Témoignage : un (programme d’accélération) pour tous… et tous pour un

 

Atelier du Fruit est une PME innovante dans l’agroalimentaire, membre de Vitagora depuis 2014, travaillant sur des processus naturels et « clean label » pour optimiser les arômes des produits alimentaires à base de fruits. Fondée en 2012 par Alain Etievant, qui possède plus de 10 ans d’expérience au sein de Frutarom, cette PME a suivi notre programme d’accélération FoodTech au printemps dernier.

Je vois d’ici votre interrogation : c’est-à-dire que les programmes d’accélération seraient tout aussi adaptés aux PME qu’aux start-ups ? Quel intérêt pour une PME dont le fondateur bénéficie de plusieurs dizaines d’années d’expérience (rien que ça !) de participer à notre programme ? Et pour quels résultats ? Voici le témoignage de Clémence Carbonnel, chargée de projet R&D à Atelier du Fruit (source) qui prouve que tous les entrepreneurs, même expérimentés, peuvent tirer bénéfice de notre programme d’accélération pour pousser plus loin leur développement.

Témoignage rédigé par Atelier du Fruit et publié sur : https://www.atelierdufruit.fr/toasterlab/. Merci pour ce témoignage qui nous va droit au cœur (et en plus, on ne le leur avait pas commandé).

 

Pourquoi participer ? Le moment-clé du passage à l’industrialisation

Clémence Carbonnel, Atelier du Fruit : « Depuis notre création en 2012, nous sommes une société de R&D (et nous continuerons de l’être car c’est notre essence, notre passion, ce qui nous fait vibrer !). Après avoir beaucoup cherché, nous avons trouvé ! Et pour que nos clients puissent mettre en place nos solutions enzymatiques et fermentaires, nous souhaitions les accompagner en leur proposant les enzymes et les ferments que nous utilisons en laboratoire. Pour pouvoir reproduire de manière fiable et spécifique nos solutions laboratoires à l’échelle industrielle. Pour faire ce « virage » nous avions besoin d’aide, et le programme ToasterLab nous a semblé parfaitement adapté à ce besoin. »

 

« Sortir de sa zone de confort » : ce que fait concrètement une PME dans un programme d’accélération

Clémence Carbonnel, Atelier du Fruit : « Tout d’abord, le rythme est intense ! Pendant 3 mois, chaque jeudi, nous retrouvons notre promotion pour aborder un thème nouveau : le business model, le business plan, l’innovation, l’industrialisation, le marketing, la gestion des ressources humaines, la commercialisation, … Des experts viennent nous expliquer les différentes thématiques et comment les aborder, des entrepreneurs viennent raconter leur expérience, et nous échangeons individuellement avec eux. Et chaque semaine, nous sortons de notre zone de confort, nous sommes challengés et remis en question, même sur les sujets que nous pensions parfaitement maîtriser. A chaque session, nous apprenons énormément. A chaque session, nous avançons dans notre projet.
Le programme est très intense et demande du temps et de l’investissement, ce qui n’est pas toujours aisé quand on doit gérer une entreprise. Mais l’équipe ToasterLab et des mentors entrepreneurs nous encadrent et nous guident tout à long du programme. Ceci nous permet de garder un cap, de prioriser les actions, d’avancer efficacement. »

 

Des résultats immédiats : stratégie de développement, réseau

Clémence Carbonnel, Atelier du Fruit : « Grâce à ToasterLab nous avons pu définir clairement notre business model, nous conforter sur des notions de réglementation, mettre au point notre stratégie financière et notre stratégie commerciale. Et nous continuons, car nous n’avons bien sûr pas le temps de tout mettre en place pendant le programme : avec l’aide d’un expert, nous restructurons notre équipe et de nous nous réorganisons ; pour que l’équipe soit à la fois épanouie et efficace, que chacun puisse s’accomplir tout en satisfaisant nos clients et en développant l’entreprise. Nous allons aussi entamer des actions pour nous développer à l’international.


ToasterLab nous a aussi permis de construire un beau réseau : avec les start-ups de notre promo, mais aussi avec les mentors et experts que nous avons pu rencontrer, et avec qui nous comptons développer de beaux projets, innovants bien sûr ! »

 

Pour aller plus loin

Pour bénéficier vous aussi des conseils de notre accompagnement, que vous soyez PME ou start-up, deux solutions : vous abonner à notre newsletter mensuelle, ou nous rejoindre ! Pour en savoir plus, contactez-moi : claire.vanoverstraeten@vitagora.com.

 

 

 

Par Claire VO

Responsable du programme ToasterLAB, Claire VO est également en charge de la post-accélération de nos start-ups, ainsi que de l'accompagnement des intrapreneurs. Après 12 ans au sein de Vitagora, Claire est véritablement le "cerveau du réseau" et, dans les méandres de notre écosystème, vous aide à y voir plus... clair ! Contactez-la  claire.vanoverstraeten@vitagora.com

L’international ? Jamais trop tôt pour y penser !

Alors que la population mondiale explose et que les ressources s’amenuisent, les professionnels de l’alimentaire à travers le monde sont à la recherche de technologies pouvant modifier notre façon de produire, de distribuer, et de consommer. Ce constat joue un rôle clé dans l’internationalisation de votre start-up (et dans sa rapidité). ToasterLAB s’est associé à Food Tech Matters, l’événement international de la FoodTech qui se tiendra à Londres le 21 novembre prochain, pour proposer aux start-ups du secteur une vitrine de valorisation devant des investisseurs  - car il n’est jamais trop tôt pour penser international !

 

Depuis quelques années, les professionnels de l’agroalimentaire à travers le monde cherchent à répondre différemment aux exigences des consommateurs, à la recherche d’une alimentation plus naturelle, plus durable, et plus saine. Partout dans le monde, des start-ups imposent, avec l’agilité qui les caractérisent, un rythme soutenu en innovation de rupture dans l’agroalimentaire. Des imprimantes 3D alimentaires à la viande de laboratoire, en passant par les fermes verticales, leurs technologies innovantes pourraient résoudre les défis attendus par les générations futures.

 

Au sein de l’écosystème de ToasterLAB, nous remarquons un intérêt grandissant des investisseurs et des grands groupes de l’agroalimentaire, soucieux de participer à la course effrénée (et internationale) de la FoodTech, envers ces innovations. Attirées vers ces partenaires pour une accélération de leur développement à l’international, les start-ups ont beaucoup à gagner de cet intérêt.

 

 

LA TECHNOLOGIE AU MICROSCOPE…

 

Le premier intérêt semble être sur les technologies permettant aux consommateurs d’accéder à une alimentation bonne au goût et à la santé, et à un bon prix. En parallèle, on constate aussi un fort intérêt pour retrouver la confiance des consommateurs, par la transparence, l’efficacité de l’exploitation des ressources en production et supply chain. Cet intérêt façonne un environnement fertile pour les start-ups qui ajouter la « tech » à la « food », afin d’accéder à l’international avec l’aide de partenaires et d’investisseurs stratégiques.

 

« Depuis 2013, le nombre d’investisseurs qui prennent part au secteur agroalimentaire a plus que triplé. Les grandes entreprises multiplient leurs initiatives et les fonds d’amorçage destinés aux start-ups », m’explique Briony Mansell-Lewis, directeur de Food Tech Matters.

 

En plus de cela, l’intérêt se porte de plus en plus sur des start-ups « early stages » ou semi-matures. « Alors que des start-ups emblématiques de la FoodTech comme Beyond Meat génèrent de la visibilité et de l’intérêt global pour ce secteur, les fortes valorisations poussent les groupes agroalimentaires et les fonds d’investissement à  se tourner vers de plus petits investissements dans de jeunes start-ups », détaille Briony Mansell-Lewis.

 

 

 

QUAND LE TEMPS PRESSE

 

il y a beaucoup à gagner dans un partenariat avec un grand groupe de l’agroalimentaire ou un fonds d’investissement : accéder à des marchés émergents en forte croissance, à des plateformes de distribution, à des forces de vente… Plus l’accès au marché est facile, plus le time-to-market est crucial… et plus il devient indispensable de s’intéresser à ces ressources offertes par ces gros partenaires, avant de se laisser rattraper par des concurrents !

 

Bien entendu, les premières étapes consistent à capter des opportunités de visibilité. « Nous avons créé Food Tech Matters dans l’objectif de faciliter les connexions entre ces start-ups innovantes du secteur alimentaire, les grands groupes et les investisseurs », explique Briony Mansell-Lewis.

 

« Etant donné l’intérêt actuel pour la « tech », nous offrons une vitrine aux innovations de ces domaines spécifiques :

  • La modification génétique, l’impression 3D, la nutrition personnalisée ;
  • L’intelligence artificielle et ses applications dans la production, la transparence, la réduction du gaspillage ;
  • Les protéines durables et alternatives à la viande ;
  • Les nutraceutiques innovants pour développer de nouveaux produits et offrant des solutions au gaspillage alimentaire. »

 

« Ces technologies sont une promesse pour un futur durable et une meilleure nutrition pour tous  L’objectif est de leur faciliter le passage à l’échelle », conclut-elle.

 

 

POUR ALLER PLUS LOIN

 

Si vous voulez miser sur le développement international pour la croissance de votre start-up et que vous recherchez des opportunités de rencontres avec vos futurs partenaires, rejoignez ToasterLAB et prenez part à Food Tech Matters, le 21 novembre 2018 à Londres.

 

Contactez Claire Van Overstraeten pour plus de détails et pour bénéficier de tarifs réduits (options de visibilité pour les start-ups à partir de £250 (environ 280€) : claire.vanoverstraeten@vitagora.com, 03 80 78 97 93.

Attention : les tarifs préférentiels s’achèvent le 5 octobre 2018.

 

 

Food Tech Matters est un événement international à Londres, qui inclut des pitchs d’entreprises et d’investisseurs, des ateliers autour des nouvelles technologie, des rendez-vous d’affaires entre investisseurs/grands groupes et start-ups, et le Food Tech Lab, une opportunité de visibilité unique pour les start-ups de la FoodTech du monde entier.

 

Entrepreneurs, grandes entreprises, start-ups… Offrez-vous cette opportunité unique de rencontrer vos futurs partenaires (industriels, mentors, investisseurs, experts en nutrition, institutionnels, etc.).

 

Plusieurs start-ups ont déjà confirmé leur présence : Natural Machines (Espagne), à l’origine de la première imprimante 3D alimentaire, Higher Steaks (UK) qui travaille sur une « viande » de laboratoire, Winnow (réduction du gaspillage alimentaire), Magellan Life Sciences (Inde – protéines alternatives), Mimica Lab, etc.

Du côté des grandes entreprises et des investisseurs, sont annoncés : Nestec, Five Seasons Venture, Distill Ventures, Sweden FoodTech, , Forward Fooding, ANJA GmbH, Nestle, Diageo Sluys International and Mathys & Squire, etc.

 

Grâce à Co:cubed, participez à des rendez-vous d’affaires de 30 minutes entre start-ups et grandes entreprises, sur des thèmes « FoodTech » tels que la nutrition personnalisée, le microbiote, etc.

 

Contact :

 

Claire van Overstraeten, ToasterLAB : claire.vanoverstraeten@vitagora.com, +33 3 80 78 97 93

Tarifs avantageux pour start-ups à partir de £250 (environ 280€)

https://www.foodtechmatters.com

It’s not too early for your start-up to think international
 
As the global population expands and resources dwindle, international food businesses are looking to technology to change the way we produce, deliver and consume food. And this can be the key to fast-track internationalization for your startup. ToasterLAB has partnered with Food Tech Matters, in London on November 21st, to offer FoodTech startups a showcase before corporate investors and VCs as it’s not too early to think international.
 

The last few years have seen a sea change in how global food business is seeking to respond to changing consumer demands for healthier natural and more sustainable food. Nimble entrepreneurs around the world have leveraged their agility to set the pace in transformational food innovation. From 3D printed food to lab-grown meat and vertical farming, their disruptive technologies could help solve the challenges faced by future generations.
 
Within the ToasterLAB ecosystem, we have seen more and more interest from global food and drink corporates and investors, who are keen to be part of the fast-paced global food tech scene. With the lure of accelerating their international development, startups have a lot to gain from leveraging this interest.
 
 

Technology under the microscope

 
A major corporate focus appears to be on technologies that deliver better food and nutrition at the right price for the consumer, as well as trust, transparency and resource-efficiency in production processes and supply chains. This is providing a fertile environment for startups putting the “tech” into FoodTech to get their business on to a global platform with the help of strategic partnerships or investments.
 
“Since 2013, the number of investors participating in the food and beverage sector has more than tripled. Corporations are multiplying their startup initiatives and venture funds,” Briony Mansell-Lewis, director of Food Tech Matters, tells me. 
 
In addition, the focus is more and more on early to mid-mature startup projects. “As FoodTech flagship startups like Beyond Meat create more visibility and interest for the sector, higher valuations are pushing food corporations and VCs towards making smaller investments in younger startups,” says Briony Mansell-Lewis.
 
 

Time is of the essence

 
Getting access to high-growth emerging economies, distribution platforms, marketing clout… there is a lot to gain from partnering with a big food business player or a VC. The lower the entry barrier to your markets and the more time-sensitive your go-to-market, the more interest you could have in getting access to those resources proffered by big business partners, before your competitors catch up.
 
The obvious first step starts with looking for opportunities to get noticed. “We created Food Tech Matters, with the aim of facilitating connections between these innovative food tech start-ups, and corporates and investors,” explains Briony Mansell-Lewis. 
 
“Given the current tech interest, we are showcasing innovations in the areas of gene editing, 3D printing and personalised nutrition; sustainable packaging, artificial intelligence's potential for improving efficiency, transparency and reducing waste; viable protein alternatives to meat; innovative nutraceuticals driving product development and food waste solutions.”
 
“Ultimately, the aim is to make it easier to scale up the newest technologies which promise to help deliver a sustainable and nutritious future for all,” she concludes.
 
 

Go further

 
If you are know that international development is key to your FoodTech startup’s growth, and you are looking for opportunities for business connections, join ToasterLAB in taking part in Food Tech Matters, November 21st, 2018 in London.
 
Contact Claire van Overstraeten for more details and reduced registration rates (showcase prices for startups from as little as £250): claire.vanoverstraeten@vitagora.com, +33 3 80 78 97 93
Earlybird prices end October 5th, 2018.
 
 
 
Food Tech Matters is a one-day event in London that will include corporate and investor pitches, new technology workshops and the Food Tech Lab, a platform to showcase leading international start-ups. 
It offers an unmissable opportunity for entrepreneurs looking for help to bring their products to the mass market to get an audience with established food brands, financiers, mentors, business partners, nutrition experts and government and trade agencies.  
 
Among start-ups already signed up are Spanish company Natural Machines, which created the first 3D food printer, Higher Steaks, the first UK company working on lab-grown "clean meat", Winnow, which developed smart tech to help chefs reduce food waste, Indian firm Magellan Life Sciences which has developed a sweet-tasting protein that can be used as a sugar alternative and Mimica Lab, which has produced a bio-reactive food expiry label.
 
Co:cubed, an agency which specialises in corporate-start-up collaboration, will host a free speed-dating style matchmaking service, where corporates meet five start-ups in 30 minutes, in sessions based on food tech themes like personalised nutrition and the human microbiome. 
 
A growing number of international organisations and corporates are involved in the event including Nestec, Five Seasons Venture, Distill Ventures, Sweden FoodTech, ToasterLAB from Vitagora, The Italian Chamber of Commerce, Forward Fooding,  ANJA GmbH, Nestle, Diageo Sluys International and Mathys & Squire to name a few.
 
 
Contact
 
Claire van Overstraeten, ToasterLAB : claire.vanoverstraeten@vitagora.com, +33 3 80 78 97 93
Special rates for startups from as little as £250.
Profil de mentor - Georges DEVESA

 

Plus de 60 mentors et experts participent à l’accompagnement des start-ups dans le cadre du programme ToasterLAB. Pour vous faire découvrir leur valeur et leur expertise, nous vous proposons chaque mois un « profil de mentor ».

 

 

Georges DEVESA
Fondateur de NUTRISENS

 

Les bonnes raisons de lui faire confiance

 

Quand on parle avec Georges (pourquoi pas autour d’un café – quoi d’autre ?), on est forcément emballé par sa vision du leadership et de l’entrepreneuriat. Orateur et pédagogue, Georges aime partager son expérience et ses conseils avec les jeunes entrepreneurs. 

 

Diplômé de l’ISC (Institut Supérieur de Commerce de Paris) en 1997, il a commencé sa carrière au sein du groupe Elior et de Brake France avant de se lancer dans l’entrepreneuriat en 2010. Il fonde alors Nutrisens, une société spécialisée dans la conception, la fabrication et la distribution de produits alimentaires spécifiques, à destination de personnes âgées, de malades, etc., à la fois adaptés à leur pathologie et savoureux. 

 

En 2015, Nutrisens crée d’ailleurs son incubateur dans le but d’accompagner des porteurs de projets dans leur stratégie d’accès au marché. Echangez avec Georges : il vous conseillera des outils pratiques et concrets à mettre au service de votre développement… et n’hésitera pas à passer des heures à vos côtés pour vous aider à vous les approprier.

 

 

Là où Georges vous aidera

 

  • Innovation, réseaux et contacts
  • Accès aux marchés de l’alimentation spécialisée : hôpitaux, EHPAD, pharmacies, e-commerce
  • Accès aux circuits de distribution BtoB et BtoC pour les sociétés agro-alimentaires
  • Conseils et outils pratiques en leadership et entrepreneuriat
  • Ingénierie et techniques agroalimentaires autour de l’appétence

 


Il l’a dit (et le pense)

 

« L’entrepreneuriat, c’est une mine d’or de remises en cause. C’est une suite d’échecs, qui nous poussent à rectifier le tir et à apprendre. »

 

 

A consulter 

 

 

 

Pour en savoir plus

 

Vous souhaitez bénéficier du coaching exigeant, bienveillant... mais jamais complaisant de nos mentors exceptionnels ? Contactez-moi pour en savoir plus sur l'accompagnement de ToasterLAB :  claire.vanoverstraeten@vitagora.com.

 

 

 

Par Claire VO

Responsable du programme ToasterLAB, Claire VO est également en charge de la post-accélération de nos start-ups, ainsi que de l'accompagnement des intrapreneurs. Après 12 ans au sein de Vitagora, Claire est véritablement le "cerveau du réseau" et, dans les méandres de notre écosystème, vous aide à y voir plus... clair ! Contactez-la  claire.vanoverstraeten@vitagora.com

All About FoodTech : the latest FoodTech news for September

 
Seven new startups have joined the ranks of ToasterLAB (find out more here). To get back in the working rhythm, there’s nothing like a reading a round-up of what you missed over the summer. The impact of new technologies on food behaviours, AgTech advances, advice to entre/intra-preneurs… Here is our selection of September's essential news for FoodTech devotees.
 
 

Technology and the future of food consumers

 

With a projected 21.5 billion connected objects by 2025 by the firm IoT Analytics (read the article below), there is no doubt that how we consume is undergoing radical change. What is at stake for food products? Robotisation, E-commerce, M-commerce (purchases via mobile phone), apps for diet and nutritional advice : there is a lot of scope for opportunity in a fast-moving environment of food and retail:
 
 

AgTech: a necessary reflection on a complex problem…

 
While some are convinced that the future of agriculture depends on respecting the natural order of the ecosystem and its resources, such as using an agroecological approach, others are banking on laboratory techniques that promise better returns. Two largely conflicting visions that deserve a nuanced response.
 

 

Advice to Food entrepreneurs and startups

 
The new cohort of ToasterLAB is about to begin its bootcamp (find out here all those who made the cut ), in search of the right guidance and tools to develop their businesses. While nothing beats a face-to-face talk with mentors or experts, the web is still a fountain of great advice – here are a few choice morsels:
 
 

Go deeper

 

Advice from mentors, sharing experiences with other startups: sign up below to get updates on our articles and the upcoming applications calls for ToasterLAB!

 

Our previous 'All About FoodTech' bulletins:

 
 
By Claire VO.
 
 
ToasterLAB Program Manager, Claire "VO" is in charge of our start-ups' post-acceleration as well as intrapreneurship. After 12 years with Vitagora, Claire's unparalleled knowledge of our network is put to good use while integrating our startups into the food business ecosystem!  E-mail her at: claire.vanoverstraeten@vitagora.com

 

A 4th cohort for ToasterLAB
 
 
Last July, ToasterLAB's jury of founding members [1] selected the seven new startups who make up the program's 4th acceleration cohort. A number of different topics - plant proteins, recycling food waste, urban agriculture, supply chain, blockchain etc. - are on the menu for building tomorrow's food businesses.
 
The program's 4th call generated 92 applications, including 23 from outside of France. The seven startups selected will begin their acceleration on September 19th. The 12-month program will allow them to speed up their market launch and industrialisation.
 
In partnership with Terres Univia and GEPV, the 4th cohort of ToasterLAB includes the two winners of the Prot'Eat contest: Tartimouss ! and Life Loving Foods. This contest had the goal of detecting and accelerating innovative projects using legumes and plant proteins in food products.
 
Clémence Carbonnel, R&D project manager for Atelier du Fruit, gives her feedback on the acceleration support her company received during the 3rd cohort: "Intense! Each each, we we taken out of our comfort zone. We learned a huge amount. Thanks to ToasterLAB, we have been able to clearly define our business model, to get to grips with regulatory aspects, and to better structure our financial and sales strategy."
 
 

InfographiC: toasterlab, since 2016

 
 
 
Since 2016, ToasterLAB has forged a place in the European FoodTech scene, with increasing interest:
  • from entrepreneurs in France and abroad, with 319 applications received from 4 calls - and 59 applications from outside of France during the last two application calls.
  • from food business professionals, with more than 60 mentors and partners
  • from investors. A total of more than 1.5 billion Euros in investment funds was present at the last ToasterLAB Demo Day. 
 
 

The 7 STARTUPS selected:

 
Life Loving Foods (Paris - France) – Prot’Eat winner
Life Loving Foods produces vegan versions of popular dishes such as kebabs, tandoori, panna cotta, or protein-rich cookies, using soy, pea and wheat proteins. https://lifelovingfoods.com.
 
 
Tartimouss! (Beuvraignes - France) – Prot’Eat winner
Tartimouss! has developed a range of sweet and savoury spreads whose main ingredient is fava bean.  http://www.chocolatsducroise.fr/437489368
 
 
Urbanleaf (Dijon - France)
Urbanleaf is a firm specialised in urban agriculture, designing sustainable agricultural systems based on aquaponics and hydropinics, and other innovative techniques for the production of fruit, vegetables and fish farming. https://www.urban-leaf.com/
 
 
NBread Process (Contres - France)
NBread Process has developed remarquable new food manufacturing processes able to transform any food into a soft bread product, while retaining its natural taste. http://nbread-process.com/
 
 
RTech Group (Levernois - France)
RTech Group is developing a Big Data platform for the whole of the agro-food value chain. This platform creates closer links between growers, manufacturers and consumers using a complete system of traceability. In time, this platform will be equipped with intelligent tools able to predict crop development and provide valuable decision-making assistance. www.rtech-group.com
 
 
Biotraq (Paris - France)
Biotraq offers a new intelligent refrigerated Supply Chain, guaranteeding the safety of perishable products and reducing food waste. Their analytical platform provides a decision-making tool using the data from sensors and calculates the impact of the logistical environment on the product quality, while suggesting corrective actions in line with contractual and regulatory responsabilities. http://biotraq.fr/
 
Green Spot (Auckland - New Zealand)
Green Spot produces a range of fermented flours low in carbohydrates, fats and sugars, and rich in protein and fibre. All their ingredients are vegan, gluten-free and GMO-free, and rich in essential vitamins and minerals. www.greenspot-tech.com
 
[1] The founding members: Vitagora, Caisse d’Epargne de Bourgogne-Franche-Comté, Crédit Agricole Champagne-Bourgogne, GEPV, Groupe Dijon Céréales, Groupe Seb, Terres Univia.
 

find out more

Press contact:
Marthe Jewell, Communication Manager, Vitagora
Tel.: +33 (0)6 60 65 87 16
 
 
Une 4e promo pour ToasterLAB
 
Le 10 juillet, le jury de ToasterLAB, composé de ses membres fondateurs[1], a sélectionné les sept nouvelles start-ups qui composeront la 4e promotion de ce programme d’accélération. Des thématiques variées – protéines végétales, valorisation des déchets, agriculture urbaine, supply chain, blockchain, etc. – sont au menu pour dessiner l’alimentation de demain.
 
 
Ce quatrième appel à candidatures a généré 92 dossiers, dont 23 en provenance de l’étranger. Les sept start-ups sélectionnées débuteront leur accélération le 19 septembre. Cet accompagnement de 12 mois leur permettra d’accéder plus rapidement à leur marché et de concrétiser leur industrialisation.
 
En partenariat avec Terres Univia et le GEPV, la promo 4 de ToasterLAB intègre les deux gagnants du concours Prot’Eat : Tartimouss ! et Life Loving Foods. Le concours Prot’Eat visait la détection et l’accélération de projets innovants valorisant l’utilisation de légumineuses et de protéines végétales dans l’alimentation de demain.
 
Clémence Carbonnel, chargée de projets R&D chez Atelier du Fruit, témoigne sur leur accompagnement par ToasterLAB (promo 3) : « Intense ! Chaque semaine, nous sommes sortis de notre zone de confort. Nous avons énormément appris. Grâce à ToasterLAB, nous avons pu définir clairement notre business model, nous conforter sur des notions de réglementation, mettre au point notre stratégie financière et notre stratégie commerciale. »
 
 

Infographie : toasterlab, un programme d'accélération qui donne le sourire depuis 2016

 
Infographie : ToasterLAB - chiffres-clés 2016-2018
 
 
Depuis 2016, ToasterLAB a su se forger une place incontournable dans l’écosystème FoodTech européen, recueillant un intérêt croissant :
  • du côté des entrepreneurs en France et à l’international, avec 319 dossiers reçus sur quatre appels à candidatures – et 59 dossiers provenant de l’étranger sur les deux derniers appels ;
  • du côté des professionnels avec plus de 60 mentors et partenaires de renom ;
  • du côté des investisseurs. Ceux-ci représentaient plus d’1,5 milliards d’euros de fonds lors du dernier DemoDay de ToasterLAB).
 
 

LES 7 START-UPS SELECTIONNEES :

 
Life Loving Foods (Paris – 75) – Lauréat Prot’Eat
Life Loving Foods produit des versions végétales de plats appréciés par les jeunes générations, comme le kebab, le tandoori, des panna cottas, ou des cookies riches en protéines, à base de protéines de soja, de pois et de blé. https://lifelovingfoods.com.
 
 
Tartimouss! (Beuvraignes – 80) – Lauréat Prot’Eat
Tartimouss! a développé une gamme de produits sucrés et salés dont l’ingrédient principal est la féverole.  http://www.chocolatsducroise.fr/437489368
 
 
Urbanleaf (Dijon – 21)
Urbanleaf est un bureau d’études en agriculture urbaine qui conçoit des systèmes agricoles durables, basés sur l’aquaponie et l’hydroponie, des techniques innovantes permettant de produire des fruits, des légumes et d’élever des poissons en ville. https://www.urban-leaf.com/
 
 
NBread Process (Contres – 41)
NBread Process propose un procédé innovant et disruptif de transformation des aliments. Ce procédé permet de transformer n’importe quel aliment en un produit qui a la texture et l’aspect de la génoise ou du pain en conservant le goût de base. http://nbread-process.com/
 
 
RTech Group (Levernois – 21)
RTech Group développe la première plateforme Big Data sur l’ensemble de la chaîne de valeur agricole et agroalimentaire. Cette plateforme permet de renforcer le lien entre les cultivateurs, transformateurs et clients finaux en leur proposant une traçabilité complète. A terme, elle sera dotée d’outils logiques, sensibles au contexte et capables de prédire l’état des cultures et de fournir des recommandations pour leur production. www.rtech-group.com
 
 
Biotraq (Paris – 75)
Biotraq propose une nouvelle Supply Chain du froid, intelligente, garantissant la qualité sanitaire des produits périssables et réduisant leurs pertes et gaspillages évitables. Sa plateforme d’aide à la décision analyse les données de capteurs connectés qui suivent les produits, calcule l’impact des conditions de l’environnement logistique sur la qualité et propose des actions correctives aux opérateurs pour satisfaire leurs responsabilités contractuelles et règlementaires. http://biotraq.fr/
 
Green Spot (Auckland  – Nouvelle-Zélande)
Green Spot propose une gamme de farines fermentées qui sont faibles en glucides, matières grasses et sucres, mais riches en protéines et fibres. Tous les ingrédients sont vegan, sans gluten, sans OGM et riches en vitamines et minéraux essentiels. www.greenspot-tech.com
 
[1] Les membres fondateurs : Vitagora, Caisse d’Epargne de Bourgogne-Franche-Comté, Crédit Agricole Champagne-Bourgogne, GEPV, Groupe Dijon Céréales, Groupe Seb, Terres Univia.
 

pour en savoir plus

Contact presse :
Marthe Jewell, Responsable Communication de Vitagora
Tél : 06 60 65 87 16
 
 
La veille pour une start-up : 5 conseils pratiques de notre experte

 

 

La veille est une pratique indispensable à toute entreprise. Qu’il s’agisse d’un grand groupe, d’une PME, ou d’une start-up. Parce qu’elle constitue les fondements de votre stratégie d’amélioration continue.

 

Veille concurrentielle, veille juridique, veille technologique, etc. Loin de moi l’idée de vous présenter les enjeux et avantages de chaque typologie de veille : d’autres articles sur le web existent déjà et répondront à vos attentes sur ce point. Non, je vais plutôt vous exposer cinq conseils pratiques à mettre en œuvre pour une veille efficace dans une start-up, grâce à notre experte du sujet : Anne-Laure Marchand, chargée d’intelligence économique à Vitagora.  

 

 

1 – Descendez de votre petit nuage pour faire une veille (véritablement) objective (et utile)

 

« Nous n’avons pas de concurrent. »

 

Vous avez déjà prononcé cette phrase ? Pas de chance ! Anne-Laure nous assure qu’avec une méthode de veille objective, vous finirez toujours par contredire cette affirmation. « Avant de se lancer, beaucoup de start-ups pensent n’avoir aucun concurrent. La veille vous apprendra une première chose, indispensable à votre viabilité : non, vous n’êtes pas seuls. »

 

Pour Anne-Laure, la veille doit servir en premier lieu au lancement de la start-up : définition de son business model, évaluation de son potentiel marché (n’est-il pas surévalué ?), orientation du positionnement et de l’identité de la marque, etc. Pour tout ceci, il est indispensable d’analyser votre concurrence.

 

« Un produit ou un service viennent en réponse à un besoin d’utilisateur. Vous pensez ne pas avoir de concurrent parce que votre produit est nouveau ? Détrompez-vous : l’utilisateur, avant de connaitre votre produit, avait déjà une autre solution face à ce besoin. » Cette solution, même si vous la trouvez old-school ou carrément ringarde, représente également votre concurrent – c’est ce qu’on appelle la concurrence indirecte. La SNCF est par exemple un concurrent indirect de Blablacar. Le marché communal est un concurrent indirect de votre box de livraison de produits alimentaires bio. Le jus d’orange est un concurrent indirect de votre boisson stimulante aux super-aliments.

 

« Ce n’est pas toujours évident à entendre (entre nous, pourtant, mieux vaut avoir des concurrents : c’est aussi la preuve que votre idée est pertinente et viable !) : c’est pour cela que faire une veille méthodique, en utilisant notamment le mapping de positionnement concurrentiel avec des critères objectifs, est essentiel », confirme Anne-Laure.

 

 

2 – Ne vous arrêtez pas jamais

 

Si la veille est indispensable au démarrage d’un projet de création d’entreprise, elle doit également être continue.

 

« La veille ne doit jamais s’arrêter », explique Anne-Laure. « Car l’environnement d’une entreprise est en évolution permanente :

 

  • Les concurrents changent. Par exemple, quelques années après un engouement pour une nouveauté, il est fréquent de voir des grandes entreprises développer le même type d’offre. Votre panel de concurrents se diversifie au fur et à mesure des années.
  • Vos clients changent. « C’est d’autant plus vrai dans l’alimentaire, où les tendances et les enjeux en termes de développement produits vont très vite ! », détaille Anne-Laure en pensant au sans-gluten, au vegan, etc. – des tendances apparues il y a moins de 3 ans en France et  influençant déjà fortement les attentes des consommateurs.
  • Votre marché change. Peut-être allez-vous diversifier vos gammes de produits ? Ouvrir votre abonnement à une autre localité ? Déployer vos ventes à l’international ? 

 

« Dans tous les cas, à chaque étape du développement de l’entreprise, la veille viendra confirmer ou infirmer vos hypothèses – ce qui vous évitera de subir les dégâts de mauvais choix. »

 

 

3 – Priorisez et externalisez

 

 « La veille prend du temps », explique Anne-Laure. « D’une part, parce qu’il s’agit de tout scruter, de tout lire. D’autre part, car le monde ne s’arrêtera pas d’évoluer une fois votre dossier de veille bouclé, et qu’il vous faudra donc recommencer quelques mois plus tard. »

 

Comment s’y retrouver ? Anne-Laure n’a qu’un conseil à vous donner (et pas des moindres) : « priorisez ! »

 

« Ciblez les types de veille que vous souhaitez à tout prix réaliser : veille concurrentielle, bien entendu. Mais également veille juridique ? Ou veille technologique ? Ou encore commerciale ? », détaille-t-elle. « Ensuite, priorisez vos outils. Il existe de nombreux outils de veille gratuit, et les événements et concours sont également une source de veille très riche. Mais l’on ne peut pas être partout à la fois. Enfin, n’hésitez pas à faire appel à des professionnels pour externaliser ce qui reste. »

 

De nombreux programmes d’accélération, tel que ToasterLAB, propose un service d’accompagnement à la veille.  « C’est l’opportunité non seulement de dégager du temps pour vos tâches prioritaires, mais également de bénéficier d’outils de veille performants, et de compétences d’experts », précise Anne-Laure.

 

 

 

4 – Responsabilisez une personne afin de rendre votre veille actionnable

 

Bien entendu, nous savons qu’une start-up n’est parfois composée que de quelques personnes. Malgré cela, Anne-Laure vous conseille vivement de responsabiliser l’une d’entre elle sur la veille.

 

Cela permet d’organiser la veille dans l’espace (puisque, grâce au paragraphe précédent, elle devrait déjà être organisée dans le temps) : responsabiliser une personne permet de centraliser les actions de veille afin de remonter ou de descendre aux autres co-fondateurs ou salariés les informations qui leur sont pertinentes.

 

« L’une des difficultés de la veille », explique Anne-Laure, « c’est de la rendre actionnable : aller au-delà de la curiosité intellectuelle, et la mettre au service de la prise de décision. C’est en responsabilisant une personne sur cette mission que vous le pourrez : car cette personne ne se contentera pas de lire des articles trouvés ici et là, mais pensera « objectifs » et « actions pour l’entreprise ». »

 

 

 

5 – évitez d’être trop « flag » !

 

Faire de la veille est une pratique non seulement légale mais également fortement conseillée. Pour autant, si la veille n’est pas de l’espionnage, il est souvent préférable de la réaliser de manière… discrète.

 

« Veillez à ne pas être trop visibles ! », conseille Anne-Laure. « S’inscrire au site web de son concurrent pour étudier ses pratiques en termes d’abonnement mailings, par exemple, risque de ne pas être discret. Privilégiez dans ce cas, a minima, une adresse personnelle. A moins, bien entendu, que vous ne vouliez rendre évident le fait que vous étudiez ce concurrent. »

 

 

Pour en savoir plus

 

En terme de veille, les start-ups accompagnées par ToasterLAB bénéficient des conseils de nos mentors, mais également des services de Vitagora, le réseau des innovateurs de l’agroalimentaire, où Anne-Laure travaille en tant que chargée d’intelligence économique. Pour bénéficier vous aussi des conseils de nos mentors, deux solutions : vous abonner à notre newsletter mensuelle, ou nous rejoindre ! Pour en savoir plus, contactez-moi : claire.vanoverstraeten@vitagora.com.

 

 

 

Par Claire VO

Responsable du programme ToasterLAB, Claire VO est également en charge de la post-accélération de nos start-ups, ainsi que de l'accompagnement des intrapreneurs. Après 12 ans au sein de Vitagora, Claire est véritablement le "cerveau du réseau" et, dans les méandres de notre écosystème, vous aide à y voir plus... clair ! Contactez-la  claire.vanoverstraeten@vitagora.com

 

J’ai testé 'le test conso' pour vous
 
 
Dans la liste des incontournables pour évaluer la viabilité et le potentiel d’une start-up, la POC se situe en bonne position. On ne parle pas des « pokes » qui permettait il y a quelques années (jeunes trentenaires, rappelez-vous) d’interpeller un ami sur Facebook. On parle ici de la fameuse « Proof of Concept », ou « preuve de concept » dans la langue de Molière.
 
Les Fruits de terre, start-up accompagnée dans le cadre de la 2e promo de ToasterLAB et proposant des alternatives protéiques à base de farine d’insectes, y est allée au frontal : son POC vient directement des avis de client. Pourquoi ? Comment ? Et pour quels résultats ? Voici le témoignage de Charlotte Allix, co-fondatrice de Fruits de terre.
 
 

Pourquoi la POC est-elle primordiale ?

 
Selon le média en ligne 1001 startups, 47% des échecs des startups seraient dû à l’absence de marché pour le produit ou service proposé. En d’autres termes, votre innovation peut vous sembler incroyable, il s’agit, peut-être, de ce que l’on appelle une « fausse bonne idée » ne trouvant tout simplement pas de marché.
 
Or, qui dit « pas-de-marché » dit « pas-de-clients ». Et qui dit « pas-de-clients » dit également « pas-de-financeurs-prêts-à-prendre-des-risques-à-vos-côtés »… Ce qui serait embêtant, on vous l’accorde.
 
La POC vient apporter la preuve que votre idée (qu’elle soit brillante ou même banale) recueille l’adhésion de futurs consommateurs. Charlotte Allix, co-fondatrice de la start-up Les Fruits de terre, le confirme : « apporter une preuve que notre concept est le bon est essentiel pour avancer avec nos investisseurs. Il s’agit d’aller au-delà des pures hypothèses de départ, pour les rassurer et leur permettre de s’engager avec nous. »
 
 

Les Fruits de terre : activité réorientée pour cause de POC   

 
Au démarrage de leur activité en 2017, les Fruits de terre produisaient des steaks à base de farine d’insectes. C’est en réalisant un pivot sur leur activité qu’ils ont pu accéder plus facilement à des preuves de concept.
 
« Au sein de ToasterLAB, que nous avons rejoint en septembre 2017, nos mentors et Claire nous incitaient à porter notre marque plus loin de manière à aller jusqu’à familiariser les consommateurs avec notre concept. En vendant en direct, par exemple avec un food-truck, nous pourrions nous rendre visibles, expliquer notre démarche, mais également obtenir des retours directs de clients. »
 
C’est ainsi que leur activité a pivoté par rapport à l’idée de départ : allant au-delà de la production de steaks, les Fruits de terre se sont tournés vers la restauration hors foyer. « Pas de food-truck en revanche », précise Charlotte. « En mars 2018, nous avons rejoint le food-court La Commune situé dans le 7e arrondissement de Lyon. Pendant trois mois, nous avons loué une échoppe (cuisine + comptoir de vente aux consommateurs) dans un espace convivial et contemporain, dédié aux expériences culinaires pour le grand public. »
 
Charlotte résume : « Notre présence au sein de La Commune nous a été très profitable pour évaluer notre POC. Sur place, nous avions toujours une personne de l’équipe disponible pour échanger avec nos clients, présenter notre concept mais également recueillir leurs commentaires.  Grâce à cette activité de restauration, nous avons obtenu des avis directs des consommateurs sur nos produits. »
 
 

Quels résultats ?

 
« Nous sommes preneurs de commentaires positifs mais aussi négatifs », explique Charlotte. « Après ces trois mois au sein de La Commune, nous sommes aujourd’hui en mesure d’identifier le plat qui marche le mieux et également celui qui marche le moins – et de comprendre pourquoi ! ».
 
Les tartines, proposées le midi, ont recueilli peu d’engouement, à l’heure où les clients recherchent un plat rapide à choisir et à manger, connu et familier. Face à cela, les planches apéritives, plutôt consommées en fin de journée (afterworks, apéritifs…) se sont distinguées comme le plat le plus populaire, particulièrement adapté à ce moment de détente, d’échanges, et de découvertes culinaires.
 
« En trois mois, plus de 4 000 clients sont venus chez nous. Cela nous a d’ores et déjà permis d’adapter notre offre, en faisant évoluer nos menus (ajout d’une formule « enfants » par exemple) ou en révisant les recettes de nos steaks (nous sommes actuellement en test avec d’autres espèces d’insectes, qui apportent un goût différent aux produits) », précise Charlotte.
 
« Sur 4000 clients en seulement trois mois, la POC est là !... et la visibilité en plus », conclut-elle.
 
 

Pour en savoir plus

 
Pour bénéficier vous aussi des conseils de nos mentors, deux solutions : vous abonner à notre newsletter mensuelle, ou nous rejoindre ! Pour en savoir plus, contactez-moi : claire.vanoverstraeten@vitagora.com.

 

 
 

Par Claire VO

Responsable du programme ToasterLAB, Claire VO est également en charge de la post-accélération de nos start-ups, ainsi que de l'accompagnement des intrapreneurs. Après 12 ans au sein de Vitagora, Claire est véritablement le "cerveau du réseau" et, dans les méandres de notre écosystème, vous aide à y voir plus... clair ! Contactez-la  claire.vanoverstraeten@vitagora.com

 
Start-ups : 4 raisons de s’installer en Bourgogne-Franche-Comté
 
 
Si je vous dis, troisième pays européen ayant reçu le plus de projets d’investissement étrangers : vous me dites… ? La France bien sûr ! Choisir d’installer sa start-up dans un pays étranger n’est pas un choix à prendre à la légère. La France attire depuis toujours par son hospitalité, son charisme mais aussi par son climat économique favorable au développement de nouvelles entreprises. Plus de 25 000 entreprises étrangères sont actuellement installées en France et emploient aujourd’hui près de 2 millions de personnes (source : Business France).
 
Mais la France ne se résume pas seulement à sa Tour Eiffel et ses environs. Si Paris est un lieu d’accueil bénéficiant de la plus haute visibilité, d’autres régions méritent tout autant votre attention, comme par exemple la région Bourgogne-Franche-Comté. Quels sont les avantages à s’installer dans cette région ? Quels sont les dispositifs d’insertion ? On vous donne 4 (bonnes) raisons de venir s’installer à la « Cité des Ducs » grâce au regard neuf de Guilherme Crósta, membre de la start-up Energaïa accélérée par ToasterLAB, tout droit venu de Thaïlande.
 
 

Raison n°1 : la food, une histoire d’amour locale

  • « Veuillez décliner votre identité. »
  • « Région Bourgogne-Franche-Comté : 2,8 millions d’habitants, 47 784 km², 72,6 milliards d’euros de produit intérieur brut et 17,3% d’emploi dans le secteur industriel. » 
 
Si vous demandez à un Français s’il connaît Dijon, il vous répondra : moutarde ou cassis. Dans toute l’Europe, cette ville est reconnue pour sa gastronomie. Pas pour rien qu’elle a été nommée Cité Internationale de la gastronomie dans le cadre de l’inscription du repas gastronomique des Français à l’UNESCO. Et je ne vous ai pas tout dit : la Bourgogne est la première région française en effectifs pour les condiments, assaisonnements et pour les jus de fruits et de légumes, et la deuxième quand on parle de sciences nutritionnelles et de capacités d’innovation (Source : Dijon Métropole Développement). En bref, quand on parle d’innovation alimentaire, la Bourgogne-Franche-Comté n’est pas en reste. 
 
Installés depuis quelques mois à Dijon dans le cadre de la promo 3 de ToasterLAB, Guilherme et son équipe ont été attirés par la France grâce à son marché « qui est le plus développé d’Europe pour la spiruline », indique-t-il. Avec Vitagora comme pôle de compétitivité agroalimentaire, des zones d’activités dédiées à cette thématique (Marché de l’Agro, Ecoparc, …), un écosystème industriel solide (l’agroalimentaire représente plus de 2 300 salariés) et un enseignement professionnel et supérieur de premier plan (plus de 10 000 étudiants supérieurs dans le domaine alimentaire) : la Bourgogne réunit sur un même territoire des acteurs clés de l’agroalimentaire.
 
La notoriété de la Bourgogne-Franche-Comté est même internationale lorsqu’il s’agit du vin, avec des appellations qui font fantasmer le monde entier : Vougeot, Romanée Conti, etc. La région possède un territoire agricole imposant : 59% de surface agricole utile (Source: Agreste Bourgogne-Franche-Comté). Eh oui, ici, on ne fait pas dans la dentelle. Avec plus de 33 000 hectares de superficie en vigne, la production de vin en Bourgogne-Franche-Comté dépasse un million d’hectolitres de vins (tous confondus). 
 
Entre le vin, les grandes cultures, les bovins et autres cheptels : normal que la région BFC soit en deuxième position du classement des régions agricoles françaises (en création de valeur ajoutée avec 63% du territoire régional éligible à un label qualité AOP/IGP). De plus, avec ses 5 pôles de compétitivité (dont Vitagora bien entendu), 10 clusters et 11 plateformes technologiques, la région se place en première position des régions d’investissements privés en R&D.
 
 

Raison n°2 : des financements à portée de main 

  • « Money, money, money » 
 
Loin de là l’idée de vous lancer seul dans le grand bain : il existe plusieurs aides financières pour vous accompagner dans votre développement et insertion en France. Bpifrance (banque publique d’investissement) propose plusieurs types de soutien pour les start-ups, allant des prêts aux capitaux propres aux financements des exportations. Avec des bureaux dans toutes les régions de France, Bpifrance peut accompagner les start-ups de la levée de fonds jusqu’à l’agrandissement de l’entreprise. 
 
A noter : avec moins de demande de financement en Bourgogne-Franche-Comté qu’en Île-de-France, vous avez plus de chance d’obtenir une aide financière ! Ça vaut le coup de ne pas aller à Paris.
 
Les entreprises étrangères ont également accès aux services des banques françaises, soit directement ou par l’intermédiaire d’établissement ou de filiale en France. Les mentors de ToasterLAB, dont plusieurs sont représentants de grandes banques françaises, ne manqueront pas de vous aiguiller sur ces points. Les start-ups accompagnées peuvent bénéficier de différents types de soutien à l’investissement : prime d’aménagement du territoire, aide à la réindustrialisation, exemption fiscale d’entreprise, …
 
 

Raison n°3 : une localisation pertinente et avantageuse

  • « C’est où, ça, la Bourgogne-Franche-Comté ? »
 
La région « BFC » est un carrefour européen à mi-chemin entre Paris, Lyon, l’Allemagne, la Suisse, l’Espagne et l’Italie. Avec un réseau ferroviaire rayonnant, des liaisons TGV-Aéroports internationaux, deux aéroports régionaux, une plateforme bimodale rail-route et un carrefour autoroutier unique (A38/A39-A36/A31/A6), on relie facilement à la fois le Nord et le Sud de l’Europe. Vous regrettez de ne pas viser plus proche de la Tour Eiffel ? Pas d’inquiétude : sortez vos appareils photos, car avec le TGV, 1h30, vous y serez !
 
D’ailleurs, de nombreux employés parisiens ont fait le choix d’habiter Dijon, et de faire les trajets en train chaque jour, pour la qualité de vie qu’on y trouve. 
En s’installant temporairement à Dijon, Guilherme a pu découvrir cette ville et profiter de sa localisation avantageuse : « Dijon est bien localisée et n’est pas éloignée des grandes villes : on est à 90 minutes de Paris, 3h de Genève et 2h de Lyon ».
 
 

Raison n°4 : des dispositifs d’accueil pour une insertion en douceur 

  • « bienvenue chez nous ! »
 
N’oublions pas que derrière la start-up, il y a également de l’humain. Pour vous accompagner, de nombreux dispositifs d’accueil administratif sont disponibles : Caisse d’Allocation familiale pour vous soutenir sur le paiement des loyers, l’aide au logement pour vous et votre famille et l’AER (Agence Economique Régionale) pour vous accompagner dans l’installation physique de votre entreprise. Dans le cadre de notre programme d’accélération ToasterLAB, nous mettons également à votre disposition des bureaux pour vous fournir un cadre de travail de qualité et nous réservons directement pour vous votre logement, à proximité du centre-ville. 
 
C’est justement un point soulevé par Guilherme : « les bureaux donnent une vraie structure de travail et sont bien localisés ». En plein centre-ville, nos bureaux sont habités par les odeurs de café , des pains au chocolat des boulangeries et de l’animation du marché central chaque vendredi. L’occasion, aussi, de mettre un pied dans la culture française ! 
 
 

Rejoignez ToasterLAB pour aller plus loin !

 
ToasterLAB est un programme d’accélération internationale en France destiné aux entreprises (start-ups et PME) françaises ou internationales du secteur de la Foodtech et l’Agtech. D’ailleurs, l’ambassade du Canada vient en soutien de ToasterLAB et des start-ups canadiennes qui souhaiteraient candidater. Si vous souhaitez en savoir plus et découvrir notre programme ou notre accompagnement contactez-moi : claire.vanoverstraeten@vitagora.com.
 

 

 
 

Par Claire VO

Responsable du programme ToasterLAB, Claire VO est également en charge de la post-accélération de nos start-ups, ainsi que de l'accompagnement des intrapreneurs. Après 12 ans au sein de Vitagora, Claire est véritablement le "cerveau du réseau" et, dans les méandres de notre écosystème, vous aide à y voir plus... clair ! Contactez-la  claire.vanoverstraeten@vitagora.com

 

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