personnes qui partaient de zéro, sans aucun apport. Parce que la confiance était établie. De façon contraire, certaines personnes sont fuyantes, ne nous disent pas les choses, enrobent une réalité pour nous séduire : il est difficile de leur accorder notre confiance alors que la transparence n’est pas établie. »
 
Sylvie Guillonneau ajoute : « il ne faut pas hésiter à nous appeler, à nous poser des questions : lorsqu’un particulier vient chercher du financement pour sa start-up, il devient chef d’entreprise. L’environnement évolue, nous sommes dans une relation bienveillante ».
 
 

Rejoignez ToasterLAB pour aller plus loin !

 
Sylvie Guillonneau et Alain Clerc sont deux de nos mentors : tous expérimentés, mais également disponibles et réellement présents à vos côtés ! Voir ici la liste de nos mentors.
Pour bénéficier de leurs conseils et de leur expérience, rejoignez-nous !

 

 
 

Par Claire VO

Responsable du programme ToasterLAB, Claire VO est également en charge de la post-accélération de nos start-ups, ainsi que de l'accompagnement des intrapreneurs. Après 12 ans au sein de Vitagora, Claire est véritablement le "cerveau du réseau" et, dans les méandres de notre écosystème, vous aide à y voir plus... clair ! Contactez-la  claire.vanoverstraeten@vitagora.com

 
« Moi-même, je n’ai jamais payé pour une appli ! »
 
 
Les start-ups ont la réputation de travailler en « lean start-up » : validation rapide de l’idée, mise en application, rencontre d’un frein ou d’une problématique, reprise de l’ensemble. Et on recommence jusqu’à ce que tout fonctionne de manière idéale. Ce cycle d’itérations typique du lean startup, ScanUp l’a vécu en trois étapes pour atteindre un business model efficace. Explications. 
 
 

Au démarrage : simplifier la corvée des courses alimentaires

 
Liste de courses laissée sur la porte du frigo, oubli de la moitié des achats une fois au supermarché, difficulté de choisir devant la taille des rayons et la variété des produits, complexité de déchiffrage des étiquettes pour le consommateur non-averti… La start-up ScanUp est née d’un constat partagé de tous, et notamment d’Adrien Dumitresco et Caroline Péchery, ses deux co-fondateurs : « les courses sont une corvée, un vrai point de douleur ».
 
Grâce au numérique, Caroline et Adrien répondent aux 60% des consommateurs français pour qui les courses alimentaires en grande surface sont perçues comme une contrainte (donnée Obsoco 2015).
Caroline se rappelle : « Au démarrage de l’aventure ScanUp, notre objectif était uniquement d’améliorer le parcours d’achat et l’expérience utilisateurs lors des courses alimentaires grâce à une application mobile. Celle-ci devait être gratuite pour les utilisateurs (et le restera toujours, précise-t-elle). En revanche, on pensait pouvoir générer des commissions sur des frais de livraison ou rendre payantes des fonctionnalités plus avancées. »
 
Avec le recul, elle reconnait les limites de ce premier business model : « moi-même, je n’ai jamais payé pour une appli ! On savait bien que c’était bancal. »
 
 

Itération n°2 : la transparence, une valeur ajoutée

 
« Il nous fallait trouver un moyen de créer de la rétention sur l’application pour permettre de monter un business model viable. La valeur ajoutée que l’on apporte à notre concept est alors la transparence que l’on offre aux consommateurs pendant leurs courses – ou même en amont. »
 
« Nous avons fait évoluer notre positionnement avec cette valeur ajoutée : aller au-delà du simple parcours d’achat, mais accompagner les consommateurs à faire leurs choix notamment pour répondre à leur envie de manger mieux. »
 
L’application, auparavant « liste de courses connectée », devient intelligente et complexe : aux côtés des fonctionnalités existantes, comme la reconnaissance de codes-barres des produits, l’affichage du nutriscore et des additifs, elle permet désormais d’effectuer des recherches d’alternatives de produits équivalents mais plus sains.
 
 

Le vrai pivot (et le 3e) : s’adresser aux consomm’acteurs

 
Quelques mois après le lancement de la start-up, ScanUp intègre ToasterLAB (bienvenue chez nous).
 
« Lorsque nous sommes arrivés chez ToasterLAB, au contact des mentors et lors des ateliers chaque semaine, nous avons pris conscience que notre idée initiale de business model ne nous aurait pas permis de survivre », admet Caroline. Aïe, ça, ça fait mal. Mais c’est indispensable pour mieux rebondir.
 
« Depuis, au contact des clients que l’on a été rencontrer, de nos utilisateurs, des mentors et de l’équipe de ToasterLAB, notre modèle a encore évolué – et évolue encore car il s’agit d’un développement en cours. »  
Une troisième itération intègre, depuis le printemps 2018, la notion de consomm’acteur. Caroline explique : « les consommateurs se sentent de plus en plus investis et concernés par leurs actes d’achat. Ils sont conscients que l’impact de leurs achats ne se limite pas à remplir leur frigo, mais qu’il existe des conséquences multiples – sur leur santé, sur l’environnement, sur l’économie locale, etc. »
 
« Pour répondre à cette volonté d’agir pour le développement de produits sains et responsables, nous sommes en train de développer un nouvel espace sur notre application : un espace de co-construction avec les marques à la recherche d’inputs consommateurs », explique Caroline (en savoir plus sur le blog de Vitagora).
 
Cette troisième itération a également permis à ScanUp de créer une nouvelle source de revenu  (pour en savoir plus sur le pricing et ses enjeux, lire cet article) : « l’application restera bien évidemment gratuite pour les utilisateurs. Pour les marques à la recherche d’inputs directs, la facturation se fera soit au test/au cahier des charges/à la question, soit par un système d’abonnement. Notre business model est désormais bien plus viable. Un grand progrès depuis les premiers mois ! »
 
« La satisfaction est double. Nous sommes maintenant vraiment alignés avec nos aspirations et le marché. Et nous commençons à générer un chiffre d’affaires récurrent », conclut Caroline.
 

 

Un témoignage à (re)voir en vidéo !

 
Parce qu’ils parlent mieux que moi des bénéfices trouvés lors de leur accélération, regardez ici la vidéo témoignage de Caroline et Adrien.
 
 
Ne manquez pas également l’intervention de Caroline sur la table-ronde du Forum Vitagora, le 6 juin prochain à Paris – voir le programme complet ici.
 
 

Par Claire VO

Responsable du programme ToasterLAB, Claire VO est également en charge de la post-accélération de nos start-ups, ainsi que de l'accompagnement des intrapreneurs. Après 12 ans au sein de Vitagora, Claire est véritablement le "cerveau du réseau" et, dans les méandres de notre écosystème, vous aide à y voir plus... clair ! Contactez-la  claire.vanoverstraeten@vitagora.com

 
Le business model : la clé du succès
 
 
Le modèle économique (ou business model) de votre start-up, c’est le concept qui lui permet de fonctionner, de générer des revenus, et de perdurer (à ne pas confondre avec son business plan– sa déclinaison concrète et chiffrées). En d’autres mots, c’est parce que vous avez un bon business model que votre start-up ne mettra pas la clé sous la porte dans les mois qui viennent. Rien que ça. Pour dédramatiser et vous apporter des clés pratiques, Nicolas Rietsch, consultant associé chez Obalys et mentor de ToasterLAB, vous livre ses trois conseils sur le business model : quand, comment… et pourquoi.
 
 

Quand ? S’intéresser au business model au bon moment 

 
Il faut traiter du sujet du business model lorsque l’heure est venue – pas avant », explique Nicolas Rietsch. Si cela semble être une évidence, Nicolas estime indispensable de le rappeler. Et pour cause : traiter du business model à un mauvais moment dans le développement de la start-up (« souvent trop tôt ! ») cause la perte de bon nombre d’entre elles.
 
« Selon le Startup Genome Project, sur les 90% de start-ups qui échouent, 70% doivent leur échec à un mauvais timing de leur développement. Parce que personne ne les accompagne pour leur dire quoi faire à quel moment, elles se précipitent dans leurs étapes et font tout, soit trop vite, soit dans le mauvais ordre. »
 
De façon très concrète, Nicolas identifie 3 étapes à suivre avant de se pencher sur le business model :
1 - L'adéquation problème/solution dont l’objectif est de s’assurer que la start-up réponde bien à un besoin marché exprimé ou pressenti.
2 - L’organisation interne et la constitution de la bonne équipe initiale qui portera les premières phases de développement de la start-up.
3 - L'adéquation produit/marché qui vise à valider de manière itérative si le marché est bien réceptif à l’offre proposée par la start-up.
 
« C’est seulement là qu’intervient la question du business model. La traiter avant reviendrait à la traiter de manière exclusivement intellectuelle, sans qu’il y ait d’impact stratégique : à la fois une perte de temps et d’efficacité. En s’y penchant à ce moment uniquement, le business model devient beaucoup plus concret, et réel. »
 
 

Comment ? S’organise pour gagner de l’argent

 
« A quoi ça sert, d’expliciter son business model ? »
 
Nicolas me provoque avec cette question rhétorique – car, bien sûr, c’est un convaincu. Mais pas question de traiter le sujet pour se faire plaisir (ou pour faire plaisir à vos mentors) : « on s’intéresse à son business model pour répondre à un objectif précis – sécuriser la manière dont l’entreprise va gagner de l’argent. »
 
Nicolas précise sa pensée : « Le business model est là pour répondre à plusieurs questions : à qui je m’adresse exactement ? Quel sont les besoins / attentes de cette cible ? Comment j’y réponds ? Combien sont-ils prêts à payer pour accepter ma solution ? Quand /comment veulent-ils payer ? Comment est-ce que je m’organise pour produire et délivrer mes offres dans les meilleures conditions possibles ? »
 
De façon sous-jacente, les réponses à ces questions vont moduler vos choix en termes de process de fabrication, de consommables utilisés, de dépenses de RH, de circuits de distribution, etc.  
 
« Formaliser le business model est incontournable pour vous organiser au mieux afin de sécuriser la cohérence et la pérennité de votre start-up. »
 
 

Innover sur son business model : un moyen de se différencier

 
En plus de cela, Nicolas Rietsch préconise aux start-ups de penser leur modèle économique comme un moyen de différenciation : « l’innovation ne concerne pas que les produits ou services – les business models sont également concernés, notamment pour limiter le risque d’être copié. »
 
A ses yeux, innover sur le business model peut se faire sur 4 leviers :
  • Sur le pricing : comment facture-t-on ? Est-ce un achat unique ? Un abonnement mensuel ? Une location ? Voire une mise aux enchères ? etc.
  • Sur le réseau : « s’entourer de partenaires crédibles et performants permet de vous créer une valeur unique face à la concurrence, mais également d’accéder à des clients stratégiques, de baisser vos coûts, voire même de développer vos compétences. Les start-ups accompagnées par ToasterLAB, et qui ont accès au réseau de Vitagora, vous le diront ! »
  • Sur la structure de l’entreprise : comment sont organisées vos équipes ? Quelles machines utilisez-vous et quel est votre niveau d’automatisation ? Que sous-traitez-vous et que produisez-vous en interne ?
  • Sur les processus : « en tant que start-up, tout doit être pensé dans une logique de scalabilité », précise Nicolas. « Innovez sur vos processus internes pour, qu’avec vos ressources limitées, le moins de temps et d’argent ne soient perdus. Cela signifie faire des choix – souvent, se séparer de tâches que vous aimez en les confiant à un prestataire externe. »
 
Les exemples d’innovation en business models sont nombreux : les voitures Ford montées à la chaine, Rank Xerox et les locations de photocopieurs (plutôt que l’achat), les box à abonnements mensuels, les forfaits téléphoniques de Free à bas coûts, les vols low-cost imaginés par Ryan Air, les logiciels en open-source, etc. Et vous : quel est votre business model et en quoi se distingue-t-il de la concurrence ? Si vous souhaitez en apprendre plus sur l'accompagnement de nos mentors et sur notre programme, contactez-moi : claire.vanoverstraeten@vitagora.com.
 

 

 

Par Claire VO

Responsable du programme ToasterLAB, Claire VO est également en charge de la post-accélération de nos start-ups, ainsi que de l'accompagnement des intrapreneurs. Après 12 ans au sein de Vitagora, Claire est véritablement le "cerveau du réseau" et, dans les méandres de notre écosystème, vous aide à y voir plus... clair ! Contactez-la  claire.vanoverstraeten@vitagora.com

Appel à candidature : rejoignez la Promo #4 de ToasterLAB
 
 

ToasterLAB :
programme international d'accélération foodtech et agtech 

 
ToasterLAB est un programme d’accélération international en France destiné aux entreprises (start-ups et PME) françaises ou internationales du secteur de la Foodtech et l’Agtech. Programme d’accompagnement sur 12 mois composé de formations, de coaching et de mentoring personnalisés, appuyé sur un réseau de mentors et de partenaires en France et à l’international, ToasterLab propose des opportunités d’affaires, des ressources, un accompagnement personnalisé, des lieux d’expérimentation, ainsi qu’un soutien à l’internationalisation.
 
 
Le programme d’accompagnement se décompose en deux temps :
  • Un programme intensif initial de 3 mois, au rythme d’une journée d’ateliers et de networking par semaine,
  • Un accompagnement post-accélération sur 9 mois pour compléter les financements, augmenter leurs les en relation commerciales, et s’associer à des missions à l’international ou à des projets d’innovation collaboratifs.
 
 

QUI PEUT CANDIDATER ?

trois thématiques prioritaires pour la Promo #4

 
Comme pour les Promo #1, #2 et trois, toute entreprise (start-up ou PME) FoodTech ou AgTech mature à fort potentiel (au stade preuve de concept), implantée en France ou à l’international, est invitée à candidater.
A noter, des équipes d’intrapreneurs peuvent également bénéficier de l’accélération (contacter directement ToasterLAB pour en savoir plus).

 

Candidats ressortisants du Canada
L’ambassade du Canada vient en soutien de Toasterlab et des start-ups canadiennes qui souhaiteraient candidater. Des modalités spécifiques ont été mises en place pour celles-ci.
Contacter ToasterLAB pour tout renseignement complémentaire.

 

THEMATIQUES PRIORITAIRES

Des candidatures qui correspondent à une ou plusieurs des axes prioritaires suivants feront l’objet d’une attention particulière de la part du jury de sélection :
 
1. Amont de la filière :
  • B2B - Nouveaux modèles d’agriculture durable : pratiques agroécologique culturales durables, Maraichage urbain à haute valeur ajoutée (synergie entre agriculture traditionnelle et agriculture à plus haute valeur ajoutée)
  • B2B et B2C - Analyses de données multivariées et Greendata valorisables sur l’ensemble de la filière
  • B2B - Logistique : produits et services visant à rendre plus agile la logistique des matières premières agricoles face aux contraintes de volumes par exemple…  
2. Transformation/consommation innovante :
  • B2B - bioprocess, protéines alternatives, nouveaux ingrédients, nouveau food process
  • B2C - de l’alimentation à une nutrition personnalisée : produits et services pour un impact nutritionnel ciblé
  • B2C - Home Farming : « la fourche à domicile : nouveaux procédés de culture à domicile »
3. Réinventer les liens entre les maillons de la chaine de valeur, de la fourche à la fourchette :
  • B2B et B2C - Des services pour apporter aux consommateurs plus de transparence (en terme de traçabilité, d’origine) sur les différentes étapes de transformation de produits alimentaires.
 
 
 

DATES CLES DE LA PROMO #4

  • Ouverture de l’appel à candidatures : 2 mai 2018
  • Clôture de l’appel à candidature : 6 juin 2018
  • Confirmation de pré-sélection à la finale « journée de sélection » : à partir du 27 juin 2018
  • Journée de sélection : les 9 et 10 juillet 2018, à Dijon
  • Démarrage de l’accélération : 19 septembre 2018
 

QUI CONTACTER ?

 
Pour toute question, veuillez contacter :

Claire Van Overstraeten, ToasterLAB Programme Manager, claire.vanoverstraeten@vitagora.com

03 80 78 97 93

 

Télécharger l'appel à candidature complet

Management : trois conseils pratiques à destination des start-ups
 
 
Chez les start-ups, tout va vite : l’idée, la preuve de concept, le business model, l’accès au marché…  Dans ce monde où tout court, le management fait bande à part et se veut « slow ». Méthode parfois perçue comme contre-productive, le slow management permet de limiter les risques liés à la gestion d’équipe : Stéphane Viglino, coach et fondateur de S.Vi (se) manager autrement en est convaincu. Il nous livre ses 3 conseils à mettre en pratique par toutes les start-ups.
 
 

Conseil #1 : s’arrêter, se retourner (pour ne pas regretter) 

 
Lorsqu’une start-up passe de 2 ou 3 co-fondateurs à une douzaine de salariés, elle entre de pleins fouets et sans préparation dans le management. « C’est une étape de développement charnière », explique Stéphane. « Du jour au lendemain, des fondateurs souvent non formés au management se retrouvent à gérer une équipe… et tout ce que cela implique. »
 
Dans un tel contexte, il conseille aux start-ups une attitude aux antipodes de celle à laquelle ils sont habitués : prendre le temps.
 
« Les risques d’aller trop vite en management sont très gros. Des recrutements qui se passent mal et qui sont à refaire, une mauvaise cohésion d’équipe, des salariés laissés sur le banc de touche, qui ne trouvent pas leur place, ou au contraire sur-sollicités : les risques se mesurent à la fois en perte de temps et en pertes financières. »
 
Son premier conseil : ne pas gérer le capital humain au fur et à mesure des semaines et des problèmes… mais se poser dessus, calmement et pleinement. A l’image des sportifs de haut-niveau, Stéphane insiste sur l’importance des temps de récupération « même pour les start-ups » ! « Il ne faut pas oublier que la première machine, c’est l’humain. Si elle casse, que reste-il ? »
 
 « Le start-upper est comme un sprinter qui court en équipe », illustre-t-il : « s’il court trop vite et qu’il ne prête pas attention à ses équipiers qui sont à l’arrêt, la course est perdue d’avance. Le seul moyen d’éviter cela ? Il doit se retourner, prendre le pouls de toute son équipe pour éviter la surchauffe. »
 
En bref : s’arrêter, se retourner… pour ne pas regretter (contrairement à ce qu’en pensait notre boys-band préféré des années 90).
 
 

Conseil #2 : être bienveillant envers le potentiel (et le fonctionnement) de chacun

 
Vous vous êtes retournés. C’est bien. Que voyez-vous ? Celui-là a un profil plutôt « actif » : il a constamment besoin de mouvement. Celui-ci est plutôt dans l’imaginaire et possède une capacité à projeter une vision précise de l’évolution des choses. Et vous ?
 
« Comprendre son propre fonctionnement, c’est la base des bonnes relations avec son équipe. Posez-vous les questions suivantes : qu’est-ce qui est important pour vous, dans le travail ? Quels sont vos leviers de motivation ? Êtes-vous plutôt dans l’action ou la réflexion ? », détaille Stéphane. « En tant que start-upper, il y a de fortes chances que vous soyez dans l’action ! »
 
Prendre le temps de faire l’inventaire de ce qui vous porte vous permettra de moins subir vos relations interpersonnelles. « Il ne s’agit pas de définir que tel profil est meilleur que tel autre, d’être dans le jugement. Au contraire, il s’agit de constater qu’il n’y a pas de problème : connaitre votre fonctionnement et celui de vos collaborateurs vous permettra d’être bienveillant envers chacun, de reconnaitre leur potentiel, et de lever vos verrous de communication. »
 
En d’autres mots : vous comprendrez (enfin) pourquoi Untel s’ennuie en réunion et n’en tire jamais rien de positif, et pourrez lui proposer des actions adaptées à son fonctionnement pour obtenir de meilleurs résultats… gagnant-gagnant !
 
 

Conseil #3 : se mettre en posture d’écoute active

 
Identifier les profils et fonctionnements de chacun pour gagner en efficacité : c’est un beau programme. Mais comment y parvenir ?
 
« Des méthodes et des outils très pratiques existent pour réussir à mieux se comprendre », détaille Stéphane. « En premier lieu, l’écoute active : c’est ici que commence l’échange mutuel. »
Bonne nouvelle : l’écoute active, cela s’apprend ! Stéphane nous donne 3 conseils très pratiques :
  • 1 – questionner : « on commence à écouter quand on pose des questions ». Mais attention : il ne s’agit pas de poser des questions rhétoriques, mais bel et bien des questions qui vous donneront des réponses que vous ne connaissez pas.
  • 2 – apprendre à faire silence : pas évident, quand on est un start-upper qui travaille chaque jour à pitcher son concept ! Pourtant, le silence est le seul moyen pour vous permettre d’entendre ce que l’autre vous dit. L’astuce de Stéphane : chronométrez vos temps de silence… petit à petit, cela deviendra plus naturel.
  • 3 – reformuler : « reformuler une réponse permet de se l’approprier et de vérifier si on l’a bien comprise. » L’étape de validation, en quelques sortes.
 

Pour aller plus loin

 
Pour Stéphane Viglino, le potentiel de chacun est trop souvent sous exploité. Sa vision différente du management nous inspire beaucoup à ToasterLAB, où il est un mentor impliqué envers nos start-ups. Si vous souhaitez en apprendre plus sur son accompagnement ou sur notre programme, contactez-moi : claire.vanoverstraeten@vitagora.com.
 

 

 

Par Claire VO

Responsable du programme ToasterLAB, Claire VO est également en charge de la post-accélération de nos start-ups, ainsi que de l'accompagnement des intrapreneurs. Après 12 ans au sein de Vitagora, Claire est véritablement le "cerveau du réseau" et, dans les méandres de notre écosystème, vous aide à y voir plus... clair ! Contactez-la  claire.vanoverstraeten@vitagora.com

3 conseils pour organiser une campagne de prévente
 
 
Nicolas Naigeon est co-fondateur de la start-up Aveine, accompagnée au sein de la toute première promo de ToasterLAB. Fondée en 2016, cette jeune pousse à l’origine du premier aérateur de vin intelligent s’apprête à lancer sa campagne de prévente. Comment s’y prendre ? Les conseils de Nicolas.
 
 

Aveine : in vino veritas 

 
Fondée il y a moins de 2 ans, la start-up montée par trois associés, Nicolas Kamennoff, Matthieu Robert et Nicolas Naigeon, peut se vanter de son succès. Intégrée à la première promo de ToasterLAB (AcceleRise à l’époque - relire ici notre article « Promo 1 : que sont-ils devenus? ») en début d’année 2017, Aveine, à l’origine du premier aérateur de vin intelligent et connecté, a depuis : déménagé, recruté (la société compte aujourd’hui 13 salariés !), et levé des fonds cet été. Après une visibilité gagnée à la finale du Food Nexus Challenge et une participation remarquée au CES, ses prochains objectifs sont à la hauteur de ses ambitions : nouvelle levée de fonds, plus importante cette fois, prévue pour le deuxième semestre de cette année, développement du portefeuille clients (merci à ma collègue Stéphanie pour les y aider !), passage à l’industrialisation… et, tout prochainement, lancement d’une campagne de prévente sur Indiegogo.
 
« Les campagnes de prévente, c’est un peu comme jouer au poker… », m’a glissé récemment Nicolas Naigeon. « Leur intérêt est double : lever des fonds et s’engager dans l’industrialisation de votre produit. » D’où l’importance de s’y prendre (très) sérieusement. Voici ses trois conseils.
 

 

Conseil n°1 : prendre le temps de (bien) se préparer

 
« Bien préparer une campagne de prévente, cela demande une chose très chère aux yeux des start-ups : du temps », me confie Nicolas.
 
Le temps est indispensable pour s’assurer que votre base de contacts (qui seront les premiers informés du lancement de votre campagne) est qualifiée. « La préparation d’une base propre et pertinente prend du temps : il faut déjà identifier les contacts, puis les qualifier, à la fois pour des envois d’e-mailings mais aussi sur les plateformes de crowdfunding. »
 
Du temps, également, pour anticiper la promotion de la campagne : « conception de la page web, d’une vidéo, du contenu et des visuels des e-mailings, des visuels pour les réseaux sociaux, planification des publications, suivi des relations presse… Une partie de mon équipe est à plein temps sur la promotion de notre campagne ! », m’explique-t-il.
 
Et qui dit « temps », dit bien évidemment « argent » : recrutement de salariés, prestations externes (pour les visuels ou la vidéo, notamment). « Il ne faut pas négliger l’investissement que cela représente : impossible de s’y prendre à la dernière minute, que ce soit pour des raisons de rétroplanning ou de budget ! »
 
 

Conseil n°2 : « All-in » sur les 48h premières heures !

 
Nicolas ne se fait pas d’illusion : « d’expérience, on peut dire que le succès d’une campagne de prévente est fortement conditionné à ses 24 à 48 premières heures. »
 
Pourquoi ? « C’est grosso-modo la durée de vie de la visibilité des campagnes sur les plateformes de crowdfunding. Tout comme une publication Facebook ne sera vue que dans les heures qui suivent sa mise en ligne, ou un tweet, dans les minutes après sa publication », explique-t-il. C’est en réussissant à fédérer votre communauté d’utilisateurs dans ce laps de temps très court que votre campagne pourra prendre. 
« Cette réussite dans l’immédiat crée une forme d’appétence pour votre produit. »
 
Son conseil ? « Proposer des promotions dégressives dans le temps : -50% pour les premiers acheteurs de notre aérateur, -40% pour les suivants, -30% pour ceux qui viennent encore plus tard, etc. On cherche à créer un engagement le plus rapide possible. »
 

Conseil n°3 : tout miser sur votre crédibilité

 
Mais Nicolas le reconnait : « en tant qu’entrepreneur, le principe des campagnes de pré-vente est très risqué. On y investit beaucoup sans être en mesure d’anticiper les retombées. Un vrai coup de poker, à l’aveugle… »
 
Un moyen pour se rassurer : garantir sa crédibilité. « Les internautes sont de plus en plus méfiants par rapport aux préventes. Il y a eu des bad buzz, des start-ups où le dirigeant est parti avec tout l’argent et qui n’a jamais livré ses produits. Il faut absolument être crédible pour que cela fonctionne. »
 
Comment Aveine gère-t-elle sa crédibilité ? « Notre prototype est très avancé, ce qui nous permet d’annoncer un délai de livraison plus court que la moyenne (4 à 6 mois). D’autre part, nous avons recueilli et publié plusieurs témoignages, qui donnent une légitimité à notre existence et à l’existence du produit. Enfin, nous comptons sur l’engagement de notre communauté d’ambassadeurs, avec laquelle nous travaillons depuis des mois. »
 
Un coup de poker, oui… mais où vous avez un rôle à jouer sur vos cartes, donc !
 
 

 

Par Claire VO

Responsable du programme ToasterLAB, Claire VO est également en charge de la post-accélération de nos start-ups, ainsi que de l'accompagnement des intrapreneurs. Après 12 ans au sein de Vitagora, Claire est véritablement le "cerveau du réseau" et, dans les méandres de notre écosystème, vous aide à y voir plus... clair ! Contactez-la  claire.vanoverstraeten@vitagora.com

Intrapreneurs : vous n’êtes pas seuls
 
 
Plus d’un an et demi après le lancement de notre programme d’accélération, notre équipe s’est structurée de façon à proposer un accompagnement toujours plus « clair » : et pour cause, aux côtés de Claire (Maugras), Claire (Van Overstraeten) a rejoint l’équipe comme Responsable du programme. Deux cordes à son arc en particulier : la post-accélération et l’intrapreneuriat.
 
 

Claire Van Overstraeten : notre cerveau « réseau » 

 
Si vous ne connaissez pas encore Claire « VO » (autorisons-nous les raccourcis), laissez-moi vous la présenter. Figurant parmi les premiers salariés de Vitagora, elle a été recrutée dès 2006. A l’époque chargée de projets d’innovation, puis responsable de l’équipe « projets » pendant plusieurs années, Claire a développé une compétence affûtée du réseau du Pôle mais également des dispositifs de financement des projets d’innovation. Laboratoires, centres de compétences, PME, grandes entreprises, etc., n’ont aucun secret pour elle. Elle connait tous les noms, leurs savoirs et savoir-faire, leurs valeurs ajoutées, leurs problématiques, mieux que quiconque.
 
En rejoignant l’équipe de ToasterLAB, Claire met sa connaissance au service des start-ups. Après leurs 3 mois initiaux et intensifs (organisés et suivis Claire Maugras), nos « élèves start-uppers » passent entre les mains de Claire VO pour 9 mois supplémentaires de post-accélération.
 
« Chaque mois, je prévois des points avec nos start-ups. Nous évoquons leurs problématiques du moment, leur évolution récente ou souhaitée, etc. L’idée est de rebondir sur leurs besoins et leurs développements pour leur permettre d’aller toujours plus loin, grâce à des mises en relation efficaces et productives. »
 

 

L’intrapreneuriat : on vous aide à y voir clair

 
Claire VO a également développé un nouveau service au cœur de ToasterLAB : l’accompagnement d’équipe d’intrapreneurs. Pendant plusieurs mois, elle a suivi une formation pour acquérir les compétences nécessaires à cette nouvelle mission.
 
« L’intrapreneuriat, consiste à agir comme un entrepreneur en travaillant au sein d’une structure dans laquelle la personne est employée (voire d’un grand groupe, le plus souvent). Les intrapreneurs innovent sans cesse comme les entrepreneurs … Il y a un grand travail d’acculturation autour de l’intrapreneuriat, surtout dans le domaine agroalimentaire », reconnait Claire VO. « Certains voient les intrapreneurs comme de véritables perturbateurs, ne comprennent pas pourquoi ils passent du temps sur des projets qui ne sont, à l’origine, pas dans leurs missions ou bien pourquoi nécessitent-ils d’aller mobiliser d’autre ressources internes. »
 
D’où la nécessité de les accompagner. « Bonnes pratiques, témoignages d’acteurs et d’entreprises avancés sur la question, accompagnement individuel sur les méthodes, la construction du business model, mais aussi soutien moral pour rester confiant dans la démarche : en plus du suivi post-accélération évoqué plus haut, mon rôle au sein de ToasterLAB est également d’accompagner les intrapreneurs souhaitant participer, au même titre que nos start-uppers, à l’ensemble du programme. »
 
Pour en savoir plus sur l’accompagnement de Claire VO, contactez-la directement par email : claire.vanoverstraeten@vitagora.com.

 

Par Christophe Breuillet

Directeur de Vitagora et CEO de ToasterLAB, Christophe est notre chef d'orchestre ! Ses domaines d’expertise : le développement d’entreprise, la croissance à l’international, les stratégies d’influence… en bref, le « business », sous tous ces angles. Contactez-moi : christophe.breuillet@vitagora.com

Toaster Lab s’ouvre à l’international avec sa 3e promo
 
 
Mardi dernier, le jury composé des membres fondateurs  de ToasterLAB a sélectionné six start-ups pour participer à sa troisième promo. Pour la première fois, trois start-ups étrangères – venant du Nigéria, du Portugal et de la Thaïlande – rejoignent la promotion !
 
Ce troisième appel à candidatures a généré près de 90 dossiers, dont 40% de candidature en provenance de l’étranger. 
 
« Nous avons une volonté de recruter les meilleures start-ups, de France ou d’ailleurs, afin de les ancrer dans l’écosystème de la FoodTech française et de renforcer nos liens avec les autres communautés FoodTech dans le monde », explique Christophe Breuillet, directeur de ToasterLAB et de Vitagora, porteur du programme. « Pour cette raison, nous avons également renforcé les moyens dédiés à l’internationalisation afin de permettre aux start-ups accompagnées de réussir la pénétration de marchés et écosystèmes d’affaires dans le monde, notamment en Amérique du Nord et en Asie. » 


les 6 startup-s sélectionnées sont...

Géochanvre - (Lézinnes - 89) 
Géochanvre s’appuie sur une technologie innovante permettant de produire des géotextiles, toiles de paillages biodégradables et de textile végétal à base de fibre de chanvre et autres fibres naturelles cultivées en France.
https://www.geochanvre.fr/
 
Green Paperworks - (Portugal) 
L’entreprise Green Paperworks recycle les déchets organiques pour produire du papier fabriqué à la main et sans produits chimiques.
http://www.greenpaperworks.com/
 
GriCD - (Nigéria) 
GriCD propose des solutions à un grand nombre de problèmes dans l'agriculture notamment : l’élaboration de solutions agro innovantes visant à réduire les pertes après récolte, un meilleur retour sur investissement pour les agriculteurs, et un meilleur accès à la nourriture pour les populations.
 
Energaia Co - (Bangkok – Thailande) 
EnerGaia est une entreprise thaïlandaise spécialisée dans la production de produits à base de microalgues. Ses objectifs : faire de la spiruline un incontournable des régimes alimentaires en utilisant par ailleurs des terres à priori inutilisables pour y cultiver une nourriture saine. 
http://energaia.com/
 
Atelier du fruit - (Longvic – 21)
L’atelier du fruit conçoit et développe des technologies innovantes appliquées aux fruits et légumes transformés et accompagne les entreprises du monde de l'alimentaire, en recherche et développement autour de procédés naturels.
http://www.atelierdufruit.fr/
 
MATATIE - (Paris – 75) 
MaTatie offre aux enfants allergiques et intolérants la possibilité de déguster toute une gamme de goûters gourmands sans aucun des 14 allergènes à déclaration obligatoire. 
http://matatie.com/
 

 

Pour en savoir plus

Télécharger le communiqué de presse
Contact presse :
Marthe Jewell, marthe.jewell@vitagora.com,
Mob.: +33 (0)6 60 65 87 16

 

Entrepreneurs, comment concilier perfectionnisme et indulgence ?
Comment concilier perfectionnisme et indulgence ?
 
Vouloir faire au mieux. Reprendre. Recommencer. Ne jamais être satisfait. S’il y a une part de perfectionnisme dans l’entrepreneuriat, il ne faut pas pour autant négliger les petites victoires. Georges Devesa, dirigeant et fondateur de Nutrisens (https://www.nutrisens.com), met en garde les jeunes entrepreneurs contre le perfectionnisme… même s’il reconnait sa nécessité.
 

Georges Devesa : self-made entrepreneur  

 
Salarié de sociétés de l’agroalimentaire pendant plusieurs années, Georges Devesa s’est retrouvé entrepreneur par un concours de circonstances : la prise de conscience d’un besoin dans l’alimentation médicale, et la rencontre avec Evolem, un fonds d’investissement.
 
En janvier 2011, il fonde Nutrisens : une société spécialisée dans la conception, la fabrication et la distribution de produits alimentaires spécifiques, à destination de personnes âgées, de malades, etc. La mission de Nutrisens : leur permettre d’accéder à une alimentation à la fois adaptée à leur pathologie et savoureuse.
 
« L’entrepreneuriat, je l’ai appris au contact de mes anciens patrons, grâce à l’accompagnement d’Evolem, mais aussi, au fur et à mesure des mois, au fur et à mesure des erreurs. »
 
 

L’accord parfait

 
Car Georges Devesa ne se ment pas : « tous les jours, il y a des défis à relever. C’est très exaltant, mais c’est aussi synonyme de remises en cause permanentes. Quand on crée une entreprise, il faut être perfectionniste. Surtout lorsque l’on n’a pas encore d’expérience de l’entrepreneuriat. »
 
Pour cet entrepreneur, créer une entreprise, c’est un peu comme réaliser une œuvre d’art : on part d’une page blanche, avec une idée bien précise de ce que l’on veut obtenir… Commencer. Se tromper. Reprendre. N’être jamais satisfait. Et recommencer, jusqu’à ce que le résultat soit à la hauteur des ambitions initiales.
 
« L’entrepreneuriat, c’est une mine d’or de remises en cause. C’est une suite d’échecs, qui nous poussent à rectifier le tir et à apprendre. »
 

 

Apprendre à être indulgenT

 
Mais le dirigeant de Nutrisens nuance ses propos : « s’il est indispensable d’être perfectionniste, il ne faut pas pour autant perdre de vue les petites victoires ». Son conseil ? « Cherchez les gains à court terme ! »
 
Savoir être indulgent avec soi-même, célébrer chaque succès, même s’il peut paraître anodin : « On ne passe pas d’une page blanche à une entreprise qui tourne en un tour de passe-passe. Chaque pierre participe à la construction de cet édifice. Ces pierres, ce sont chacune de vos petites victoires. »
 
Georges Devesa reconnait qu’il est difficile, pour un entrepreneur, de se concentrer sur le positif : « la nature humaine a tendance à se focaliser sur les échecs plutôt que sur les succès… »
 
Mais il met en garde les jeunes entrepreneurs sur une vision trop négative : « vous devez vous forcer à parler de choses positives à vos équipes ! » Même si, dans votre propre esprit, ce sont les problèmes à résoudre qui tournent en boucle, vos associés et vos salariés ont besoin de discours positifs et rassurants pour rester motivés et engagés dans la réussite de l’entreprise.
« On fait constamment un grand-écart mental », sourit Georges Devesa.
 
 
Par Claire M.
 
 
 
Start-up manager pour ToasterLAB, Claire est familière du monde de l’entrepreneuriat : elle a passé plus de 4 ans en tant que chargée d’affaires au sein d’un incubateur de start-ups et centre européen des entreprises et d’innovation. Sa mission au sein de ToasterLAB: accompagner les start-ups au quotidien, les challenger, et leur apporter une aide et une écoute à la fois humaine et motivante. claire.maugras@vitagora.com
 
AgTech : agir ou subir la révolution agricole
AgTech : agir ou subir, il faut choisir
 
En un siècle, l’agriculture a connu une double révolution : celle du machinisme, dans les années 50, et celle du numérique actuellement. Agir ou subir cette révolution, il faut choisir ! D’ores et déjà, des start-ups du domaine innovent pour une agriculture vertueuse, tirant le meilleur de la technologie au service de l’environnement et des consommateurs.
 

Hervé Pillaud : militant actif de la cause AgTech 

 
Si vous ne connaissez pas encore Hervé Pillaud, je vous invite dès maintenant à vous abonner à son compte sur Twitter ou à découvrir son site internet ici : www.hervepillaud.com. Agriculteur, auteur et conférencier, il se présente lui-même comme un militant actif de la cause agricole et œuvre pour la (re)connaissance de la révolution AgTech. « Le numérique est une révolution comme l’humanité en a peu connu au cours de son existence. Il génère une grande quantité d’innovations, repense la communication et revoit la façon d’émettre, de recevoir, de stocker et de travailler l’information », explique-t-il.
 
Pour Hervé Pillaud (tout comme pour moi !), ça ne fait aucun doute, le numérique doit servir à répondre aux enjeux agricoles du 21e siècle : produire plus mais plus durablement, limiter l’usage d’intrants et de polluants, garantir aux agriculteurs un travail gratifiant et digne, préserver la biodiversité…
 
Il parle volontiers d’une « économie de la plateforme » à propos de l’AgTech. Késako ? « Les plateformes d’intermédiations, que permettent Internet et les technologies du numérique, revoient la répartition de la valeur entre le capital et le travail. Les lignes sont revues, de nouveaux biens communs sont en train de s’inventer. Une nouvelle forme d’économie commence à s’installer, plus collaborative, où l’on sera à la fois producteur et consommateur sur des plateformes distribuées par la blockchain ».
 
A propos de la blockchain, ce concept de traçabilité encore en émergence mais déjà très prometteur, Hervé Pillaud est catégorique : « si l’on ne s’en empare pas, on va encore passer à côté ! L’Europe doit être leader et ne pas louper le coche comme elle l’a fait lors de la révolution internet. »
 
 

L’AgTech : un secteur très attractif de la FoodTech

 
Mais l’AgTech fait-elle ou non partie de la FoodTech ? Croyez-moi, il s’agit d’un débat très sérieux qui revient souvent ! A ToasterLAB, nous avons pris parti : tout comme l’agriculture est inéluctablement à l’origine des produits agroalimentaires, oui, l’AgTech fait partie de la FoodTech. Mieux encore : elle est le tout premier domaine de la chaine de valeurs de l’alimentaire, qui part du champ pour aller jusqu’aux consommateurs.
 
Dans le rapport FoodTech édité par Digital Food Lab en partenariat avec Vitagora et Sopexa (à télécharger ici), l’AgTech est ainsi définie : « Startups qui inventent l’agriculture du futur. Cela se traduit par des solutions pour améliorer la qualité et le rendement des productions agricoles avec des drones, des capteurs et des logiciels de gestion de la ferme. L’AgTech concerne également la production de nouveaux produits ainsi que la réflexion sur les fermes urbaines et la ferme du futur ».
 
Historiquement, l’AgTech est le secteur de la FoodTech le plus développé en France : c’est là que l’on trouve les premières levées de fonds les plus significatives. L’AgTech condense ainsi 21% des investissements dans la FoodTech en France pour plus de 68 millions d’€ levés depuis 2013 (source : Rapport FoodTech, DigitalFoodLab-Sopexa-Vitagora, dec 2017).
 

L’AgTech : une famille bien fournie !

 
L’AgTech est également un domaine très fourni de la FoodTech, puisque l’on y trouve pas moins de 7 sous-domaines, permettant de répondre aux nombreux enjeux du secteur évoqués ci-dessus par Hervé Pillaud :
 
  • Agriculture de précision : grâce à l’analyse prédictive de données et à l’usage de matériel innovant (drones…), il est possible de diminuer l’usage d’intrants et de polluants tout en conservant une forte rentabilité des surfaces agricoles. Des start-ups telles que Sencrop, Weather Measures, Soyl  ou encore Sigrow sont spécialisées dans le domaine.
 
  • Robotique et drones : il s’agit de mettre à disposition des agriculteurs des robots ou drones  pour collecter des données ou directement pour remplacer des taches humaines. Airinov, Naïo Technologies ou également des start-ups d’autres domaines d’activité y trouvent également un potentiel de croissance : Novadem, par exemple, qui travaille avec Vitagora dans un projet pour lutter contre la flavescence dorée dans le vignoble.
 
 
  • Marketplaces agricoles : le e-commerce de matériel agricole ou l’économie collaborative entre agriculteurs. C’est l’activité développé par Agriconomie ou encore WeFarmUp.
 
  • Logiciels de gestion agricole : il s’agit d’accompagner l’agriculteur dans la gestion, l’organisation et l’optimisation de l’ensemble des tâches de son exploitation. Par exemple : Ekylibre
 
  • Fermes du futur & Fermes urbaines : des solutions pour produire en milieu urbain ou pour augmenter les rendements en augmentant la qualité et en préservant l’environnement dans des fermes de nouvelle génération. On y trouve des start-ups spécialisées dans l’aquaopnie, l’hydroponie, les fermes verticales… comme Agripolis, Agricool, Aqua-Spark, ou encore GrownEtics.
 
  • Micro-farming : l’objectif est de permettre à chacun de cultiver à domicile des aliments frais dans de nouveaux contenants ou via des appareils connectés. Ces startups facilitent la production agricole domestique en créant des potagers et autres outils adaptés à la culture d’intérieur. Exemples : Prêt à Pousser, La boite à champignons, ou encore Urban-Leaf.
 
S’il s’agit là d’un classement, d’autres existent également, faisant la part belle à la WineTech par exemple (AgTech spécialiste de la viticulture).

 

 
Lors de notre 3e appel à candidatures pour ToasterLAB, nous avons fait de l’AgTech une de nos thématiques prioritaires. Car nous voulons agir pour la révolution agricole, et ne pas la subir ! Quelles seront les start-ups AgTech retenues pour rejoindre notre 3e promo ?... Bientôt plus d’infos : pour ne pas manquer l’annonce des résultats, pensez à vous abonner à nos emailings (environ 1 e-mail par semaine - formulaire d'abonnement ci-dessous).
 
 
Par Claire M.
 
 
 
Start-up manager pour ToasterLAB, Claire est familière du monde de l’entrepreneuriat : elle a passé plus de 4 ans en tant que chargée d’affaires au sein d’un incubateur de start-ups et centre européen des entreprises et d’innovation. Sa mission au sein de ToasterLAB: accompagner les start-ups au quotidien, les challenger, et leur apporter une aide et une écoute à la fois humaine et motivante. claire.maugras@vitagora.com
 

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